- Toute l’actualité du cheval et des sports équestres

Staut, Robert, De Balanda : ils ont dit

CSI*** Nantes (44) 27 janvier Kevin Staut : « Je vise les 25 premiers mondiaux »Comment s’annonce votre piquet de chevaux ?Plutôt bon car je possède toujours Kraque Boom. Xavier Marie a racheté tous les chevaux de mes autres propriétaires
et quelques autres comme Jo de Labarde (Quat’Sous), Gastronom Z (Carthago Z), Pin Ball 4 (Pinnochio), Rareté (Animo) et Ophélia (Cassini II).

2007 a été importante dans votre carrière (Europe, Coupe des Nations, etc.) Comment l’avez-vous vécu et quels sont vos objectifs pour cette saison ?

C’est vrai que 2007 a été une très belle année pour moi, même si nous n’avons pas réalisé les performances souhaitées, comme au championnat d’Europe. Nous avons été très bien protégés et les médias ne nous ont pas attaqués personnellement, j’ai trouvé cela positif ! Ces contre-performances favorisent les échanges d’idées par des stages comme ceux avec Gilles Bertand de Balanda.

C’est aussi le moment de trouver des sponsors. C’est maintenant que nous avons besoin de leur aide et pas un mois avant les Jeux si on avait été qualifié ! C’est dans les moments difficiles que nous avons le plus besoin de soutien.

Pour parlez de l’avenir, à court terme je souhaite être à la fin de la saison prochaine dans les 25 premiers mondiaux. Je suis aujourd’hui 52e. Et à long terme, c’est-à-dire d’ici quatre à cinq ans, je vise le Top Ten !

Comment se passe l’entente avec Xavier Marie, la gestion des chevaux au Haras des Hus ?

Avec Xavier Marie, ça se passe très bien car nous nous disons clairement ce que nous pensons. Cela me permet de mettre mon activité communication en avant et cela lui fait une belle vitrine de haut niveau ! Je ne suis pas encore installé au haras, j’emménagerai en mars. En ce qui concerne les jeunes chevaux, c’est Yoann Le Vot qui s’en charge. Il a l’expérience car il a beaucoup voyagé, et nous nous entendons bien.

Michel Robert : « Remonter dans le classement mondial »

Que pensez-vous de ce concours dont vous êtes le parrain ?

L’an dernier à Amsterdam, le concours m’a déplu. Quand on m’a proposé de parrainer ce concours, j’ai tout de suite accepté et je ne suis pas déçu ! C’est un concours qui mérite plus qu’un trois étoiles. L’organisation, la piste, l’accueil, tout est très bon.

Quel est votre piquet pour 2008 et quels sont vos objectifs ?

L’an prochain, je vais principalement me consacrer aux CSI***** ! J’ai ouvert mon piquet de chevaux en obtenant Kronos d’Ouilly et je conserve Koro d’Or et Galet d’Auzay. Avec Koro et Galet, je vais continuer à faire les GP. Koro d’Or, issu du bel Elf d’Or, me satisfait au mieux : il est extraordinaire, me montre toujours plus d’envie et a un mental fantastique. De toutes ses qualités, je retiendrais l’énergie et le style ! En 2007, je n’ai pas fait de Coupe des Nations et c’est la première année depuis vingt ans que ça arrive. Cette saison, je devrais, si tout se passe bien, participer à environ trois Coupe des Nations ! Mon objectif principal est de remonter dans le classement mondial.

De Balanda : « Préparer l’avenir »

Quels sont les objectifs pour l’équipe de France cette année ?

Relégués en Ligue 2, notre objectif principal est de gagner cette Ligue 2, donc d’aller sur des CSI-O le plus possible. L’autre objectif important est de remonter dans le classement mondial pour être invités sur les plus grands concours !

Vous avez mis en valeur des jeunes comme Kevin Staut. Parlez-nous de cette politique...

Ma décision pour les Europe a été critiquée, je le sais, mais c’est je pense un choix judicieux. Aujourd’hui nous sommes dans un tournant difficile, mais si je fais le choix de ne sélectionner que des cavaliers d’expérience au détriment des jeunes comme Kevin, arrivera une époque où les ‘‘vieux’’ arrêteront les gros événements et nous n’aurons plus aucun cavalier, ce qui serait encore pire !

Il faut continuellement préparer l’avenir : mettre ensemble deux cavaliers expérimentés avec trois jeunes ou inversement, deux cavaliers jeunes avec trois cavaliers expérimentés. C’est en se forgeant que l’on devient forgeron. Un gamin comme Thomas Rousseau, j’ai envie de le mettre sur le circuit de haut niveau rapidement, mais ses chevaux manquent un peu d’expérience à se niveau pour le moment.

Propos recueillis par Marie Thouanel

31/01/2008

Actualités régionales