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« Du Py », un affixe prend son envol

Créé dans les années 80 par Thierry et Sylvie Lucas avec un objectif clairement qualitatif, l’élevage du Py s’est développé autour de deux ou trois naissances annuelles. Malgré des effectifs volontairement restreints l’élevage ne manque pas de références comme Orient du Py (AA, Quatar de Plape x Prima d’Or, Gp 1,50m), Quenelle du Py (AA, Tresor du Renom x Ryon d’Anzex, FP 1,50m) et Tip Top du Py (SF, Lauxley de Breve x J’Tadore, très remarquée dans les 6 ans en Bretagne). Installé depuis quelques années en Lot-et-Garonne, l’élevage du Py monte progressivement en puissance avec cinq poulinières en 2013. Photo 1 sur 3 Fils d’un vétérinaire, Thierry Lucas a toujours eu des chevaux mais c’est l’entrée en sport étude de sa fille qui lui a « remis le pied à l’étrier » dans les années 90. Céréalier alors installé dans l’Aude, il crée un élevage de toute pièce à partir de mères insuffisantes. Le tir sera rapidement rectifié et la sélection des reproductrices est à présent drastique. Sa femme et deux de ses quatre enfants sont aussi « mordus » que lui. En particulier Romain le dernier-né de la fratrie, qui est ingénieur agronome. Installé en Bretagne et récemment marié avec une cavalière, c’est un véritable passionné d’élevage. Des objectifs de sélection clairs Dans un premier temps orienté sur le Selle Français, l’affixe du Py s’est progressivement Anglo-Arabisé avec les succès de Quenelle et Orient, tous deux performers au niveau 1m50. Les poulinières Anglo-Arabes de l’élevage alternent entre croisement et production dans leur stud-book.Eleveur dans l’âme Thierry Lucas souhaite produire « de beaux chevaux qui font plaisir à leur cavaliers. Tout le monde rêve de sortir des chevaux de haut niveau mais c’est la cerise sur le gâteau, cela vient ou pas mais il faut de la chance pour y arriver. Je crois que produire régulièrement de beaux modèles pour sauter 1,40 m est déjà un bel objectif ».Pour cela il insiste sur l’importance « de la sélection des mères qui doivent être belles et bien nées. Ensuite il faut travailler ses souches, c’est un travail de longue haleine avec des hauts et des bas. J’ai toujours aimé les chevaux dans le sang et je suis très attaché au sang Anglo-Arabe ».Très attaché au sang français en général, Thierry Lucas « regrette que l’élevage français tourne autour d’une poignée d’étalons, ce qui réduit considérablement la diversité génétique qui est nécessaire pour pouvoir atténuer les défauts apportés par les uns et les autres. Beaucoup de bons étalons français ne font qu’un dixième des saillies que la qualité de leur production devrait leur octroyer. Par le passé je n’ai pas hésité à utiliser des étalons qui n’étaient alors pas à la mode comme Olala de Buissy, Lauxley de Breve, Ogrion des Champs, Tresor du Renom… et je continue à aller à des reproducteurs en qui je crois, qu’ils soient à la mode ou non. Quand on y croit on fonce !».De même les Lucas n’hésitent pas à investir dans la valorisation de certains poulains auxquels ils croient. Ils ont longtemps confié leur production à Marie et Olivier Robert. Conscients des limites du marché dans le Sud Ouest, ils travaillent à présent avec Christophe Le Garrec qui évolue en Bretagne car « Le marché est plus développé dans