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De la préparation du Cheval de Sport à la Compétition Réflexions, suggestions… par François Franzoni

Trente-cinq ans d’Equitation m’ont fait monter environ mille chevaux en épreuves publiques, observer et rencontrer de nombreux cavaliers et professeurs. Les pages que je vous propose sont le résultat de ma réflexion après tous ces dressages et Photo 1 sur 3
redressages plus ou moins réussis (certains échecs sont constructifs…). Si, comme j’ose l’espérer, vous les lisez, mes suggestions vous aideront dans la préparation physique de votre cheval, amélioreront la pratique de votre Equitation et vous donneront du plaisir à monter à cheval.
I. La mise en travail

L’objectif directeur de cette période sera, pour le cavalier, « la mise en place de la bonne locomotion » et de ce fait la « mise en place du dos ». L’équitation juste pratiquée par le cavalier doit permettre au cheval de retrouver ses allures naturelles, allures dans lesquelles il est le plus apte à utiliser correctement son corps et surtout son dos, partie fondamentale de son anatomie pour le saut d’obstacle.

Le dos est :

• Pour le cavalier : Le moyen de relation entre ses intentions et le système propulseur du cheval.

• Pour le cheval : La partie du corps qui, correctement positionnée par rapport à l’encolure à qui elle est étroitement liée lui permet de projeter sa masse au-dessus de l’obstacle, en fait de pouvoir sauter.

Explication technique : L’absence de clavicule chez le cheval (la carène costale, l’encolure et la tête ne sont sustentées entre les deux antérieurs que par des muscles) fait que le dos non seulement participe à la propulsion mais assure la transmission de cette propulsion et une partie de la sustension de l’avant-main.

La mise en place du dos découlant obligatoirement d’une bonne locomotion est donc incontournable dans la pratique de notre sport, les parcours de concours hippique nous imposent en permanence des changements de direction et de vitesse que le couple cavalier-cheval doit exécuter rapidement et sûrement.

Conclusion du chapitre : Pendant toute la mise en travail du cheval et ensuite tout au long de sa vie équestre le souci du cavalier sera de trouver la bonne locomotion du cheval, de la respecter afin de permettre au cheval de développer et de conserver la musculation de son dos.

**Durée : 90 jours

Pendant cette période il est fondamental d’avoir toujours présent à l’esprit qu’un cheval ne doit jamais être monté « pour rien ».

** Remarques concernant les poulains : Travail monté des 3 ans : pour une première mise en travail, durée 180 jours

Avec un poulain toutes les transitions montantes ou descendantes doivent être plus espérées qu’exigées. Le souci du cavalier doit être la recherche de l’attitude favorable pour obtenir le mouvement en avant. Il doit essayer d’avoir la main impulsive (rêne d’ouverture). Dans les transitions descendantes c’est le dos du cavalier qui agit plutôt que ses bras (attention à la main coupante).

Pour le départ au galop, il faut penser à l’espérer en rejoignant la piste à la fin d’une demi-volte en utilisant le mur du manège ou une barrière assez haute.

Ex : départ au galop à gauche (schéma 1)

Piste à main droite effectuer une demi-volte de préférence au trot assis avec une rêne d’ouverture droite et au moment de l’espérance du départ au galop utiliser le poids du corps sur la fesse droite et même l’étrier droit. La main gauche peut esquisser un balayage de rêne d’appui.
II. Conditions de base indispensables à une bonne « mise en travail »

Pour le Cheval qui doit être sain et droit, voici les facteurs favorisant sa bonne mise en condition :

• Bonne alimentation

• Apport de vitamines et autres produits favorisant son développement physique

• Vermifuges réguliers et adaptés

• Analyses de sang et/ou de crottin en cas de difficultés à le mettre en bon état

• Bonne ferrure régulière

• Dentition à surveiller périodiquement

• Tonte et correctement couvert à l’écurie

• Veiller aux dates de vaccinations (nécessaires en épreuves officielles de cso).

