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Reprise à Glatigny : satisfaction générale

  • Festival du Hamel/laetitia mailly
    Festival du Hamel/laetitia mailly
Jean-Christophe Chiarotto, président du concours et son équipe ont parfaitement géré la situation pour cette reprise des concours jeunes chevaux dans le Grand-Est. Il nous donne ici son sentiment

L’instauration des mesures sanitaires est-elle compatible avec vos activités ? 

Cela s’est très bien passé car le protocole S.H.F. est très bien fait et très détaillé, poste par poste.

La mise en place a été assez aisée, car nous avons l’habitude d’organiser des concours.

Le fait qu’il n’y ait pas de public n’est honnêtement pas gênant dans les concours Jeunes

Chevaux, en semaine.

On a mis en place le live. Du coup, les gens qui ne pouvaient pas venir pouvaient, quand même regarder leurs chevaux. C’est le fait d’interdire aux gens qui fait que ça les embêtait un peu de ne pas pouvoir venir.

Concrètement, par rapport à ce qu’on a comme population d’habitude, il n’y a pas une grosse différence.

Quelles conséquences ont-elles au niveau financier et d’organisation ? 

C’est un surcout parce que forcément, avec les personnes à l’entrée et sur 4 jours, les frais ne sont pas les mêmes. Du coup, c’est sûr que ce n’est pas une opération financière intéressante. La buvette est quasi inexistante. Il n’y a pas beaucoup de rentrées. On pensait tellement qu’il n’y aurait rien que, de toute façon, on était pressé que ça reparte.

Quelles sont vos perspectives pour les concours en général ? 

Nous, c’est notre métier de base d’organiser des compétitions et, en plus, on a une structure avec beaucoup de jeunes chevaux. On était donc demandeur aussi de pouvoir redémarrer.

Les jeunes chevaux ont les a toujours faits pour la filière, mais c’est un ensemble avec les concours Club, Amateur et Pro.

A priori, on a prouvé qu’on arrivait à redémarrer les compétitions en respectant les protocoles donc tout le reste devrait reprendre fin Juin.

Tous les concours qu’on n’a pas pu faire en début de saison vont pouvoir être fait cet été avec l’annulation de Lamotte. On a une clientèle qui nous appelle et nous demande quand ils vont pouvoir refaire du concours.

Pour les épreuves Clubs et Poneys, on ne sait pas trop si les clubs vont être demandeurs. On

risque de remettre en place fin-juin un concours Club pour remettre en route la machine.

Normalement mi-Juillet, on devrait reprendre les concours Pro et Amateur.

Quelles sont les conséquences sur la préparation des jeunes chevaux ? 

C’est un peu bizarre car on est au mois de juin et on devrait donc être en pleine saison des Jeunes Chevaux. Mais là, c’est le 1er concours et on a vu des chevaux de 4 ans, par exemple, qui étaient vraiment assez timides. On voyait que c’était leurs premiers parcours.  Les 5 ans le sont encore un peu également.

Dans les 6 ans, on a déjà vu des chevaux plus aguerris. Il y avait également des 7 ans qui étaient intégrés, on avait l’impression que c’était vraiment de la compétition. 

Cette année va être une année charnière un peu difficile. Il y a quand même beaucoup de 4 ans qui sont déjà retournés au champ.

Et l’année prochaine, il y aura beaucoup de 5 ans qui vont être un peu délicats, un peu verts. La S.H.F. et les organisateurs vont s’adapter. Tout va être un peu décalé.

C’est pour ça qu’il était hyper important que ces chevaux-là puissent redémarrer mi-saison. Dans l’Est, on n’a pas trop d’indoor et de circuits d’hiver, donc c’était important pour faire une demi-saison, à défaut d’une saison complète.

Pensez-vous que le monde équestre en général a été impacté ? 

Nous, on va être à au moins 40% de pertes par rapport à l’année dernière.

Les structures écuries de propriétaires n’ont pas forcément été impactées à l’instant T.

L’ensemble de la filière est forcément touché, mais on ne sait pas du tout comment ça va se

passer. Moi, je crains l’hiver prochain qui va être long et dur à passer.

Allez-vous participer au mouvement des stages Solidarité ? 

On va le faire avec Philipe Poulet qui organise beaucoup de stages dans la région. On s’est appelé naturellement il y a un mois en se disant qu’il fallait qu’on fasse quelque chose. 

Je mets à disposition toutes les installations et lui met en place son savoir-faire. Et on va essayer, avec des partenaires, de faire une tombola solidaire pour aider les clubs locaux qui sont vraiment dans le besoin.

 

Martin Geeraert, cavalier aux Ecuries Baptiste Delorme

Quelles ont été les conséquences du confinement sur votre activité professionnelle ? 

Au final, on ne peut pas dire qu’on a eu de problèmes pratiques, puisque nous avons la chance de pouvoir aller travailler correctement pour sortir les chevaux tous les jours.

Mais il y a eu des problèmes par rapport au commerce avec les frontières qui ont fermé.

Après, en soi, ça a même été un plus pour attaquer la saison maintenant. les chevaux sont plus prêts que les années précédentes, surtout par rapport aux 4 ans.

Ça ne vous passe pas de problème que la saison soit écourtée ? 

On n’a perdu que 3 ou 4 concours. Ce n’est pas donc pas

un gros problème, même si les chevaux ont pris un peu de retard dans leur expérience.

Au niveau du commerce ?

On travaille surtout au niveau européen et, là, c’est plutôt fermé. Nous n’organisons pas de stages et n’avons pas de propriétaires en pension.

Nous avions donc la meilleure configuration et nous avons donc pu continuer plutôt sereinement.


Jean Michel Gaspard

Quel impact a la situation actuelle sur votre activité ?

En effet, on a déjà la chance que ça reparte. Je trouve que les gens ont bien joué le jeu avec les masques, le gel, les gants au paddock. Et on en avait besoin. Economiquement, c’est important.

Qu’en est-il au niveau de l’entrainement et du commerce de vos chevaux ?

Les chevaux ne sont pas vus, les gens ne pouvaient pas se déplacer. Nous avons pu continuer à les entraîner correctement. Le plus gros problème était le fait qu’on ne puisse pas bouger. J’ai eu une baisse de 60% de mon chiffre au mois d’Avril.

Les gens sont prêts à revoir les chevaux. iI y a une course pour trouver des chevaux. Ça va

repartir, mais on ne va pas rattraper le temps perdu.

Les plus gênés étaient les clients car ils n’ont pas pu venir monter les chevaux ni même les voir. Ils reviennent doucement. Ce qui les intéresse, c’est le sport etl’adrénaline. C’est important que les compétitions amateurs et pros reprennent.

L’inquiétude est que l’épidémie reparte en octobre, comme la grippe.

Il faut que les gens respectent les règles sanitaires. 

Propos recueillis par AD

06/06/2020

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