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Lagrost : le retour aux sources du bien nourrir

L’alimentation, qu’elle soit humaine ou animale, est sensible aux effets de mode. La tendance actuelle, dans un cas comme dans l’autre, est de revenir aux sources. Lagrost, dans son domaine qu’est l’alimentation du bétail, n’a lui, jamais Photo 1 sur 5
dévié des fondamentaux

Armand Lagrost, le patron de l’usine qui porte son nom à Cherizet (Saône-et-Loire), a ceci de commun avec Nicolas Blondeau : la modestie. L’un comme l’autre le confesse volontiers : « Je n’ai rien inventé. J’ai simplement retrouvé et codifié les gestes des anciens. Il suffit de savoir observer ».

Le succès de la fameuse méthode Blondeau dans l’éducation comportementale du cheval tient à cette observation et à sa transmission.

Le succès des ‘‘recettes’’ d’Armand Lagrost en matière de nutrition animale a le même fondement. Si ses formulations sont connues et plébiscitées par les éleveurs-engraisseurs de bovins, entre autres, elles sont en train de prendre le chemin qui mène aux écuries avec la même notoriété. Lagrost-cheval a fait son apparition en public il y a moins d’un an sur les concours de Cluny et Sainte-Cécile par le sponsoring d’épreuves et de cavaliers : Jean-Michel et Jean-Baptiste Martinot et Pierre-Alain Mortier. Tout récemment à Fontainebleau, pendant la Grande Semaine, avec un stand tenu par Jean-François Fichet, le spécialiste cheval de la force commerciale du fabricant. Interrogation, curiosité, intérêt puis succès.

Le retour de la fibre

Armand Lagrost a la ‘‘fibre’’ de l’élevage. C’est aussi un fervent partisan des fibres dans l’alimentation. Lagrost aliment a débuté en 1994. « J’étais paysan, éleveur-engraisseur. Je nourrissais mes animaux avec mes propres formules faites de matières premières de mon exploitation. Ça marchait bien. C’est ainsi que je me suis mis à 100 % dans la fabrication et la commercialisation de mes produits. Un salarié (moi) en 1994, 28 aujourd’hui. 1 000 m2 de stockage pour débuter, 15 000 aujourd’hui à raison de 1 000 m2 nouveaux chaque année. 1 000 tonnes la première année, 50 000 aujourd’hui pour un chiffre d’affaires de 12 000 K€. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. »

Qu’est ce qui fait courir Lagrost ?

« La fibre, répond-il. Toutes nos matières premières sont d’une qualité exceptionnelle, 100 % végétaux, sans OGM, des MASH sans broyage ni granulation. Nos formules sont testées de trois à six mois avant d’être commercialisées. Et nous travaillons à la carte. Je ne VENDS pas un prix, je ne fais pas la course au prix le plus bas. Je vends un service et un produit. Nous sommes plus chers que la concurrence, certes mais nos résultats sont là. »

Et l’aliment cheval dans tout cela ?

« Même méthode basée sur l’observation des façons de nourrir qu’avaient nos ancêtres. J’ai mis des formules au point avec des éleveurs de la région, Michel Martinot entre autres. Nous avons beaucoup réfléchi et testé des produits adaptés à chaque situation, qu’il s’agisse de chevaux d’élevage, de compétition, de course ou de loisirs. Finies les coliques, grâce notamment à la richesse en fibres de nos formules pour favoriser la digestion et l’assimilation des aliments. »

Nouveau : le ‘‘pack nature’’ et le ‘‘pack élevage’’

Produit fibré phare de la gamme cheval : le ‘‘pack horse énergie’’ destiné essentiellement à complémenter les rations. Deux nouveaux produits viennent de s’ajouter au menu : le ‘‘pack nature’’ et le ‘‘pack élevage’’. Testés depuis plusieurs mois à l’élevage de Michel Martinot, ils seront commercialisés pour la première fois à Equita’Lyon. Ce sont des aliments complets adaptés aux diverses situations d’élevage ou de travail.

Michel Martinot témoigne : « C’est un aliment extra pour remettre un cheval en forme. Il est très appétant. Nous l’avons testé avec des juments suitées. Les poulains mangent très tôt et régulent d’eux-mêmes les rations. Il est très digestes. Idéal pour soigner au pré. Et pas de gaspillage ».

L’originalité réside aussi dans la présentation du produit : en sac classique mais aussi en pack plastique rectangulaire de 25 kg, résultat d’un sondage grandeur nature auprès de femmes cavalières et éleveuses. Elles ont préféré ce conditionnement moins encombrant, plus maniable et finalement ‘‘tendance’’. Conditionnement qui a aussi interpellé la concurrence... venue aux nouvelles à Fontainebleau.

Une flotte de douze camions dessert la clientèle dont une bonne moitié réside en Saône-et-Loire. La gamme cheval, 2 500 tonnes en 2007 soit 5 % du total, a fait un bond spectaculaire depuis le début de l’année. Un maillage de distribution sur tout l’hexagone se met progressivement en place.

Chassez le naturel, dit l’adage, il revient au galop. Le naturel - de qualité- traité naturellement, c’est bien la chasse - la quête - d’Armand Lagrost, le nourrisseur. Loin des laboratoires de l’agro... alimentaire.

Infocom lecheval

Les spécificités des aliments chevaux

- Formulation adaptée aux besoins du cheval (amidon, protéines, etc.)

- Apport d’amidon cuit facilement assimilable grâce à l’utilisation de céréales floconnées ou expansées

- Richesse en fibres dans les formules afin de favoriser la digestion et l’assimilation des aliments

- Qualité des acides gras apportés dans les formules (oméga 3 naturels)

- Qualité des matières premières conservées grâce au procédé de fabrication uniquement par mélange

- Appétence de l’aliment

- Equilibre minéral et vitaminique indispensable à long terme

- Présence de levure pour favoriser la digestion et préserver la flore intestinale du cheval

Carte de visite

Entreprise familiale fondée et dirigée

par Armand Lagrost

100 % indépendante

Basée sur une expérience de 20 ans

dans l’alimentation animale

Située à Cherizet en Saône-et-Loire près de Cluny

50 000 tonnes en 2007 dont 2 500 tonnes cheval

12 000 K€ de CA

28 salariés dont 7 commerciaux

Contact : Aliments Lagrost - 71250 Cherizet

Tel : 03 85 59 46 89 - 06 88 21 84 09

armand.lagrost@lagrost.fr

24/10/2008

Actualités régionales