• etc…

Nota : L’idée que plus on mange, plus on est fort est une idée fausse. D’autre part un athlète n’est jamais gras, toute surcharge de poids aura un effet négatif sur la performance, d’autre part si un cheval est anormalement chaud peut être mange-t-il trop ?

Pour le cavalier

Dans sa pratique le cavalier doit rechercher à ne pas perturber son cheval par des actions contradictoires dans l’utilisation de ses aides :

• Quand il cherche le mouvement en avant, ses doigts s’ouvrent sur les rênes, ses jambes agissent (mains sans jambe et jambes sans main).

• Quand il cherche le ralentissement ou l’arrêt, ses doigts se ferment sur les rênes, ses épaules reculent et ses jambes n’agissent pas.

• Il doit être capable d’accompagner son cheval dans toutes ses exigences physiques sur le plat comme à l’obstacle, accompagner avec ses mains mais aussi avec son assiette.

• Il ne doit jamais bloquer ses genoux.

Le harnachement

Embouchure : Quel que soit le mors, il doit être adapté au cheval et correctement positionné dans sa bouche (un seul pli à chaque commissure).

Rênes : Sur le plat les rênes doivent être impérativement lisses pour que le cavalier puisse rendre (céder).

Selle :

• Elle ne doit pas être orthopédique :

• Elle permet au cavalier de ne pas bloquer ses genoux

• Elle est de préférence plutôt plate, légère et sans gros taquets.

• Elle ne blesse pas le garrot et permet au cavalier de respecter le dos du cheval sans en être trop éloigné (les fesses du cavalier sont un bon moyen d’information sur l’état du dos du cheval).

Protections : Cloches, guêtres antérieures et postérieures, protège-boulets sont indispensables dans le travail sur le plat et surtout au début du travail de 2 pistes.

A l’obstacle elles doivent permettre au cheval de conserver sa sensibilité.

La Tenue :

• Doit être correcte et permettre au corps du cavalier une approche physique de son cheval.

• Les bottes, bottines et chaps doivent respecter la souplesse de la cheville.

• La semelle des bottes, chaussures ou bottines ne doit pas être trop épaisse pour permettre de bien sentir l’appui sur l’étrier (appui du gros orteil et non comme c’est la mode actuellement l’appui de la pointe du pied).

• Dans l’idéal un taquet porte éperon est souhaitable.
III. Principes et connaissances de base nécessaires à une bonne mise en travail

Le cheval doit sortir de son box tous les jours, s’il y a jour de repos, une promenade en main est obligatoire.

Tout le travail, que ce soit dans le manège, sur la carrière ou à l’extérieur, va consister en permanence à rechercher d’abord « les cadences favorables », dans les trois allures. Ce n’est que dans ces cadences que le cheval pourra prendre « la bonne attitude » dont découlera, par habituation et du fait du développement progressif de la force musculaire, l’accroissement de « l’amplitude » des allures.

DEFINITIONS

• « La bonne cadence » : C’est le rythme de l’allure (au pas, au trot ou au galop) dans lequel le cavalier a le sentiment que le cheval trouve son équilibre, son plus grand confort, sa plus grande mobilité, sa plus grande disponibilité, sa plus grande souplesse et décontraction, rythme dans lequel le cavalier a le sentiment que le cheval se pousse plutôt qu’il ne se tire.

Dans la grande majorité des cas la recherche de la cadence favorable au trot et au galop consistera à ralentir. En effet le poids du cavalier, en déséquilibrant le cheval, à tendance à le faire accélérer.

• L’attitude favorable : Parce qu’il est dans la bonne cadence le cheval trouve l’équilibre, la décontraction et le confort qui vont lui permettre de se mettre dans l’attitude favorable. C’est cette attitude qui va positionner le dos d’une manière harmonieuse comme nous l’avons vu.

Cette attitude consiste en un abaissement de la tête-encolure, un allongement de l’encolure et une ouverture de l’angle tête-encolure (le cheval ne s’encapuchonne pas).

