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Les stages se succèdent dans le Cher

La formation figure parmi les initiatives répétées du CDE du Cher. Le calendrier 2009/2010 ne le dément pas. Si les amateurs ont pu suivre un cursus intéressant avec Nicolas Sanson, Jean-Michel Martinot et Jean-Noël Mychalisin, la formation Photo 1 sur 2
professionnelle continue à tenir le haut du pavé. C’est dans la logique des choses afin que les enseignants se remettent en question, se forment et ensuite passent la bonne parole à leurs élèves. C’est l’occasion également d’échanger avec le haut niveau ainsi que les collègues sur les questions techniques. Toujours est-il que les initiatives des stages (débutés en novembre dernier et qui se termineront en mars) ont permis à un grand nombre de bénéficier de ces opportunités (appuyées par le CRE-CVL qui fait bénéficier de son statut d’organisme de formation). Cette saison, Albert Voorn venait pour une seconde série d’interventions (3 stages de deux jours) alors que Marina Van Den Berghe débutait sa prestation (2 stages d’une journée). Anne-Sophie Gory, « référente dressage » pour le département nous explique ce choix : Marina Van Den Berghe pouvait sembler trop ciblée dressage pur, mais la dizaine de cavaliers présents, issus d’horizons différents a pu constater que ce n’était pas le cas . Elle a assuré une séance individuelle pour chacun après échauffement du cheval puis un débriefing sur vidéo de la progression du cheval. Le même lot de cavaliers était présent lors des interventions et je pense qu’ils ont pu sentir une vraie évolution dans un travail sur le plat très accompli ».

De son côté, Albert Voorn a joué les habitués. Son équitation se veut simple, nous expliquent les cavaliers de plus en plus nombreux à la mi-février à la Picardière qui prêtait volontiers ses installations à la formation : « Albert Voorn fait une construction simple des exercices et il trouve systématiquement le bouton qui correspond au « confort du cheval » sans résistance ni opposition. Le travail s’enchaîne alors en harmonie ». Entre deux exercices, ce dernier confirme volontiers : « Dommage, on a oublié les bases de l’enseignement. L’équitation part dans trop de directions entre les prérogatives des cavaliers qui ont tous leur mot à dire. Peu d’entre eux sont sur la même longueur d’ondes et pourtant par exemple il existe en France une Ecole Nationale d’Equitation qui devrait mettre tout le monde d’accord. Beaucoup de manières ou de tendances sont une affaire de mode et nous sommes loin des choses simples ! ». Pour le moment, les cavaliers profitent de la formation proposée. Espérons que la majorité d’entre eux trouvera le bon fil conducteur.
Catherine Roux

18/02/2010

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