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Lamm de Fétan: l'Acsof réagit

(en ligne le 11 juin 2010) "A quelques heures des premières épreuves du CSI5* du GCT de Cannes, les cavaliers de saut d'obstacles ne peuvent qu'exprimer leur consternation au vu de la tournure prise par les évènements relatifs à la participation de Lamm de Fétan" écrit
l'Acsof dans un communiqué qu'elle vient de publier.
"Nous ne comprenons pas, que l'on se prive, pour des raisons que nous savons tous extra-sportives ; En vue des grandes échéances mondiales, Super League, GCT, Jeux Équestres Mondiaux, de l'un des meilleurs chevaux du Monde, l'un des meilleurs représentants du Cheval de Selle Français, que tous les grands cavaliers de la planète aimeraient avoir dans leurs écuries. A un moment où l'Équipe de France va de succès en succès, il s'agit d'un péché d'orgueil qui ne doit pas nous faire oublier les périodes de vaches maigres pas si lointaines que cela.

Nous sommes révoltés du peu de cas qui est fait de la carrière et de la vie professionnelle de l'un des nôtres, Timothée Anciaume, cavalier de talent, travailleu 
 r irréprochable qui s'est hissé, avec le soutien de ses propriétaires, dans les trente meilleurs mondiaux, synonyme de qualification automatique dans tous les grands CSI ; Il est aujourd'hui dans l'impossibilité de défendre sportivement son rang et plus prosaïquement d'exercer son Métier, parce qu'on lui dénie le droit de disposer de sa meilleure monture et qu'il ne lui reste alors que des chevaux manquant encore de maturité.

Nous sommes inquiets pour l'ensemble des Cavaliers car ce qui arrive à Timothée peut demain arriver à chacun d'entre nous. Des considérations extra sportives pourraient priver tout cavalier de haut niveau de son piquet de tête dès lors qu'il n'aurait pas "le bon propriétaire" ou "le bon comportement" sans parler du "bon esprit" ou dès lors qu'il serait pris en otage dans des querelles qui le dépassent. Se maintenir dans le haut niveau, plus encore dans les trente premiers mondiaux requiert une harmonie parfaite dans le fonctionnement des écuries et nécessite de disposer des meilleurs chevaux en quantité suffisante pour suivre le rythme de la compétition moderne. 
 
Notre sport se pratique à deux athlètes, l'athlète cheval n'étant pas le moindre et si la mère des chevaux n'est pas morte, les chevaux de haut niveau, sans parler du très haut niveau, sont extrêmement rares et donc extrêmement chers. Les évènements récents ne sont pas de nature à attirer de nouveaux investisseurs prêts à soutenir le renouvellement inévitable et permanent des écuries des cavaliers français."
 
ACSOF

 
10/06/2010

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