Le cavalier doit la permettre absolument et même la provoquer par des changements de direction, des voltes demandées par la rêne d’ouverture. Toute amorce de la prise de cette attitude sera immédiatement récompensée (caresse).

• Amplitude : Des bonnes cadences et de l’attitude favorable découlera obligatoirement une augmentation de l’amplitude, c’est à dire que sans augmenter sa cadence le cheval couvrira plus de terrain. Il « s’engagera » davantage (langage vulgaire et non pas péjoratif). D’autre part, le cheval ayant trouvé ses cadences s’y stabilise et le cavalier, peut sans perturber l’équilibre, augmenter alors légèrement l’impulsion, développant l’amplitude de l’allure.

Conséquence directe pour son utilisation en concours hippique : le cheval qui, grâce à son dressage va retrouver son amplitude naturelle, voire l’améliorer ne sera plus en difficulté sur des enchaînements en distance longue ni sur l’oxer large de la combinaison.

Réflexion : Si le cheval a été monté « grand » dans le confort, au début d’un parcours de concours hippique, il admettra plus facilement d’être monté « petit », dans le même confort à la fin du parcours.

Le cavalier doit en permanence monter son cheval en pensant à ces trois facteurs.

C’est l’utilisation correcte des allures naturelles du cheval qui lui permettra de préparer physiquement son cheval.
IV. Définition et utilisation des allures naturelles du cheval dans la mise en travail

Le pas

Au pas le cheval marche dans son allure naturelle et doit souvent être « emmené » par son cavalier qui « marche avec lui », c’est à dire que le cavalier accompagne le cheval avec son assiette et ses jambes qui agissent au moment du poser du postérieur correspondant à l’action de jambe du cavalier. C’est au pas que le cavalier trouvera plus facilement la bonne cadence.

Le pas du cheval est une allure utile à l’élaboration de la musculature. Les grands écuyers anciens dressaient leurs chevaux surtout au pas, garant de cadence, de calme et de décontraction, garant également de soumission.

Réflexion : un grand nombre de cavaliers « actuels » ne considèrent pas le pas comme une allure utile, ils craignent peut-être que leur cheval ne soit plus suffisamment « en avant », autrement dit qu’il ne soit plus dans l’impulsion.

Le trot

Au trot normal, allure utile pour la musculation du cheval, le cavalier doit veiller à trotter derrière son cheval, c’est à dire qu’au trot enlevé, c’est le cheval qui envoie le cavalier dans son temps de suspension et non l’inverse.

La concentration du cavalier lui permettra de trouver la « bonne cadence », souvent en ralentissant l’allure.

Remarque importante pour le trot : dans le manège, comme sur la carrière, le cavalier doit obligatoirement trotter sur le diagonal extérieur.

Réflexion : Un grand nombre de cavaliers « actuels » nous parlent du trot de travail, trot particulier obtenu en poussant le cheval sur la main, ce qui me paraît contraire à l’adaptation du cavalier aux allures naturelles du cheval et donc à la pratique d’une équitation juste.

Le trot de travail, allure inutile pour la musculation du cheval est recommandé dans le cadre de certaines écoles d’équitation dites françaises.

Le galop

C’est la qualité du départ qui doit être recherchée, seul élément favorable à la construction physique du dos du cheval, le départ doit être obtenu par prise d’équilibre après un déplacement interne des hanches (voir chapitre suivant). Le cavalier devra faire preuve d’une grande sensibilité dans l’exigence de ses départs au galop pour ne pas « faire monter la pression ».

Au galop la recherche d’une cadence acceptable ne sera possible qu’environ un mois après la mise en travail du cheval qui aura normalement acquis un peu de force à ce moment-là.

Remarque : quelques temps de galop à l’extérieur, à la longe ou en liberté permettront au cheval d’exprimer sa joie de vivre et de se détendre correctement avant certaines obligations de travail.
V. Séance type de travail de base dans le manège ou sur la carrière

Il est souhaitable, si possible, d’effectuer une petite détente à la longe ou en liberté, le cavalier ne montera pas ainsi sur un cheval avec le dos froid.