l’Ouest ».Les produits de l’élevage du Py sont très régulièrement aux prix en concours d’élevage. Pour arriver à cette performance Thierry  Lucas « Passe beaucoup de temps avec les chevaux. Le temps passé au quotidien avec les poulains est du temps gagné pour la suite, en particulier avec les plus compliqués. Nous avons peu de chevaux pour pouvoir nous en occuper soigneusement. C’est un travail collectif. Notre déménagement en Lot-et-Garonne fut l’occasion de créer des installations pour un bon petit élevage avec un barn de dix boxes, trois stabulations, une carrière en sable de 40 mètres sur 55 avec éclairage, un rond d’havrincourt, une piste de galop et une dizaine de paddocks et herbages de plusieurs hectares ». La famille Lucas propose un service de pension dans ses remarquables installations.  Orient et Quenelle, porte-drapeaux de l’élevage du Py Sérieux et appliqué en épreuves, avec du galop et les moyens pour sauter 1,50 m, Orient du Py est l’étalon maison de la famille Lucas. Monté par Nicolas Ravaut à 4 et 5 ans, il évoluera avec Marie Robert de l’âge de 6 ans jusqu’à ses 9 ans âge auquel il passera sous la selle d’Alexis Gauthier puis Christophe Le Garrec. Meilleur Anglo de sa génération à 4 ans il sera un bon finaliste à 6 et 7 ans. Avec Marie Robert et  Christophe Le Garrec il s’est classé au niveau 1,50 m. Il fut également dixième du Championnat Pro 1 avec le cavalier Breton sous la selle duquel il vient d’enchaîner 10 sorties successives dans l’argent au niveau Pro 1 et Pro 2.La production d’Orient du Py est encore jeune mais elle est très remarquée en concours de modèle et allure. Pour Thierry Lucas : « Orient a confirmé voire dépassé nos attentes en tant que père. Ses poulains ont de grandes encolures et de bons bouts de devant. Il produit plus chic que lui et apporte étendue, harmonie et rayons. Lui-même n’a pas un trot exceptionnel mais ses produits trottent très bien, c’est un élément à prendre en compte ». Des produits d’Orient du Py se sont bien vendus à Pompadour et Deauville.Après avoir été tête de liste de sa génération à 5 ans pendant les trois quarts de la saison, Quenelle du Py n’a cessé de confirmer les espoirs placés en elle par ses naisseurs. Classée sur 1,35 m face aux vieux à 6 ans avec Marie Robert, elle sera au prix sur 1,40 m à 7 ans puis sur 1,45 m à 8 ans. Cette année à 9 ans avec Olivier Robert elle s’est notamment classée quatrième du Grand Prix 1m50 du Grand National de Lure (52 partants) et neuvième du Gp CSI3* 1,50 m de Lisbonne. Une très bonne jument qui ne devrait sans doute pas s’arrêter là. Les très bons chevaux sont rarement simples mais Quenelle du Py semble avoir franchi un cap cette année et elle ne cesse de s’affirmer.Petit à petit l’élevage « du Py » s’affirme comme l’une des références du Sud Ouest. Les performances d’Orient du Py et Quenelle du Py valorisent le travail de leurs naisseurs mais également le stud-book Anglo-Arabe et la région dont ils sont originaires. Les générations à venir ne manqueront pas de fournir d’autres sujets d’un tel calibre pour le plus grand plaisir de la famille Lucas.Suivez l’actualité de l’élevage du Py sur www.elevagedupy.fr Dominique Fabre Les poulinières de l’élevage du PyJolie Feradie est une Anglo-Arabe indicée 165 en CSO sous la selle de Bernard Sainsardos. Son père (Jolie