Finale Nations Cup FEI Furusiyya Barcelone 5* : Patatras !

Revenons sur les sans-faute, qui sont presque d’authentiques exploits : en effet, si le parcours ne présentait pas de contrats de foulées délicats, il y avait cependant de gros obstacles, et peu échappèrent aux sans-faute : le 1^er obstacle en piégea de nombreux, dont Pénélope Leprévost, un gros oxer bleu, planté en plein milieu, après une grosse courbe, qui fut sans doute le plus important des juges de paix, mais également le milieu du triple, l’entrée du double, bref, un enfer pour les cavaliers.

Les Frenchies furent piégés dès le début, selon Philippe Guerdat, et ne purent redresser la barre : Pénélope Leprévost en effet fauta deux fois, alors que de nombreux sans-faute récompensaient les autres nations. Lourd héritage, que Nicolas Delmotte ne put transformer, avec un Number One d’Iso Un prince  très chaud, qui ne put éviter le gros oxer bleu, ni le milieu du triple... 8 points. Après le passage de deux cavaliers nous étions déjà à la treizième position...

Tout était encore jouable, car la caractéristique de cette épreuve ce fut la disparité des résultats, d’énormes scores incombant à de grands cavaliers : 13 points pour Mickaël Whitaker, 12 pour l’Américaine Lucy Davis et Barron, et surtout les 17 points du Néerlandais Maikel Van der Vleuten et Verdi...Ou les 21 points de Rodrigo Pessoa et Status...

Bosty fautera trois fois avec Qoud’Cœur de la Loge, et Kevin Staut ne put cette fois jouer le « redresseur de torts » avec un Reveur de Hurtebise HDC sans doute trop éloigné des concours, comme Flora de Marisposa, que Pénélope sentit « inquiète » sur la warm-up de la veille... C’est une question que se pose Philippe Guerdat, en admettant sa pleine responsabilité, au même titre que les cavaliers : « Ils manquaient peut-être tous deux de concours, Flora et Rêveur, on avait décidé de les laisser au repos, c’était peut-être un tort... Je n’ai sans doute pas fait les bons choix. Pourtant nous avions deux cavaliers ayant participé aux Europe, plus deux cavaliers qui avaient là toute leur place... » Philippe Guerdat a besoin de se retrouver avec son équipe, de les remotiver, de comprendre : » Il y a beaucoup de facteurs à examiner, ce n’est pas si simple, et la déception est énorme pour le coach de l’équipe française. « Espérons qu’on va rebondir, et se motiver pour la petite finale ! Mais le goût est amer... »

Les sept héros du jour : sans-faute
Le vice-champion d’Europe, le Belge Grégory Wathelet et Conrad de Hus, l’Allemand Christian Ahlmann et Taloubet Z, le Suédois Rolf-Göran Bengtsson et Unita Ask, le double champion du Monde et d’Europe Jeroen Dubbeldam et Zenith Nop, le Brésilien Pedro Veniss et Quabri de l’Isle, l’Egyptien Karim Elzoghby et Amelia, et l’Australien Jamie Kermond et Quite Cassini...

La consolante réunira demain le Brésil, le Qatar, le Mexique, l’Espagne, l’Italie, l’Australie, l’Egypte, la République tchèque, la Pologne et le Vénézuela...

C. Robert