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Les bonnes pratiques de la chasse à courre

  • La formation aux bonnes pratiques s’est déroulée à Sillé-le-Guillaume
    La formation aux bonnes pratiques s’est déroulée à Sillé-le-Guillaume
  • Pour la petite histoire, Jean-François Lescop (notre photo coll privée) montait une certaine Quenotte par Lurioso et Vestale du Bois Margot x Landau à la chasse. Cette Quenotte fut la mère entre autres de Cor de la Bryère, étalon le plus célèbre du monde   mais aussi de Friday gagnant en Grand Prix avec un bouton de l’équipage !
    Pour la petite histoire, Jean-François Lescop (notre photo coll privée) montait une certaine Quenotte par Lurioso et Vestale du Bois Margot x Landau à la chasse. Cette Quenotte fut la mère entre autres de Cor de la Bryère, étalon le plus célèbre du monde mais aussi de Friday gagnant en Grand Prix avec un bouton de l’équipage !
Antoine Sinniger, ex-directeur communication et développement à Saumur puis directeur du Pôle International du Cheval à Deauville par ailleurs membre de la commission du cheval à la société de Vènerie et président de la commission Vènerie à la FFE avait organisé avec Antoine Gallon, directeur commercial à la société de Vènerie, une formation cheval dernièrement à l’hippodrome de Sillé-le-Guillaume dans la Sarthe.

 

Dans sa démarche d’excellence, la société de Vènerie organise depuis plusieurs années des formations « bonnes pratiques du cheval de chasse dans diverses régions françaises condensées dans une jolie brochure rédigée par Arnaud Gritti, veneur international multimédaillé. Dans la même démarche fut édité « conduite d’un cheval de Vènerie ».

Le colonel Loïc de la Porte du Theil, ex-colonel de la Garde et du Cadre Noir, faisait profiter les stagiaires de son expérience pour l’achat du cheval de chasse. Modèle, race, qualité et défauts divers étaient abordés avec compétence bien sûr mais aussi avec beaucoup d’humour et de gentillesse.

Gérard Blanquet exposait tout ce qui a trait à l’entretien et au bien-être de nos montures (vaccinations, vermifuge, nourriture, détection du « mal-être », etc.).

Arnaud Gritti abordait l’environnement du cheval et les us et coutumes de la chasse à courre.

Laurent Piron, en tant que disciple de Nicolas Blondeau, manipulait avec douceur mais fermeté propre à la méthode de son mentor, un poulain apparemment réformé AQPS. L’embarquement étant le point final de ses démonstrations.

Tout cela fait par petits groupes d’une bonne dizaine de personnes. De nombreux équipages avaient répondu présents et étaient venus avec le « panier » si habituel des après-chasse. La journée se termina par un mini récital de quelques bonnes trompes dont la basse de Laurent Piron nous régala.

La FFE, France Galop, la Société du Cheval Français, ont pris conscience que la grande famille du cheval était beaucoup trop dispersée et envisagent de promouvoir ces actions chacune dans leur domaine mais avec un esprit d’unité, montrant que les animalistes n’ont pas le monopole du bien-être du cheval. Une charte du cavalier-veneur était remise à tous les participants en présence de Jean-François Lescop qui nous recevait sur ses terres en tant que vice-président de la Société des Courses de Sillé-le-Guillaume et maître d’équipage du Saut du Cerf chassant dans la forêt qui l’entoure.
Pour la petite histoire, Jean-François Lescop (notre photo coll privée) montait une certaine Quenotte par Lurioso et Vestale du Bois Margot x Landau à la chasse.
Cette Quenotte fut la mère entre autres de Cor de la Bryère, étalon le plus célèbre du monde, mais aussi de Friday gagnant en Grand Prix avec un bouton de l’équipage !

Est-il nécessaire de rappeler les liens nombreux entre Vènerie et équitation ? Les chevaux de chasse des rois étaient fournis par les écuyers de l’école de Versailles ; le comte d’Aure, le capitaine de St Phalles, furent veneurs, M. Parot père tout comme M. Delaveau père furent piqueurs (prononcer piqueux), Roland de Maillé gagnait tout en tenue de son équipage, Hubert Parot suivait toutes les semaines les chasses à courre en forêt de Fontainebleau avec son olympique Rivage.

J. D.

 

Dans un esprit de cohabitation harmonieuse

La saison de la chasse à courre a repris jeudi 15 septembre pour 390 équipages dans les 70 départements où elle est pratiquée.
Depuis un mois, l’entraînement des 30 000 chiens de vènerie et des 7 000 chevaux les prépare dans les meilleures conditions à cette reprise.
 
« C’est dans un esprit de cohabitation harmonieuse avec l’ensemble des acteurs de la vie rurale que les veneurs reprennent le chemin des bois et des prairies, indique la Société de vénerie dans un communiqué. La vènerie a toujours su s’adapter à son environnement pour assurer sa pérennité. Cet environnement lui est très majoritairement favorable, n’en déplaise à ses détracteurs, car elle constitue, durant six mois et demi dans les régions rurales où elle est pratiquée, un pôle fort d’animation et de rencontre.
 
La société évolue ; le bien-être animal constitue une préoccupation croissante de nos contemporains. Dans ce contexte, les veneurs ont à cœur de faire connaître la part qu’ils prennent au bien-être animal. Leur rôle est très éloigné des clichés que les animalistes véhiculent dans le cadre d’une propagande insidieusement orchestrée, tout entière orientée sur l’émotion au détriment de la connaissance. Une documentation a été conçue pour partager cette connaissance et rétablir quelques vérités : « Vènerie & bien-être animal » est disponible sur simple demande à communication@venerie.fr  ».

 

15/09/2022

Actualités régionales