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Le succès de la Garde Républicaine à Saint-Lô (50)

  • Photos Françoise Langenais
    Photos Françoise Langenais
La garde Républicaine est venue au Pôle Hippique de Saint-Lô, afin de présenter un spectacle grandiose les 7, 8 et 9 octobre. Sur ces trois jours, 110 chevaux et 10 motos ont rythmés plus de 2 heures de spectacle, rassemblant près de 3 000 personnes au total.

Une ouverture « locale »

Vendredi soir et samedi soir, la Garde Républicaine prenait place au Pôle Hippique de Saint-Lô à 21h. Dimanche 9 octobre, c’est près de 1 300 personnes qui ont assisté au spectacle, à 15h30. Le spectacle démarrait par le carrousel des jeunes cavaliers  du centre équestre de Saint-Lô Agglo, (entre 6 et 14 ans) défilant fièrement avec leurs montures, ornés de leur costume aux couleurs de la garde républicaine. 

Les gardes en piste

Vient le tour des grands ; une vingtaine de gardes à cheval équipés de leur lance sont arrivés et ont présenté le fameux « carrousel des lances » très attendu du public. Ce carrousel présente de magnifiques figures comme le moulin, l’escargot, dans une chorégraphie complexe.

Le deuxième tableau de la cavalerie de la Garde Républicaine s’intitulait « Le pas de deux ». Il s’agissait d’une reprise de dressage à deux, ou l’un des chevaux était le fils de Quedro de Paulstra, ancien étalon Selle Français du Haras national de Saint-Lô. Cette reprise était exécutée par l’adjudant Pascal JEAN, champion de France de dressage PRO Elite à Saumur en 2011 sur Pirate de la Ferme et par le maréchal des logis chef Christophe DIXMIER. Commentée le Major Laurençon, la démonstration comprenait des pas de haute école : piaffer, passage, appuyer…

Exercice plus difficile mais pas moins impressionnant, huit tandems ont défilé dans le Hall du Pôle Hippique. Le premier cheval appelé « flèche » était dirigé aux longues rênes par le garde, à cheval sur sa monture appelée « porteur », placé juste derrière.

Le quatrième tableau de la garde consistait en une courte reconstitution historique, intitulé « La maison du Roy » ; douze cavaliers en costume d’époque Louis XV. Six en costume rouge et or représentaient la garde ordinaire du Roy tandis que les six autres, en habit bleu et or, rappelaient la garde municipale de Paris.

Un peu de poésie…

Les nombreux shows de la Garde républicaine ont étés entrecoupés de courts moments de dressage en liberté : Sylvie Willms faisait partie intégrante du spectacle. Championne internationale de dressage, elle a fait évoluer ses dix chevaux sur la piste. Sensualité et volupté caractérisent bien ses deux passages sur la piste ou l’on pouvait admirer une réelle cohésion et un amour débordant de la dresseuse envers ses chevaux.

Et de l’humour aussi !

Après un entracte d’une vingtaine de minutes, les poneys de la garde républicaine ont apporté un peu d’humour avec leur reprise à plusieurs ou encore la démonstration des pas de haute école, copiant mot pour mot l’attirail des gardes républicains. Une autre manière de (re)découvrir les équipements de nos gardes Républicains.

Sans oublier la fanfare

La fanfare de la garde républicaine accompagnait les nombreux carrousels mais c’est surtout les corps de chasse qui ont eu un grand succès auprès du public. Les trompes de chasses du régiment de cavalerie de la Garde républicaine sont sous la direction du major Benoist Pipon et associées notamment à la maison du Roy. 

Le carrousel mixte, tableau final

C’est une des dernières formations de la Garde républicaine, créée en 2013 à Avignon. Ce carrousel, réunit les motards et les cavaliers de la Garde dans un quadrille époustouflant mêlant esthétique, complicité et prouesses techniques. Une belle manière de terminer les deux heures de spectacle en beauté et d’impressionner un public toujours friant de sensations fortes. Pari réussi. 

Tous les bénéfices des représentations de la Garde républicaine récoltés pendant ces trois jours sont reversés à l'association Lyne Gueroult qui œuvre pour offrir une retraite paisible aux chevaux de la Garde républicaine.

Sarah Gohier 

11/10/2016

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