• Travail au pas (voir allure de base)

• Travail au trot, immédiatement le cavalier recherche la cadence de préférence sur le cercle pour obtenir l’attitude. Il exécute de simples figures de manège avec des changements de direction harmonieux en utilisant obligatoirement la rêne d’ouverture.

• Initiation au déplacement latéral en fin de demi-volte renversée, mise en place d’un effet de jambe isolée, le cavalier regardant venir les hanches du cheval (correction de la position du cavalier). Dans ce mouvement il faut absolument respecter la cadence du cheval, le mouvement en avant et ne pas faire d’effets contradictoires. Le cavalier se contentera d’un faible déplacement vers l’extérieur, il suffit que le postérieur interne vienne se poser devant le postérieur externe, les épaules du cheval restant droites sur le cercle.

(cf. définition du cheval droit sur le cercle en fin du même chapitre).

• Travail au galop, il est primordial de soigner la qualité du départ en mettant le cheval dans une attitude où « il ne pourra pas faire autre chose que ce que lui demande son cavalier ». Aussi faut-il absolument mettre en place le « postérieur de propulsion » par un effet de jambe isolée obligeant ainsi le cheval à positionner ses hanches en dedans.

Exemple : départ au galop à gauche

Petit rappel du mécanisme galop à gauche : Postérieur droit - Diagonal droit (P. G. et A. D.) - Antérieur gauche et temps de suspension.

1. Piste à main gauche, cheval au pas.

2. Demi-volte renversée et sur l’arc de cercle déplacement extérieur des hanches.

3. A la piste en main droite immédiatement demi-volte renversée et sur l’arc de cercle demander le positionnement des hanches vers l’intérieur, à gauche.

4. A la piste « espérer » plutôt que demander le départ au galop à gauche, pour ne pas perturber l’équilibre.

(schéma 2)

Si le mouvement est correctement exécuté le cheval ne pourra pas faire autre chose que de prendre le bon galop par prise d’équilibre. Le départ ainsi envisagé et préparé devient un corollaire de la méthode, c’est à dire que si le mouvement est bien exécuté, le résultat sera obligatoirement bon.

Dans tout le travail de la séance type de base il est évident que tout exercice demandé à une main doit être répété à l’autre main dans un souci de symétrie. Avec un cheval dissymétrique, tous les mouvements seront d’abord demandés du côté facile, ensuite le cavalier insistera davantage sur le côté difficile pour tenter progressivement de retrouver la symétrie.

Le cavalier devra conserver aussi en permanence le souci de la rectitude de son cheval tant en ligne droite que sur le cercle, si le cheval se traverse, remettre tout le temps les épaules devant les hanches.

Définition du cheval droit :

Le latéral gauche doit laisser sur la piste une trace absolument parallèle au latéral droit en ligne droite comme sur le cercle. Sur le cercle le cheval doit être incurvé en croissant et non pas en crosse d’évêque, en d’autres termes le cheval doit être incurvé suivant la piste qu’il décrit et régulièrement incurvé du bout du nez à la base de la queue.
VI. Travail sur les barres au sol

Quand le cheval passe correctement au pas une barre au sol sans la sauter, le cavalier peut entreprendre le travail au trot sur une barre isolée en gardant toujours le souci de la cadence, avant, pendant et après le franchissement de la barre.

L’exercice peut-être complété par la disposition au sol de 3 barres ou plus que le cheval passera en conservant et obligatoirement la bonne attitude.

Dans la pratique de cet exercice, il faut impérativement conserver le calme du cheval et respecter sa cadence; en cas d’excès de fougue, le calmer sur le cercle en évitant toute action brutale et intempestive, qui détruirait les bénéfices du système installé.

L’attitude du cheval est importante, le cheval doit « venir voir » les barres avec son nez. En effet car cette attitude favorable va permettre au cheval de se « servir de son dos », lui apprenant également l’attitude favorable à l’obstacle dans la progression.

Le résultat recherché sur ces barres par terre doit être de véritables foulées de trot passager.

