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L’Angenardière, le fief Deroy

Le nom du site aurait été trop long sur le papier. L’affixe de Roy a été retenu avec par exemple, Idéal sur la scène internationale ou encore Orlando parmi les sept ans qui confèrent une allure d’exception à cet élevage qui compte seulement Photo 1 sur 1
douze années d’existence.

Michel Deroy l’initiateur de l’élevage situé au Nord-Ouest de Tours et installé sur une bonne trentaine d’hectares de prairies arrosées par la Choisille était également connu pour son active participation à la présidence, durant une vingtaine d’années au Comet, le concours-référence de Tours. C’est un peu là qu’il a forgé ses connaissances et ses contacts tant parmi les éleveurs que les cavaliers. C’est en 1996 que les écuries prennent forme sur la propriété de famille dont tous les membres sont « accro » en matière d’équitation. C’est d’ailleurs sa fille Virginia, aujourd’hui installée aux Etats-Unis, qui occupe le poste de gérante. Elle vient régulièrement sur les lieux pour assurer la gestion et mettre en place le programme à venir pour les huit poulinières à demeure sans compter les vingt-cinq produits à l’élevage ou en préparation des premières sorties en concours de modèle. Les Deroy sont aidés dans cette tâche par Jean-Paul Guignon, l’éminence grise de la structure. « Nous nous apprécions depuis longtemps et je peux l’avouer, l’élevage ne serait pas ce qu’il est sans son intervention. Jean-Paul est à l’écoute, il a une mémoire fantastique des détails vus sur le terrain ainsi que l’historique des sujets qui l’intéressent. Il sait décortiquer et juger pour conduire à bien nos projets avec une véritable science des croisements. Il s’avère également un collaborateur avec qui nous pouvons discuter techniquement ou stratégiquement. C’est très précieux ! » avoue le naisseur-propriétaire.
Une image maison sans reproche

Le premier né sur les lieux n’est autre qu’Idéal de Roy (Quidam de Revel/Grand Veneur), issu de la première poulinière achetée pleine. Par la suite, les recrues se sont multipliées alors que les premiers produits obtenaient les succès attendus. La politique est de vendre les chevaux à 6 ans explique Michel Deroy, mais confirme qu’Orlando de Roy, Illostra Dark (née en Touraine, achetée à 3 ans à Fences) ou Idéal de Roy sont un peu des exceptions. Le propriétaire a également toujours l’œil sur les ventes ou les opportunités possibles pour renforcer le potentiel élevage. Par exemple, il a investi cette saison dans Symphonie de Ravel qui présente un bon papier et qui pourrait faire un jour une poulinière de choix. « Ce qui est important également » explique Michel Deroy « C’est l’image d’un élevage qui se démarque sur la présentation de chevaux exemplaires, manipulés dès les premiers mois, préparés dans des conditions optimum ». En résumé des « clés-en-main », bien mis, comme par exemple les onze sujets présents à la récente Grande Semaine qui permettent à l’élevage de rentrer dans la cour des grands. Dans ce domaine, le manager a su s’entourer de personnes compétentes dont Brigitte et Emilie qui vouent leur quotidien à la cause depuis les naissances jusqu’à la présentation des 3 ans aux modèle et allures. Un petit groupe de cavaliers fait également partie intégrante de l’équipe préparatrice. Thibault Trassard fut l’un des premiers (Il a assuré trois années en classiques avec Orlando de Roy avant qu’il passe sous la selle d’Eugénie Angot), mais il s’agit également de Yohann Mignet installé à côté de Saint-Jean-d’Angely ou encore Magali Singer, en Région Parisienne qui apporte sa touche Hunter, une option utile quand le marché américain est en ligne de mire. Un petit Monde qui fait de l’Angenardière un morceau de Roy.
C. R.

22/10/2009

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