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Michel Hécart : « C’est la conjugaison de tout ça »

  • Hécart champion de France en 2012 (© ER)
    Hécart champion de France en 2012 (© ER)
Michel Hécart, naisseur et propriétaire de la fabuleuse Caracole de la Roque répond à quelques questions à notre micro.

Parlez-nous de Caracole de la Roque ?
« Comme tous les chevaux chez nous elle a commencé tout doucement, elle a fait très très peu de concours et a elle a vraiment commencé à sauter en épreuve 135cm-140cm il y a un an lorsqu’elle en avait 9. Elle avait donc beaucoup de retard comme tous nos chevaux mais elle était très bien dans sa tête. Elle est de très grande qualité, extrêmement courageuse, extrêmement respectueuse. C’est une jument de concours qui a beaucoup de sang et qui est facile à monter dans le sens où elle veut toujours y aller. Évidemment il faut un cavalier un peu expérimenté parce qu’elle a beaucoup d’énergie mais ça fait souvent partie des qualités de ce type de chevaux ».

Pourquoi ce choix de commencer la compétition à 9 ans ?
« Parce que je trouve que les concours jeunes chevaux ça n’a pas d’intérêt palpitant. Puis quand ce sont des chevaux qu’on veut garder c’est différent. Évidemment si on veut les vendre il faut les montrer assez tôt, mais ce n’était pas notre objectif. Donc quelque part on va à la vitesse des chevaux, on les emmène un peu en tournée au Portugal ou en Espagne. Ils font un peu de concours mais on attend qu’ils aient un âge sérieux pour commencer à sauter des belles épreuves. Ils font des petits concours d’entraînements autour de la maison, des 120/130 puis quand ça commence à aller à 7-8 ans on les emmène en tournée où ils font un peu plus de formation pour rattraper leur retard. Du coup, niveau santé et physique ils sont solides. Les chevaux grandissent jusqu’à 7 ans donc quelque part il ne faut pas aller trop vite. En revanche il faut les éduquer. Donc Caracole a suivi ce cursus, parfois on fait différemment avec certains chevaux mais en général c’est comme ça que ça se passe ».

Pourquoi Julien Epaillard ?
« Je l’ai confiée à Julien parce qu’on est amis depuis longtemps, je le fais régulièrement avec d’autres chevaux. Cette jument avait besoin d’aller chez un cavalier qui courait dans le très haut niveau parce qu’elle avait le potentiel pour le faire. Ce potentiel, je l’ai su tout de suite. Mais après il faut être avec elle et là c’est le pilote qui est exceptionnel, puis il faut avoir aussi un peu de chance. C’est la conjugaison de tout ça, un cheval exceptionnel, un pilote exceptionnel, un peu de chance et voilà. Mais ce sont des choses qui n’arrivent jamais, ce qui s’est passé avec Julien. On est des chanceux d’avoir mis le couple ensemble ».

L’avenir pour Caracole ?
« Je n’en ai aucune idée. C’est une jument qui sera de toute manière vendue, on y est bien obligés pour pouvoir continuer à faire ce métier-là. Des projets à long terme on n’en fait pas. Pour l’instant elle va sauter à Madrid, à Genève, et après on verra bien. Avec les chevaux on a toujours des projets, des idées et on n’arrête pas de les modifier parce qu’il faut aller à leur vitesse. Pour l’instant on avance comme ça ».

Propos recueillis par Francesca Pamart

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