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L’Elevage des Mets, une affaire de passionnés

Jean Renner et son épouse sont agriculteurs à Brevans, près de Dôle. Ils exploitent une ferme d’une centaine d’hectares et tirent leurs revenus des vaches laitières. Mais ils ont une passion qui les tient depuis plus de trente ans : les chevaux Photo 1 sur 1
de selle. Et, peu à peu, ils se sont constitués un élevage, à partir de leur première souche, Etoile de Parcey.

Une quinzaine de produits sont actuellement sur la ferme et les succès de leur élevage en font un des plus performants de la région Bourgogne. En effet, depuis longtemps, les Renner ont opté pour l’Association des éleveurs de chevaux de selle de Bourgogne, étant à la limite de la Franche-Comté et de la Bourgogne. C’est donc dans les épreuves d’élevage de Bourgogne qu’ils présentent leurs produits et leur poulinière de tête, Isthar des Mets (Almé du Theil) est fille et petite fille de leur première jument poulinière. Elle a produit Ratina des Mets (Crown Z), qualifiée pour les ?2 ans au Haras national du Pin, Safran des Mets (Calvaro), qualifié pour la finale des 2 ans à Saint-Lô. Cette année, elle a une pouliche de Lando et elle est pleine de Toulon.

Après Quelqu’Un des Mets (Apache d’Adriers), qualifié l’an dernier pour Saint-Lô mais vendu en Suisse pendant le régional de Cluny, et actuellement dans les écuries de Willy Melliger, le deuxième fleuron de l’Elevage des Mets s’appelle Fleur d’Or des Mets (Or de Croupton) et c’est la mère de Saxo des Mets (Jazz Band), lui aussi qualifié pour la finale des 2 ans à Saint-Lô. Saxo a fini 2e à Cluny et Safran 4e.

Or Fée des Mets (Damoiseau d’Or) et Pin Up des Mets (Damoiseau d’Or aussi) et fille d’Isthar, complètent la production des Renner avec chacune un poulain d’Ogrion des Champs (Kannan).

La politique familiale est de vendre les poulains au plus tard à?3 ans, débourrés et prêts à commencer un vrai travail. En effet, si le couple Renner manipulent beaucoup leurs poulains et se font aider pour le débourrage par Angélique Salomon, ils ne sont pas cavaliers et préfèrent ne pas avoir à passer par des professionnels pour mettre leur production en valeur. La qualité de leur production leur permet d’avoir des acheteurs et de vendre relativement facilement les mâles, les femelles pouvant compléter l’élevage. Et c’est un élevage qui a fait ses preuves, côté qualité !

Brigitte Debost, pour l’Association des éleveurs de chevaux de sport de Bourgogne

17/07/2008

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