Mars, Anglo Course), son grand père (Garde Cœur Pur Sang) et son arrière grand père (Pancho II, Anglo Course) ont tous gagné en course et produit des internationaux en sport. Le croisement de la bouillonnante et délicate Jolie Feradie semble opportun avec le très sérieux Orient du Py qui a également amélioré le modèle en apportant harmonie et épaisseur.Accroche Coeur du Py est une grande pouliche selle-français saillie à trois ans par Dollar de la Pierre. Cette fille de Lagon de l’Abbaye est la sœur utérine de Iasos des Isles (performer sur 1m40 en Italie, deux fois champion Pro 2 d’Italie) et de Jasmina du Py (championne d’Italie 3ème catégorie CSO). Elle apporte les courants de sang de J’Tadore et Grand Veneur sur une souche AQPS Vendéenne.Apriori du Py est une Anglo de Croisement saillie à trois ans par Jarnac. Cette très belle fille d’Olala de Buissy est issue d’une famille qui ne produit que des modèles sérieux et typés. Sa mère (Jalienny x Arlequin x Dionysos II) est une sœur de Jackpot du Fenaud ICC 133, Liliade du Fenaud ICC 154, Omega du Fenaud ICC 144, Revangika du Fenaud ICC 130…Mam’zelle de Buissy  est une Anglo-Arabe au modèle et au papier remarquables (Ryon d’Anzex x Phosph’Or x Campoamor). Sa grand-mère, sœur utérine de Nere ISO 130, fut une bonne gagnante en classe A CSO avant de donner la bonne Llouba de Petra ISO 130. Cette famille a également produit La Vie du Fraigneau ISO 161 (CSI-W avec Jessica Kürten) et Johane du Palet ISO 159. Achetée à 5 jours chez Cendrine Dutrait, Mam’zelle ne décevra pas en produisant directement Quenelle du Py qui tourne en Grand Prix 1m50 avec Olivier Robert. Saillie par Flamenco de Semilly elle est suitée d’un très bon produit d’Orient du Py.Kenza du Py est une Anglo-Arabe à l’histoire peu banale. Née à l’élevage du croisement d’une fille de Pancho II qui sautait avec Prima d’Or (gagnant en course puis performer en CSIO), Kenza du Py montrait de la qualité en liberté. Elle fut saillie par le chef de race Quatar de Plapé avant d’être revendue par manque de place. Entre temps le produit, Orient du Py, se révélera au dessus du lot tandis que sa mère faisait le bonheur d’amateurs en concours. Après presque une décennie de négociations Kenza du Py est revenue chez ses naisseurs, Romain Lucas et son épouse Soizic ayant finalement réussi à en faire l’acquisition au terme d’interminables tractations ! Son seul produit ayant prouvé sa qualité elle est saillie par le très fertile Ogrion des Champs avant de tenter de produire le propre frère ou la propre sœur d’Orient du Py dans l’avenir.
Créé dans les années 80 par Thierry et Sylvie Lucas avec un objectif clairement qualitatif, l’élevage du Py s’est développé autour de deux ou trois naissances annuelles. Malgré des effectifs volontairement restreints l’élevage ne manque pas de références comme Orient du Py (AA, Quatar de Plape x Prima d’Or, Gp 1,50m), Quenelle du Py (AA, Tresor du Renom x Ryon d’Anzex, FP 1,50m) et Tip Top du Py (SF, Lauxley de Breve x J’Tadore, très remarquée dans les 6 ans en Bretagne). Installé depuis quelques années en Lot-et-Garonne, l’élevage du Py monte progressivement en puissance avec cinq poulinières en 2013. ACTU Py_Quenelle_du_Py_et_Olivier_Robert_à_LureER
ACTU Py_Orient_présenté_à_St_Lo_par_son_cavalierACTU Py_thierry-et-sylvie-lucas-1Photo 1 sur 3

