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A cheval pour Paris : la FFE « à fond » derrière ses athlètes

  • Pierre de Brossiat, président de l’Officiel de France à La Baule avec le staff FFE pour la présentation de « A Cheval pour Paris »
    Pierre de Brossiat, président de l’Officiel de France à La Baule avec le staff FFE pour la présentation de « A Cheval pour Paris »
Alors que la France s’apprête à accueillir dans un peu plus d’une année la prochaine échéance olympique, la FFE, qui a de grands espoirs concernant l’obtention de médailles, tient à accompagner ses athlètes dans le processus de préparation olympique. Au cours d’une conférence de presse à La Baule, le staff technique a dévoilé une « longue liste » de 31 athlètes sélectionnés qui seront accompagnés moralement, physiquement, sportivement et financièrement. Serge Lecomte, président de la Fédération Française d’Équitation à assurer : « Nous sommes à l’écoute quotidienne de nos athlètes. La FFE est pleinement engagée humainement et financièrement dans ces Jeux Olympiques qu’on espère avec le meilleur dénouement possible. Ici, La Baule représente un passage important dans l’année sportive. » 

Sophie Dubourg, directrice technique nationale. « Notre objectif : performer aux Jeux Olympiques de Paris. Nous œuvrons actuellement sur la préparation des équipes sans oublier la relève, il faut qu’on continue de performer encore après 2024. Nous sommes concentrés sur des couples à potentiel que nous accompagnons avec le but de renforcer leur écosystème et leur préparation. Nous avons aujourd’hui de grands champions qui gagnent chaque week-end. Nous allons devoir porter nos cavaliers, les motiver. Il y aura de la pression parce que les Jeux Olympiques sont à la maison, nous l’avons déjà vécu avec les Jeux Équestres Mondiaux de 2014 à Caen. C’est important de montrer à quel point les cavaliers travaillent. Leur motivation est profonde, non superficielle. Il faut continuer, pour créer ce lien avec nos licenciés qui auraient envie de s’identifier et de porter nos champions. »

Jean-Luc Force .« Nous avons créé ce département sous la direction de la DTN. L’idée, c’est d’avoir une vision transversale. Chaque discipline est organisée de façon verticale. Quand on parle de haut niveau, on cherche de la haute performance, ce qui est complexe. Nous avons quatre disciplines au Jeux Olympiques de Paris il faut que nous trouvions une transversalité. 

Nous cherchons à construire une dynamique pour mettre en place des liens entre chaque acteur. Gagner, c’est réussir collectivement. Ce dont nous avons besoin c’est une véritable construction qui aboutisse à un résultat tangible. 

On s’est rapproché des athlètes car il faut comprendre quelle est leur réalité. On s’en est occupé cet hiver en repérant tous les points qui pourraient poser un problème et éventuellement les détourner de leurs objectifs. C’est prendre conscience de la réalité de chaque athlète, faire le tour de leur problématique qui peut être complexe et essayer de trouver des solutions pour les aider. On s’entoure de tout un tas d’aides qui puissent leur permettre d’aller vers l’objectif d’aller jusqu’aux Jeux Olympiques. Cette mise en place se fait en accord avec les directeurs de discipline, les entraineurs pour leur donner du confort afin qu’ils puissent construire une vraie dynamique. L’idée c’est d’arriver à mener le maximum de chevaux et d’athlètes valides jusqu’au bout. Notre objectif c’est de performer et pour ça il faut avoir une sélection riche. » 

Emmanuèle Peron Pette, au nom d’Equiaction. « Nous avons créé Equiaction avec trois volets : une médiation équine, un bien-être animal, mais celui dont nous allons parler aujourd’hui c’est l’excellence sportive. Pour cela, il faut de l’argent. Le premier grand mécène c’est la FFE mais ce n’est pas suffisant. Nous devons aller plus loin car nous avons ciblé des actions très précises. Nous avons fait l’état des lieux de chaque couple sélectionné pour les aider par exemple à financer un cavalier maison pendant qu’eux sont aujourd’hui à La Baule. Ce sont des choses que nous n’avions jamais fait ». 

Quatre disciplines, 31 athlètes 

Cette liste est non exhaustive, « surtout pour les chevaux », précisa Sophie Dubourg. Elle sera mise à jour tous les six mois. 

CSO :
-Roger-Yves Bost avec Classius Clay Vdv Z et Delph de Denat*HDC
-Grégory Cottard avec Bibici
-Simon Delestre avec Cayman Jolly Jumper, Dexter Fontenis Z et I Amelusina R 51
-Marc Dilasser avec Arioto du Gevres
-Julien Epaillard avec Donatello d’Auge
-Pénélope Leprevost avec Bingo del Tondou
-Mégane Moissonnier avec Bracadabra
-Olivier Perreau avec Dorai d’Aiguilly*GL Events
-Kevin Staut avec Viking d’la Rousserie et Visconti du Telman

CCE : 
-Thomas Carlile avec Darmagnac de Béliard
-Sébastien Cavaillon avec Ellipso de la Vigne
-Luc Château avec Cocorico de l’Ebat
-Karim Laghouag avec Triton Fontaine et Embrun de Reno
-Stéphane Landois avec Chamon Dumontceau
-Gireg Le Coz avec Aisprit de la Loge
-Héloïse Le Guern avec Canakine du Sudre Z
-Camille Lejeune avec Dame Decoeur Tardonne
-Maxime Livio avec Api du Libraire et Carouzo Bois Marotin
-Benjamin Massié avec Edition Fonroy
-Nicolas Astier avec Alertamalib’Or
-Nicolas Touzaint avec Absolut Gold*HDC et Diabolo Menthe
-Gaspard Maksud avec Zaragoza, qui est actuellement pris en charge et va être opéré aujourd’hui suite à sa fracture de la clavicule. Le but premier étant de se préparer pour les Championnats d’Europe au Haras du Pin du 9 au 13 août prochain. 

Dressage :
-Alexandre Ayache avec Holmevangs Jolene
-Morgan Barbançon Mestre avec Habana Libre A
-Pauline Basquin avec Sertorius de Rima Z*IFCE
-Corentin Pottier avec Gotilas du Feuillard

Para-dressage : 
-Lisa Cez avec Grade V
-Céline Gerny avec Grade II
-Anne-Frédérique Royon avec Grade I
-Chiara Zenati avec Grade III
-Vladimir Vinchon avec Pégase Mayenne : un mot de Sophie Dubourg : « par exemple pour Vladimir Vinchon, il va bénéficier d’une aide mensuelle lui permettant de travailler moins et s’entraîner plus et de se loger plus près de son écurie. »  

Pour cette année, Sophie Dubourg est claire, quatre grandes échéances principalement attendent ou attendaient nos cavaliers en Coupe des Nations : Rome, où les tricolores sont troisièmes La Baule, Aix-La-Chapelle et Barcelone. « Ce sont les plus importants tout simplement parce que ce sont les plus difficiles ». 

Jean-Baptiste Marteau, journaliste à France Télévision a dit la volonté de sa chaine pour diffuser les sports équestres. Après Bordeaux en février et La Baule, les trois prochaines échéances qui seront diffusées ont été annoncées : l’étape LCGT de Paris Eiffel du 23 au 25 juin, les Championnats d’Europe de CCE du 9 au 13 août prochain, ainsi que les Championnats d’Europe de CSO à Milan du 29 août au 3 septembre prochain. 

F. Pamart

14/06/2023

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