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Stéphanie Ferrette enseigne l’équitation en Chine

  • Stéphanie (2e à gauche) et son équipe chinoise
    Stéphanie (2e à gauche) et son équipe chinoise
Stéphanie Ferrette avait envie de voyage. Elle a quitté son centre équestre à Beaumont-Pied-de-Boeuf dans le sud de la Sarthe pour rejoindre la Chine où elle enseigne l’équitation.


L’Union Nationale Interprofessionnelle du Cheval (UNIC), basée au Mans, est un organisme qui se charge de promouvoir l’équitation et l’élevage français à l’étranger. Grâce à une convention signée entre la Fédération Française d’Equitation et la Chinese Equestrian Association, son homologue chinois, un programme a été mis en place, il y a près de 3 ans. Il porte notamment sur la transmission du dispositif de formation des cavaliers (Galops) et des professionnels, et de son adaptation éventuelle au contexte chinois.


C’est en rencontrant Jean-Yves Camenen en charge du programme chinois à l’UNIC que Stéphanie Ferrette a eu cette envie d’évasion.


« Lors de notre première rencontre, il me proposait deux postes, un en Chine et un en Egypte. Ma curiosité m’a poussée vers la Chine, même si on m’a très bien expliqué la différence culturelle énorme, et leur niveau très bas de structuration de l’enseignement et de leur vision du milieu équestre. Il n’y a quasiment pas de cours collectifs, car les Chinois ne comprennent pas le fait de partager un enseignant. Ils pensent qu’ils ne progressent pas et que l’enseignant ne peut pas suivre en même temps plusieurs élèves dans un cours ».


C’est à Nanjing dans l’est de la Chine que Stéphanie Ferrette débuta sa mission de transmettre son savoir équestre. Mais après deux mois, et en accord avec l’UNIC et la correspondante chinoise, Stéphanie rejoint Chengdu, dans le sud-ouest. « La structure à Nanjing n’était pas prête encore, point de vue des chevaux et du personnel. Par contre à Chengdu, le club est implanté, je forme les coaches et les chevaux et j’aide dans le choix des futurs achats. Je reste très liée à l’UNIC et à la Fédération Française, car les Chinois disent oui, mais bien souvent suivent leurs idées. Ils ont beaucoup d’idées et mettent en place des actions flash, mais ne travaillent pas sur le long terme » expliquait Stéphanie.


« Les chevaux chinois ressemblent à de gros poneys de grande taille, d’autres sont des réformés de courses, sinon ils sont importés d’Europe ».


Avec son seul jour de repos par semaine, Stéphanie commence à découvrir un pays aux contradictions nombreuses et aux paysages magnifiques.


Malgré la barrière de la langue, la monitrice a en permanence une interprète avec elle pour traduire les termes techniques d’équitation. Même si elle avoue avoir des moments difficiles parfois, elle n’a pas l’intention de revenir et compte bien profiter pleinement de cette expérience atypique.


16/02/2017

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