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Ces dames sur le devant de la scène

Régional poulinières Blois (41) 11-12 août Sous la houlette de l’AECVL et dans une ambiance conviviale, le Haras National de Blois était le théâtre du régional des poulinières accompagnées de leur progéniture parmi laquelle chacun cherchait la perle rare. Au fil de la Photo 1 sur 1
matinée, les juments suitées anglo-arabes et poneys ainsi que les jeunes Selle français se prêtaient volontiers aux présentations devant le jury composé de juges référant ANSF dont Pascal Cadiou, Jean-Claude Daguet et Roland Giard. Parmi les anglo-arabes et au cœur d’un lot homogène, Gazelle du Clos (suitée de Happy Vergogneux), née chez Michèle Bay-Morizet et propriété d’Isabelle Bay (36) marque le pas avec un total de 7,07 alors que le foal (par Tinka’s Boy, kwpn) de Jacotte de Chalusse, propriété de Solange Planson (18) empoche la meilleure prestation (7,55) parmi ses congénères. A la suite, les foals shetlands occasionnaient comme à l’accoutumée quelques coups de cœur. On remarquait également le très joli foal de la Welsh Derwen Time On Eternity, propriété de Sabine Richer (41). Sa distinction et ses allures permettent à sa mère de se placer en tête du classement général.

La fin de la matinée offrait le temps nécessaire au passage des jeunes poulinières selle français. Parmi elles, Réglisse de Salvert, élevée par son naisseur François Froger (37) est jugée la plus représentative avec 7,51. Cette femelle par Calvaro, suitée de Lando, Dwb a été mise à 5 ans à la reproduction et se destine aujourd’hui à la compétition comme l’explique son naisseur : « Elle se classait 1re au régional Foal avant de prendre la 9e place du national. Pour la famille, l’élevage est une pure passion. La mère de Réglisse, Sahelle qui fût la première à investir Les Hermittes (37) nous a quittés l’an passé à 24 ans ». Aujourd’hui, François Froger voudrait bien voir ses ouailles ainsi que les cavaliers de la famille sur les terrains de concours. « Je suis issu d’une famille investie dans l’agriculture où l’élevage tenait une place importante. Ça coule de source que je ferai par la suite un retour dans cette voie  ». Parmi les foals issus de cette catégorie de poulinières, celui de Lando, Dwb et Lumière de Brenne, appartenant à Carine Van Ingen (36), tenait le haut du pavé avec un 7,12 devançant un autre prétendant issue de Qualité d’Orchis et Landor S, Old., appartenant à Monique Philippe (36).
Place aux plus âgées

En début d’après-midi et en reprenant programme et stylo, le jury se consacrait aux poulinières plus âgées et aux autres races. Dans cette catégorie et l’une des plus âgées présentées, Flamme de Nuit, propriété de Roland Pybourdin (18) reste fidèle à ses bons résultats et prend la tête du classement. Elle était en effet première au local de La Celle Condé cette saison et troisième du régional l’an passé. Notons qu’elle est suitée d’un très joli sujet par Favoritas, OES qui obtient la note de 7,15. Il est suivi du foal, produit de Jolie Rose du Bois et Boris, BWP appartenant tous trois à Philippe Lemaistre (37) et qui obtient quant à lui 7,12.

Notons également la présentation individuelle des foals, candidats à la sélection ANSF. Ils venaient se greffer sur le lot présenté en compagnie de leurs génitrices. Les mâles Vandor de la Brande (Lauterbach et Fanie de la Brande), appartenant à Dominique Mercier (36), Vertigot du Gabereau (Lando et Java La Gravelle) appartenant à Earl du Gabereau (45), Veneur Deux Folie (Eurocommerce Berlin et Hotesse du Murier) à l’Earl Equi Folie obtiennent respectivement 7,50, 7,42, 7,08. Du côté des femelles, Velib Garrypierre (Urbain du Monnai et Erlise du Chesnay) appartenant à Madame Sylvie Herbeau (41), Velika des Ifs (Lamm de Fetan et Ika des Ifs) appartenant à Dominique Petit-Faucheux (37) se positionnent avec 7,12 et 7,00. Le jury conviendra à l’issue de la journée que le lot des foals reste dans la normalité et qu’aucun sujet ne sort véritablement son épine du jeu ce qui ne retire rien aux bonnes conditions dans lesquelles ils sont élevés. La liste des sujets qui se présenteront en octobre à Saint Lô tiendra compte des résultats présents et des défections des éleveurs qui ne souhaitent pas tenter l’aventure à l’échelon national.

Catherine Roux
21/08/2009

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