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HN de Saint-Lô : réaction de l’Association Des Cavaliers Amateurs Normands 

(en ligne le 13 octobre 2009) « Le Haras est historiquement lié à l’image de Saint-Lô.Il agit comme une agence de développement économique de la filière avec trois missions: sécurité sanitaire et traçabilité liées à l'identification (SIRE : Système Photo 1 sur 1
d'Information Relatif aux Équidés), régulation génétique et appui au développement.
Il met en valeur le patrimoine matériel et immatériel.
Il devient grâce aux partenariats des collectivités territoriales un pôle hippique ouvert aux publics, pour organiser des événements équestres importants, il propose des activités pédagogiques d’éducation et d’insertion par le cheval, il fait découvrir au grand public des événements culturels, comme les spectacles équestres, des présentations d’attelages.
Le haras doit donc continuer à participer à la promotion du cheval, à réguler toutes les dérives, il doit être un moteur désintéressé de la filière, nos élus locaux, les acteurs de la filière doivent prendre position pour défendre ce dossier déjà bien avancé. Il faut serrer les rangs.

Enfin quelques chiffres :
93 000 équidés, 4 400 entreprises, 18 000 personnes impliquées au sein de la filière et 10 000 emplois directs en basse Normandie dont 25 % dans le département de la manche, pour une estimation de 60 000 emplois en France.
Une croissance de l’emploi de 4,1 % par an (Taux moyen depuis 10 ans), 238 000 hectares valorisés, 620 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, 8 416 éleveurs, 285 établissements équestres, 38 000 licenciés, dont 200 cavaliers professionnels, 363 entraîneurs de chevaux de courses, 31 hippodromes, plus de 5 000 chevaux présentés aux ventes publiques en 2006, 12 centres de formation aux métiers du cheval, 2 250 évènements ou rassemblements équestres…..
Le haras de Saint-Lô est un outil indispensable.
Qu’il faille optimiser, rationaliser les couts, l’organisation : sans doute.
Se désengager purement et simplement, serait un scandale à un moment où la situation économique est déjà extrêmement délicate.
Ne pas donner des moyens à la filière après avoir obtenu la reconnaissance d’un pôle de compétitivé mondial est absolument incompréhensible.
48 % des éleveurs du département produisent des chevaux de sports. Il faut donc des structures capables de proposer ou cogérer des animations d’envergures.
Le haras doit y participer activement.
Nous aurons les jeux équestres mondiaux en 2014 :
Pourquoi prendre un risque pareil alors que nous aurons besoin de toutes les énergies pour valoriser et faire fructifier cet événement planétaire ».

Mickael Grandin, président de l’ADCAN

08/10/2009

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