Fils d’un vétérinaire, Thierry Lucas a toujours eu des chevaux mais c’est l’entrée en sport étude de sa fille qui lui a « remis le pied à l’étrier » dans les années 90. Céréalier alors installé dans l’Aude, il crée un élevage de toute pièce à partir de mères insuffisantes. Le tir sera rapidement rectifié et la sélection des reproductrices est à présent drastique. Sa femme et deux de ses quatre enfants sont aussi « mordus » que lui. En particulier Romain le dernier-né de la fratrie, qui est ingénieur agronome. Installé en Bretagne et récemment marié avec une cavalière, c’est un véritable passionné d’élevage.

Des objectifs de sélection clairs

Dans un premier temps orienté sur le Selle Français, l’affixe du Py s’est progressivement Anglo-Arabisé avec les succès de Quenelle et Orient, tous deux performers au niveau 1m50. Les poulinières Anglo-Arabes de l’élevage alternent entre croisement et production dans leur stud-book.
Eleveur dans l’âme Thierry Lucas souhaite produire « de beaux chevaux qui font plaisir à leur cavaliers. Tout le monde rêve de sortir des chevaux de haut niveau mais c’est la cerise sur le gâteau, cela vient ou pas mais il faut de la chance pour y arriver. Je crois que produire régulièrement de beaux modèles pour sauter 1,40 m est déjà un bel objectif ».
Pour cela il insiste sur l’importance « de la sélection des mères qui doivent être belles et bien nées. Ensuite il faut travailler ses souches, c’est un travail de longue haleine avec des hauts et des bas. J’ai toujours aimé les chevaux dans le sang et je suis très attaché au sang Anglo-Arabe ».
Très attaché au sang français en général, Thierry Lucas « regrette que l’élevage français tourne autour d’une poignée d’étalons, ce qui réduit considérablement la diversité génétique qui est nécessaire pour pouvoir atténuer les défauts apportés par les uns et les autres. Beaucoup de bons étalons français ne font qu’un dixième des saillies que la qualité de leur production devrait leur octroyer. Par le passé je n’ai pas hésité à utiliser des étalons qui n’étaient alors pas à la mode comme Olala de Buissy, Lauxley de Breve, Ogrion des Champs, Tresor du Renom… et je continue à aller à des reproducteurs en qui je crois, qu’ils soient à la mode ou non. Quand on y croit on fonce !».
De même les Lucas n’hésitent pas à investir dans la valorisation de certains poulains auxquels ils croient. Ils ont longtemps confié leur production à Marie et Olivier Robert. Conscients des limites du marché dans le Sud Ouest, ils travaillent à présent avec Christophe Le Garrec qui évolue en Bretagne car « Le marché est plus développé dans l’Ouest ».
Les produits de l’élevage du Py sont très régulièrement aux prix en concours d’élevage. Pour arriver à cette performance Thierry  Lucas « Passe beaucoup de temps avec les chevaux. Le temps passé au quotidien avec les poulains est du temps gagné pour la suite, en particulier avec les plus compliqués. Nous avons peu de chevaux pour pouvoir nous en occuper soigneusement. C’est un travail collectif. Notre déménagement en Lot-et-Garonne fut l’occasion de créer des installations pour un bon petit élevage avec un barn de dix boxes, trois stabulations, une carrière en sable de 40 mètres sur 55 avec éclairage, un rond d’havrincourt, une piste de galop et une dizaine de paddocks et herbages de plusieurs hectares ». La famille Lucas propose un service de pension dans ses remarquables installations. 

Orient et Quenelle, porte-drapeaux de l’élevage du Py

Sérieux et appliqué en épreuves, avec du galop et les moyens pour sauter 1,50 m, Orient du Py est l’étalon maison de la famille Lucas. Monté par Nicolas Ravaut à 4 et 5 ans, il évoluera avec Marie Robert de l’âge de 6 ans jusqu’à ses 9 ans âge auquel il passera sous la selle d’Alexis Gauthier puis Christophe Le Garrec. Meilleur Anglo de sa génération à 4 ans il sera un bon finaliste à 6 et 7 ans. Avec Marie Robert et  Christophe Le Garrec il s’est classé au niveau 1,50 m. Il fut également dixième du Championnat Pro 1 avec le cavalier Breton sous la selle duquel il vient d’enchaîner 10 sorties successives dans l’argent au niveau Pro 1 et Pro 2.
La production d’Orient du Py est encore jeune mais elle est très remarquée en concours de modèle et allure. Pour Thierry Lucas : « Orient a confirmé voire dépassé nos attentes en tant que père. Ses poulains ont de grandes encolures et de bons bouts de devant. Il produit plus chic que lui et apporte étendue, harmonie et rayons. Lui-même n’a pas un trot exceptionnel mais ses produits trottent très bien, c’est un élément à prendre en compte ». Des produits d’Orient du Py se sont bien vendus à Pompadour et Deauville.
Après avoir été tête de liste de sa génération à 5 ans pendant les trois quarts de la saison, Quenelle du Py n’a cessé de confirmer les espoirs placés en elle par ses naisseurs. Classée sur 1,35 m face aux vieux à 6 ans avec Marie Robert, elle sera au prix sur 1,40 m à 7 ans puis sur 1,45 m à 8 ans. Cette année à 9 ans avec Olivier Robert elle s’est notamment classée quatrième du Grand Prix 1m50 du Grand National de Lure (52 partants) et neuvième du Gp CSI3* 1,50 m de Lisbonne. Une très bonne jument qui ne devrait sans doute pas s’arrêter là. Les très bons chevaux sont rarement simples mais Quenelle du Py semble avoir franchi un cap cette année et elle ne cesse de s’affirmer.
Petit à petit l’élevage « du Py » s’affirme comme l’une des références du Sud Ouest. Les performances d’Orient du Py et Quenelle du Py valorisent le travail de leurs naisseurs mais également le stud-book Anglo-Arabe et la région dont ils sont originaires. Les générations à venir ne manqueront pas de fournir d’autres sujets d’un tel calibre pour le plus grand plaisir de la famille Lucas.
Suivez l’actualité de l’élevage du Py sur www.elevagedupy.fr

