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Si le Percheron m’était conté

Non loin de la Sauldre, petite rivière qui sillonne le sud de la Sologne, au milieu des landes et des espaces boisés, percherons et vaches salers se partagent un vaste territoire d’élevage bénéficiant du plein air intégral.  Voici une dizaine d’années, Jean-Paul Réveillé a intégré un élevage de percherons (figure emblématique de notre monde rural) au sein de l’exploitation de l’Earl des Grandes Landes à Ménétréol-sur-Sauldre entre Sologne et Berry. Dès l’origine, il a tenu à composer son cheptel de robes noires, spécificité assez rare dans l’hexagone puisque l’on ne compte qu’une poignée d’éleveurs conquis par cette option, dont Bernard Boblet dans l’Orne et la famille Clavel dans le Cantal. Jean-Paul s’applique également à conserver quelques gris s’appuyant sur un « on-dit » génétique qu’il faut remettre un peu de gris pour renforcer le noir. L’éleveur a également introduit au fil des ans du sang américain afin d’alléger un peu les modèles sans enlever les caractéristiques ancestrales de la race avant de retremper avec des sujets originels. Il a constaté également que l’apport de sang américain s’avère constructif quant à une bonne qualité de pieds. L’élevage se compose d’une petite dizaine de poulinières et ne compte pas d’étalon sur place.  Il a utilisé ces dernières années Loupiot et Quarté des Grappes ou encore Rivulus, propriété aujourd’hui de Mohammed VI, roi du Maroc. Les poulinières ne sont pas pleines actuellement et l’année 2014 ne verra pas de naissance. Il a fait ce choix pour ne pas alourdir le nombre de sujets au sein du troupeau alors que la commercialisation des poulains n’est pas facilitée par une situation économique générale difficile. « Cela me permet de me consacrer d’autant plus à chaque sujet, en particulier les jeunes qui nécessitent de nombreux contacts » explique-t-il. « C’est un plaisir au quotidien, toutes mes matinées sont consacrées aux vaches et aux chevaux. Le relationnel s’en est enrichi au fil des jours et je conserve le temps nécessaire pour atteler ou monter un cheval par jour. Je peux ainsi proposer à la vente des sujets bien dans leur tête et mis au travail ».  Gabrielle Roger

Non loin de la Sauldre, petite rivière qui sillonne le sud de la Sologne, au milieu des landes et des espaces boisés, percherons et vaches salers se partagent un vaste territoire d’élevage bénéficiant du plein air intégral. 

Voici une dizaine d’années, Jean-Paul Réveillé a intégré un élevage de percherons (figure emblématique de notre monde rural) au sein de l’exploitation de l’Earl des Grandes Landes à Ménétréol-sur-Sauldre entre Sologne et Berry. Dès l’origine, il a tenu à composer son cheptel de robes noires, spécificité assez rare dans l’hexagone puisque l’on ne compte qu’une poignée d’éleveurs conquis par cette option, dont Bernard Boblet dans l’Orne et la famille Clavel dans le Cantal. Jean-Paul s’applique également à conserver quelques gris s’appuyant sur un « on-dit » génétique qu’il faut remettre un peu de gris pour renforcer le noir. L’éleveur a également introduit au fil des ans du sang américain afin d’alléger un peu les modèles sans enlever les caractéristiques ancestrales de la race avant de retremper avec des sujets originels. Il a constaté également que l’apport de sang américain s’avère constructif quant à une bonne qualité de pieds. L’élevage se compose d’une petite dizaine de poulinières et ne compte pas d’étalon sur place.  Il a utilisé ces dernières années Loupiot et Quarté des Grappes ou encore Rivulus, propriété aujourd’hui de Mohammed VI, roi du Maroc. Les poulinières ne sont pas pleines actuellement et l’année 2014 ne verra pas de naissance. Il a fait ce choix pour ne pas alourdir le nombre de sujets au sein du troupeau alors que la commercialisation des poulains n’est pas facilitée par une situation économique générale difficile. « Cela me permet de me consacrer d’autant plus à chaque sujet, en particulier les jeunes qui nécessitent de nombreux contacts » explique-t-il. « C’est un plaisir au quotidien, toutes mes matinées sont consacrées aux vaches et aux chevaux. Le relationnel s’en est enrichi au fil des jours et je conserve le temps nécessaire pour atteler ou monter un cheval par jour. Je peux ainsi proposer à la vente des sujets bien dans leur tête et mis au travail ». 


Gabrielle Roger

23/01/2014

Actualités régionales