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CRE de Lorraine : une journée particulière

  • Autour de Jean-Louis Pinon, Jean-Claude Meng, Julianne Delahaize (IFCE) et Alain Lux président du CROS de Lorraine
    Autour de Jean-Louis Pinon, Jean-Claude Meng, Julianne Delahaize (IFCE) et Alain Lux président du CROS de Lorraine
  • De gauche à droite Frédéric Bouix, Serge Lecomte, Constance Poupineau et Mathias Hébert
    De gauche à droite Frédéric Bouix, Serge Lecomte, Constance Poupineau et Mathias Hébert
  • Une partie des dirigeants de centres équestres lorrains
    Une partie des dirigeants de centres équestres lorrains
  • Jeunes pousses lorraines à l'honneur
    Jeunes pousses lorraines à l'honneur
Journée complètement consacrée aux dirigeants de centres équestres lundi 25 avec d’une part la « fédérative » pilotée par le staff fédéral et d’autre part l’assemblée générale du CRE. De ces deux réunions ressort une même impression : la Lorraine est leader dans le nouveau schéma « Grand Est »  qui se mitonne.

La Fédé poursuit sa tournée dans les régions. Serge Lecomte, président, Frédéric Bouix, secrétaire général, Sophie Dubourg DTN, Constante Popineau, juriste et Mathias Hébert chargé de communication sont venus à la rencontre des Alsaciens (samedi) et des Lorrains lundi. Serge Lecomte a même présidé dimanche en soirée la remise des prix de l’épreuve majeur de la tournée des As à Rosières-aux Salines. L’occasion pour lui de découvrir en vrai le superbe outil qu’est le pôle hippique de Lorraine en pleine effervescence de concours. Sept cents cavaliers poneys s’y étaient  donné rendez-vous. Un succès total. Succès attendu également ce week-end à venir avec le concours des Rois proposé par... les rois du concours que constitue l’équipe de Jean-Philippe Chiarotto. Près de 800 cavaliers y sont engagés dans un pertinent programme mêlant convivialité et sport.

Tout baigne en Lorraine. La légère baisse des licences est moins  importante  ici  (-2,49%) qu’au niveau national (-4,5%). Le PHL est son point fort : son plan d’occupation frôle les 100%. Toutes les disciplines et toutes les races choisissent ce lieu stratégique pour leurs rencontres. Il est unique dans un grand quart nord-est et figure dans le peloton de tête des (rares) établissements du même type. Un projet de 120 boxes en dur est en cours. Si les principaux « patrons » des sports dans la nouvelle grande région sont quasiment tous alsaciens, comme l’indiquait Alain Lux, le président du Comité sportif et olympique régional lors de l’AG du CRE, la PHL de Rosières va conserver sa place privilégiée. Une place forte habitée par l’élevage avec Adeclor et la Scic  ainsi que l’Ifce qui vient de tenter l’expérience de formation des cavaliers de dressage. Expérience pour le moment unique en France. La fusion des instances fédérales des nouvelles régions est à l’ordre du jour. Il en fut question dans l’une et l’autre des réunions. Serge Lecomte veut que les choses se fassent « simplement et efficacement » comme ce fut le cas pour la fusion des délégations dans le passé. Un comité de pilotage au niveau national est en place, Jean-Louis Pinon en est. Pour le président de CRE de Lorraine, le choix n’est pas différent : sans précipitation et en douceur en respectant les sensibilités de chacun. La Lorraine devrait aussi garder le siège de la nouvelle entité qu’est la Maison régionale des sports à Tomblaine. Alain Lux en est persuadé.

Simon moteur. Un autre des points forts de Lorraine et non le moindre, c’est bien Simon Delestre, N° 2 mondial. Jean-Louis Pinon a salué cette extraordinaire performance fruit d’un travail et d’une organisation exemplaires.

Expliquer, motiver. Utile cette fédérative, c’est le sentiment de Laurent Crémaschi, patron de la structure romarimontaine qui est souvent intervenu au cours des débats. La Fédé (130 salariés regroupés à Lamotte Beuvron) est là pour expliquer ce qu’elle met en œuvre pour le développement des clubs et écouter les besoins ou les suggestions de ses adhérents. Tous les grands secteurs ont été examinés à la loupe : de la formation à l’explication de texte pour la TVA (« faites simple recommande le pragmatique Serge Lecomte ») en passant par la démarche qualité. Que faut-il attendre comme évolution des ces taux de TVA ? Pour Serge Lecomte, il s’agit plus de la capacité de l’Etat français à retrouver de l’autonomie dans certains domaines que toutes autres actions de lobbying.

Le souci du moment, c’est la conquête et la fidélisation des primo-adhérents, en ces temps d’érosion. (Autour de 680 000 licenciés actuellement soit près de 5% en moins depuis 4 ans). Le projet sportif est important dès le plus jeune âge et le passage de galop est un des critères de fidélisation.

Dans l’ensemble, l’équitation est connue et reconnue par les pouvoirs publics. Elle bénéficie d’une bonne image. La perception du sport équestre par le « grand public » connote parfois négativement comme ce fut le cas lors d’événement internationaux récents. L’interdiction de la cravache semble pour bientôt face au forcing des fervents  du  « bien être animaliste ».

Deux chiffres. Deux chiffres ont été donnés par Serge Lecomte, l’un publiquement : 500 000 €. C’est ce qu’ont reçu les clubs Lorrains en fin d’année 2015 au titre du fonds cheval crée suite au changement de TVA ; l’autre en aparté : 3 millions d’euros. C’est ce que Frédéric Richard a fait perdre à la fédé (donc aux licenciés) en procédures  inutiles lors de sa tentative de coup d’état permanent contre Serge Lecomte il y a une quinzaine d’années et tout cela pour un flop majuscule.

En Lorraine, la compétition voit le nombre de ses adeptes augmenter : + 2000 en 2015 par rapport à 2014 pour les compétitions amateurs et pros et + 900 pour les clubs/poneys. Le nombre des structures est passé de 295 à 305 pour un nombre total de 25 607 licenciés soit une légère baisse de 2,49%. Le dynamisme des organisateurs de concours et la qualité des installations n’y sont pas pour rien. Le Grand Régional lorrain fait recette et le Grand National de dressage a mis un bon coup de projecteur sur les initiatives lorraines. Les 18 commissions sportives ont joué un rôle important dans cette progression. Jean-Louis Pinon a salué leur efficacité comme  celle de Sylvie et de Sophie pour ce qui est de la communication.

En fin de séance, des trophées sportifs ont récompensé une bonne cinquantaine de cavaliers et cavalières. Le horse-ball y était majoritairement représenté.

La Lorraine, quel talent !

ER

26/01/2016

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