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Le rebond de Simon !

  • Simon Delestre (© Sportfot)
    Simon Delestre (© Sportfot)
Un champion doit savoir rebondir après les coups durs, et Simon Delestre a prouvé qu’il en est un, en remportant le Grand Prix 4* Axeria - SFAM du Jumping International de Valence. La belle histoire s’écrit également avec la deuxième et troisième place de Kevin Staut et Roger-Yves Bost, ses coéquipiers de l’Equipe de France sacrés à Rio alors que Simon se voyait priver de Jeux suite à la blessure de son cheval Hermès Ryan. Avec trois tricolores sur le podium d’un Grand Prix dix jours après les olympiades, l’équitation Française confirme sa belle forme. Un superbe scénario pour les spectateurs exceptionnels de Valence venus toujours plus nombreux assister à la deuxième édition du jumping.

Tout simplement un week-end exceptionnel pour le numéro 2 mondial. Simon Delestre réalise tous ses parcours sans-fautes, aussi bien avec sa jeune Utah d’Aiguilly classée dans les trois autres épreuves, qu’avec son crack Chesall Zimequest, deuxième de la qualificative du premier jour et vainqueur de ce Grand Prix 4*. « Un week-end formidable » pour le tricolore ravi de participer à un tel événement : « Ce fût remarquable. Nous avons été reçus dans des conditions optimum, et je pense que c’est difficile de faire mieux. Je savais à quoi m’attendre car j’étais déjà venu l’année dernière, mais il est vrai que c’est toujours difficile de rester à la hauteur de la qualité proposée d’une année sur l’autre. Pourtant, ils ont fait tout aussi bien, voire mieux, et c’est un réel plaisir pour nous de venir ici ! » Le Lorrain retrouve de bonnes sensations, indispensables pour rebondir après la malchance qui l’a frappé à Rio : « C’était un barrage rapide mais j’ai un excellent sentiment sur les deux parcours. Rio a été un coup très dur à encaisser. C’est tout de même un an de préparation, j’avais un cheval à 300%, et je suis rentré avec un cheval convalescent, à cause d’un accident qui n’arrive jamais. C’est difficile, mais c’est le sport. On passe du tout au rien en un instant, et il faut réussir à encaisser les victoires comme les défaites. Après ce qu’il m’est arrivé, c’est bien d’avoir retrouvé un bon sentiment aussi rapidement et ma compétitivité sur le premier concours en rebondissant avec une victoire ». Kevin Staut et Bosty se sont réjouit pour leur coéquipier de l’Equipe de France, eux qui sont rentrés de Rio avec la médaille d’or autour du cou. Les Champions terminent respectivement à la deuxième et troisième place, prouvant leur excellente forme après leur exploit olympique. Ils réalisent tout de même un week-end remarquable, Kevin Staut remporte la grosse épreuve de vendredi soir, et Bosty s’est imposé plus tôt dans la journée avec Pégase du Mûrier. A eux trois, ils ont ravis le public du Haras des Grillons.

Le Jumping International de Valence était surtout le premier rendez-vous du saut d’obstacles international après l’échéance de Rio, et les spectateurs se sont bien évidemment déplacés en nombre pour venir acclamer leurs héros. Une ambiance spéciale ressentie tout au long de l’événement par les cavaliers et les membres de l’organisation, heureux de partager ensemble ces instants comme l’explique Sadri Fegaier, organisateur du concours : « les cavaliers ont été vraiment surpris car nous avions un public hors normes par rapport à ce que l’on peut avoir sur d’autres compétitions. Nous avons largement dépassé les 10 000 spectateurs, nous avons beaucoup de retours positifs, c’était incroyable à vivre. On ne pouvait rêver mieux ». D’ailleurs Simon Delestre donne déjà rendez-vous pour l’année prochaine : « il faut bien remettre le titre en jeu ! » Promesse tenue également par la Britannique Laura Renwick, incroyable d’efficacité à Valence, élue meilleure cavalière du concours et qui repart avec les clés d’une luxueuse Mercedes-Benz. Avec de tels cavaliers souhaitant revenir pour la troisième édition du Jumping International de Valence, Sadri Fegaier rêve d’une cinquième étoile pour son événement : « Nous avons fait la demande l’année dernière, mais je considère que ce n’est qu’une formalité car aujourd’hui nous proposons déjà un concours de niveau cinq étoiles ».

Communiqué

29/08/2016

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