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5 raisons de suivre les compétitions équestres aux prochains Jeux Olympiques

  • (© pexels-photo)
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Entre athlètes expérimentés et chevaux talentueux, les compétitions équestres font l'émerveillement de nombreux spectateurs à travers le monde. Aux Jeux Olympiques, les trois disciplines du concours général, à savoir le dressage, le saut d'obstacles et le concours complet offrent au public un mélange de la France a un incroyable talent, Game of Thrones et Ninja Warrior. Voici 5 raisons de suivre le concours hippique lors des prochains Jeux Olympiques d'été qui se dérouleront à Paris en 2024. 

1. C'est l'une des plus vieilles disciplines 

Le sport équestre a fait sa première apparition aux Jeux Olympiques modernes en l'an 1900. Dès lors, la pratique de l'équitation n'était plus seulement considérée comme une technique de chasse ou de guerre mais comme une discipline sportive à part entière. Aujourd'hui les sports équestres se sont diversifiés et connaissent un véritable succès. Ils font d'ailleurs partie des disciplines incontournables des sites de paris sportifs en France. Si vous n'êtes pas adepte des courses hippiques, jetez tout de même un coup d'œil aux épreuves de dressage ! 

2. Parce que l'égalité !

Les concours hippiques sont les seules épreuves olympiques où les hommes et les femmes s'affrontent pour les mêmes médailles, et ce, quelle que soit la discipline. Par ailleurs, contrairement aux autres sports où la moyenne d'âge est plutôt jeune, les athlètes hippiques traversent les générations. Par exemple, les Jeux Olympiques de Londres de 2012 ont accueilli le plus jeune concurrent de saut d'obstacles de l'Histoire alors âgé de 18 ans. Aux Jeux de Rio, les athlètes étaient quant à eux âgés, de 20, 30, 40, 50 et même 60 ans. On pouvait notamment assister aux performances de Beezie Madden, 52 ans, trois fois médaillée olympique, qui participait alors à ses quatrièmes Jeux consécutifs ou encore Julie Brougham, originaire de Nouvelle-Zélande et âgée de 62 ans à l'époque. 

3. Quand les chevaux dansent 

En français, on appelle cette épreuve le « dressage » mais cela n'a rien à voir avec le fait de demander à un choit de s'asseoir ! Aux Jeux Olympiques, lors des épreuves de dressage, les cavaliers entrent en communion avec leur cheval : ils ne font plus qu'un. L'objectif de cette discipline est de réaliser une série de mouvements prédéterminés (marche, trot, galop, arrêt etc.) dans une arène. Les athlètes doivent faire en sorte que leurs chevaux exécutent parfaitement chaque mouvement, parfois en rythme avec une musique déterminée, en réalisant différents signaux qui leurs permettent de communiquer avec leur cheval. Ces signaux doivent être minimes afin que le spectateur ait l'impression que le cheval réalise lui-même sa propre chorégraphie. Lorsque l'épreuve est parfaitement réalisée, le cheval donne l'impression de danser avec parfois plus de grâce que n'importe lequel d'entre nous. 

4. Des frissons garantis

Lors des épreuves de cross-country, les cavaliers parcourent environ 5 700 mètres à dos de leur cheval et doivent traverser 45 obstacles dont des fossés, de l'eau, des clôtures solides en montée, en descente etc. Parfois, les chevaux franchissent les obstacles de justesse ou réalisent de véritables exploits. D'autres fois, ils sont pénalisés, se renversent ou refusent tout simplement de franchir certains obstacles. Le saut d'obstacles est à la fois l'épreuve la plus incertaine, mais également la plus trépidante de la compétition.

5. Pour l'amour des bêtes 

Si vous êtes un amoureux inconditionnel des animaux, sachez que vos amis équins sont très bien soignés lors de telles compétitions. Les chevaux bénéficient de massages quotidiens, de séances de physiothérapie, et parfois même d'acupuncture entre les épreuves. S'il peut être déconcertant pour certains athlètes de mettre leurs chances d'obtenir une médaille entre les mains d'un animal, la relation qui se crée entre un cavalier et son cheval vaut bien souvent tout l'or du monde. 

 

LC

25/10/2022

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