Paroles de cavalière : Marie Giacomelli

Le hunter et vous, c’est une grande histoire n’est-ce pas ?

Tout à fait ! A 24 ans, j’ai passé mon monitorat et c’est à ce moment-là que j’ai découvert le hunter grâce notamment à Annick Faivre qui était ma tutrice de formation. Elle m’a permis de concourir pour la première fois en hunter. Depuis, je n’ai jamais quitté la discipline. J’ai été juge de hunter, puis présidente de la Lorraine hunter et je suis aujourd’hui vice-présidente de la grande région. 

La discipline sera présente à l’Open Amateur en juillet prochain. Que pensez-vous de ce nouveau format réunissant quatre disciplines ? 

Je trouve que le fait de mélanger le dressage avec le jumping, le complet et le hunter est une très bonne idée. Il est vrai qu’on assiste souvent à d’importantes manifestations autour du cso ou du complet, en parlant du dressage comme une discipline trop personnelle, et le hunter reste presque secret. J’espère que ce nouveau format va permettre aux cavaliers de cso de se rendre compte par exemple que le hunter ne se résume pas à monter en équilibre, que le dressage des chevaux est tout aussi important que le saut en lui-même. Certes, nous sautons moins haut qu’en jumping, mais les parcours sont beaucoup plus techniques parfois.

Allez-vous y participer ?

Malheureusement non, car je me suis blessée il y a un mois. Je ne remonterai pas à cheval avant l’an prochain mais cela s’enchaîne finalement bien car mon cheval, Friends des Lotus,  aura 7 ans l’an prochain et il aura emmagasiné deux années de travail avec Mathieu Schmitt. C’est un Selle Français que je n’ai pas eu le temps de travailler comme il faut du fait du Covid. C’est la raison pour laquelle nous ne sommes pas vraiment au point. J’aimerais participer à nouveau au Challenge Grand Est mais aussi aux championnats de France l’année prochaine. Friends aura alors 8 ans et il sera prêt pour courir en Amateur 2 voire Amateur 1 tout en participant en épreuve de saut d’obstacles pour garder le rythme car les épreuves de hunter se font rares dans notre région.

A. D.