Le souci du cavalier sera, bien sûr, de ne pas perturber le fonctionnement du dos du cheval par des retombées intempestives dans la selle.

Remarques :

Distance entre les barres environ 1,45 m (5 pieds)

Ne jamais disposer moins de 3 barres au sol (avec seulement 2 barres, le cheval est tenté de sauter)

(schéma 3)
VII. Travail à la longe

Après une détente contrôlée dans laquelle le cheval évolue aux allures de son choix, le travail doit être effectué dans le respect des cadences du cheval, au pas comme au trot.

Les objectifs seront ceux du travail monté, cadence, attitude, amplitude et le longeur pourra utiliser les barres au sol.

L’enrênement conseillé dans le travail à la longe est le gogue trapèze.

Le travail aux longues rênes bien exécuté permet de préparer le cheval au travail de 2 pistes.

Il est important pour le cavalier d’observer son cheval à la longe, il le renseignera sur la façon de le monter.
VIII.Travail à l’extérieur

• Si le temps et les sols le permettent, il faut monter régulièrement à l’extérieur en gardant toujours le souci de la cadence et de l’attitude.

• Des montées au pas dans la bonne attitude favoriseront le développement physique de votre cheval.

• Les descentes doivent être négociées dans des allures lentes et contrôlées.

• Ne pas craindre de trotter sur la route, exercice favorable à la recherche de la cadence du cheval et au développement de l’oreille du cavalier.

• Augmenter progressivement les temps de trot.

• Penser à changer de diagonale régulièrement.

Petit conseil :

Avant et après un travail en manège ou en carrière un petit tour à l’extérieur permet au cheval de conserver sa joie de vivre.
IX. Au box

• Hygiène minimum à respecter

• Le comportement de votre cheval à l’écurie ou en main vous renseignera sur son état physique.
X. Attention

• Aux courbatures

• Le lendemain du concours, même si le résultat n’est pas celui escompté, le cheval doit sortir de son box. Il est essentiel qu’il soit bougé, en main ou monté, pour lui enlever ses courbatures et vérifier son bon état physique.

• A ne pas lui demander des choses qu’il n’est pas prêt à faire sur le plat comme à l’obstacle.

• Aux mauvaises conditions de transport.
Conclusion

Ces quelques rappels de base vous aideront je l’espère pendant les 3 mois nécessaires à la préparation physique de votre cheval, mais le jour de l’épreuve il faudra :

« Monter votre cheval tel qu’il est et non pas comme vous voudriez qu’il soit »

Ce jour-là, seule la Victoire comptera.

Bibliographie en langue française

- Obstacle, conduite et style : Colonel Gudin de Vallerin

- Cheval quand tu nous tiens : Jean d’Orgeix

- Cheval quand tu nous a tenu : Jean d’Orgeix

- Mécanisme équestre et équitation : Docteur Pierre Pradier
Ne jamais l’oublier

Le cheval de concours hippique est un athlète et si ses performances en compétition dépendent de sa qualité propre, elles sont surtout le résultat de sa bonne préparation physique.

Cette préparation physique, cette mise en travail, ne peut être envisagée que dans le cadre d’une équitation juste : « Un cheval de concours se travaille davantage sur le plat az sautant » (Jean d’Orgeix).
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François Franzoni a écrit ces « réflexions » (avec l’aide de Jean Aubertot) lorsqu’il entraînait les cavaliers de la Ligue de Bourgogne en 1998. Son but : les aider à mettre leurs chevaux en travail du mois de janvier au mois de mars. Il nous permet de publier ce « Guide des bonnes méthodes » pour faire profiter le plus grand nombre de ses réflexions nées de tant d’années d’expérience. C’est aussi pour lui un moyen de remercier Yves Chauvin de lui avoir donné l’occasion de transmettre son savoir aux cavaliers et éleveurs dans le cadre des stages ANSF, expérience très « stimulante » pour lui. C’est enfin - et non des moindres - « une façon de rendre la vie plus facile aux chevaux et poneys qui à un moment de ma vie m’ont tout ?apporté ».

15/04/2010

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