Dominique Fabre


Les poulinières de l’élevage du Py

Jolie Feradie est une Anglo-Arabe indicée 165 en CSO sous la selle de Bernard Sainsardos. Son père (Jolie Mars, Anglo Course), son grand père (Garde Cœur Pur Sang) et son arrière grand père (Pancho II, Anglo Course) ont tous gagné en course et produit des internationaux en sport. Le croisement de la bouillonnante et délicate Jolie Feradie semble opportun avec le très sérieux Orient du Py qui a également amélioré le modèle en apportant harmonie et épaisseur.
Accroche Coeur du Py est une grande pouliche selle-français saillie à trois ans par Dollar de la Pierre. Cette fille de Lagon de l’Abbaye est la sœur utérine de Iasos des Isles (performer sur 1m40 en Italie, deux fois champion Pro 2 d’Italie) et de Jasmina du Py (championne d’Italie 3ème catégorie CSO). Elle apporte les courants de sang de J’Tadore et Grand Veneur sur une souche AQPS Vendéenne.
Apriori du Py est une Anglo de Croisement saillie à trois ans par Jarnac. Cette très belle fille d’Olala de Buissy est issue d’une famille qui ne produit que des modèles sérieux et typés. Sa mère (Jalienny x Arlequin x Dionysos II) est une sœur de Jackpot du Fenaud ICC 133, Liliade du Fenaud ICC 154, Omega du Fenaud ICC 144, Revangika du Fenaud ICC 130…
Mam’zelle de Buissy  est une Anglo-Arabe au modèle et au papier remarquables (Ryon d’Anzex x Phosph’Or x Campoamor). Sa grand-mère, sœur utérine de Nere ISO 130, fut une bonne gagnante en classe A CSO avant de donner la bonne Llouba de Petra ISO 130. Cette famille a également produit La Vie du Fraigneau ISO 161 (CSI-W avec Jessica Kürten) et Johane du Palet ISO 159. Achetée à 5 jours chez Cendrine Dutrait, Mam’zelle ne décevra pas en produisant directement Quenelle du Py qui tourne en Grand Prix 1m50 avec Olivier Robert. Saillie par Flamenco de Semilly elle est suitée d’un très bon produit d’Orient du Py.
Kenza du Py est une Anglo-Arabe à l’histoire peu banale. Née à l’élevage du croisement d’une fille de Pancho II qui sautait avec Prima d’Or (gagnant en course puis performer en CSIO), Kenza du Py montrait de la qualité en liberté. Elle fut saillie par le chef de race Quatar de Plapé avant d’être revendue par manque de place. Entre temps le produit, Orient du Py, se révélera au dessus du lot tandis que sa mère faisait le bonheur d’amateurs en concours. Après presque une décennie de négociations Kenza du Py est revenue chez ses naisseurs, Romain Lucas et son épouse Soizic ayant finalement réussi à en faire l’acquisition au terme d’interminables tractations ! Son seul produit ayant prouvé sa qualité elle est saillie par le très fertile Ogrion des Champs avant de tenter de produire le propre frère ou la propre sœur d’Orient du Py dans l’avenir.

12/09/2013

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