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Medhi Hamiche, la jeunesse et le talent

Installé dans l’Ain depuis environ cinq ans, Medhi Hamiche, 27 ans, explose depuis deux ans. Et la saison 2008 se présente bien pour lui.Il faut avoir une certaine dose de témérité - et de courage - pour se mettre à son compte à 22 ans. Photo 1 sur 1
C’est ce qu’a fait Medhi Hamiche, tout juste sorti de sa formation équestre. Le jeune homme n’est pas même issu d’une famille consacrée au cheval. Cependant, son père, ancien jockey, a bien dû lui passer un petit virus, petit virus devenu grand lorsqu’à 13 ans il commence à monter grâce à un copain qui l’emmène voir des chevaux. Il se passionne et s’engage à fond dans cette voie. Il obtient son Galop 7 à 14 ans, soit un an après avoir débuté !

Il travaille ensuite avec Jean-Claude Gauthier et débute la compétition en concours complet, tout en continuant ses études. Il réussit un Deug de Staps (Sciences et techniques des activités liées au physique et aux sports) et passe son monitorat dans la foulée. Il part ensuite compléter sa formation chez Roger Yves Bost puis revient s’installer dans l’Ain, à Chanoz-Chatenay (près de Neuville-les-Dames), sa famille résidant à Lyon. Il monte sa propre écurie sur six hectares de terrain, avec douze boxes, aujourd’hui tous pleins.

Ses chevaux

Medhi en possède deux et demi... Depuis deux ans, ses résultats se situent régulièrement en haut des classements que ce soit avec Liebe Sea, une 9 ans par Trophée du Rozel, en co-propriété avec André Massot. « Elle est très bien en B1 et franchi 1,40 m à l’aise » confie Medhi. Kathy des Moitiers, une 10 ans par Timorrak des Iles*HN, est de la même veine. Il compte également sur Louksor de Crécy, hongre de 10 ans par Tarzan de Beaulieu*HN né chez et appartenant à Henry-Gerard Bouquillard, qu’il prépare pour sa cavalière.

Il travaille beaucoup de jeunes chevaux et s’occupe également de jeunes cavaliers, parmi lesquels Yann Llopis, 17 ans, qui a participé au championnat de France junior l’an passé et qui vient de prendre sa licence pro.

« Les premières années n’ont pas été faciles, confie Medhi, même si j’ai reçu un bon accueil des professionnels de la région. Mais je commence à être connu et je fais un métier passionnant. » Le cavalier admire particulièrement Michel Robert et Markus Henning : ?« Des modèles ! ». Il prend plaisir à amener les chevaux délicats à se donner. « Si le cavalier prend du plaisir, le cheval aussi. » Et apparemment, le plaisir dans le travail devient payant : Medhi Hamiche s’éclate et éclate aussi sur les terrains.

F. M.-L.

09/05/2008

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