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Jacques Auxiette : « chasser en meute »

(en ligne le 03 mars 2010) Pourquoi et comment le développement vers la Chine ?« Le développement à l’international fait partie des politiques régionales que nous essayons de mettre en oeuvre dans tous les domaines. La filière cheval n’était pas Photo 1 sur 1
prévue dans ce programme, mais c’est parce qu’elle s’est très bien organisée en région Pays de la Loire que j’ai souhaité, lors d’une visite en Chine, que ses représentants, régionaux et nationaux, nous accompagnent. Il y avait en toile de fond la volonté d’un grand éleveur de Poitou-Charentes de vouloir établir des contacts avec les autorités chinoises pour non seulement promouvoir et commercialiser des chevaux de notre grande région Ouest mais aussi pour réfléchir aux conditions dans lesquelles nous pourrions accompagner les Chinois dans le développement de leurs équipements. Ces équipements concernaient les hippodromes et certains sites équestres. Nous avons donc occupé la place, notamment dans la province du Shandong, et nous avons fait des propositions concrètes qui ont débouché sur les actions que vous connaissez. C’est ajouté à cela une demande très précise en matière de recherche vétérinaire. Grâce à nos rapports avec l’Ecole Nationale Vétérinaire dont je suis le président, nous avons pu satisfaire cette demande. Les autorités chinoises ont considéré qu’il y avait là crénau intéressant pour eux. C’est donc une des dimensions internationales imprévues mais très prometteuses qui s’est réalisée au même titre que la coopération qui s’est mise en place avec la Hongrie. La filière cheval prend en compte les besoins divers qui existent dans la région et se préoccupe aussi de l’international où elle aura manifestement de très beaux débouchés ».

Le savoir-faire et le rayonnement de l’ENE et de l’ENV ont favorisé cette ouverture ?

« Incontestablement. Nous avons des atouts exceptionnels. Le Cadre Noir se produit partout dans le monde et l’ENV est unique par le travail de recherche qu’elle fait sur la faune sauvage et la santé du cheval. De plus, nous avons l’expérience dans l’organisation de grandes compétitions comme La Baule ou le Lion d’Angers. La bonne organisation de la filière équine nous a permis de monter d’un cran et de s’organiser en meute pour conquérir l’international à partir de compétences régionales ».

Le projet du Mans vous séduit ?

« C’est une demande très intéressante. Avoir un site comme celui-là au Mans déjà réputé pour ses courses automobiles, pour le football et le basket, me paraît indispensable. Il s’agit d’un équipement de très haut niveau pour pouvoir accueillir non seulement des compétions mais aussi des événements commerciaux de dimensions européennes. La Région accompagnera ce projet d’investissement avec des conventions qui permettront d’identifier la dimension privée de la dimension de services publics sur la commercialisation et la formation. C’est un dossier pour lequel une position positive va être prise dans les jours prochains ».

Propos recueillis par ER

18/02/2010

Actualités régionales