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Henri Javot, éleveur de poneys près de Dijon

C’est à la Ferme de Champlevé, à Saint-Apollinaire, tout près de Dijon, que la famille Javot a développé un élevage de poneys de selle, avec une spécificité : l’élevage est essentiellement constitué de poneys Welsh, même si quelques Poneys
Français de Selle se mélangent aux Welsh histoire d’éviter la consanguinité.

Henri Javot est agriculteur et exploite sa ferme avec des céréales et des betteraves. Pas d’animaux sur ses terres, jusqu’à ce que sa fille monte à poney, dans les années 90. Très vite, papa achète un poney, puis un autre... et il s’intéresse aux progrès de sa fille et donc à ses poneys. Et puis mademoiselle grandit mais il n’est pas question de se séparer des poneys, en l’occurrence des ponettes ! Donc, il y a de la place à la maison, on va faire pouliner ! Et voilà le début d’un élevage qui compte maintenant une quarantaine de poneys, issus des premières poulinières maison.

D’abord, Henri Javot va faire saillir ses juments, filles de Glantifi Cardi, par l’étalon d’Yves Genot, Caid des Chouans, puis il va diversifier ses produits en recherchant des origines anglaises, se spécialisant ainsi dans l’élevage des Welsh. Il va ainsi avoir des produits de Parc Welsh Flyer, de Parc Boneddwr, puis va faire approuver trois produits de son élevage, Krack de Champlevé, Quartz de Champlevé, vainqueur du départemental 3 ans à Dijon et Quioz de Champlevé, qui remporte les 3 ans montés au concours régional en 2007.

C’est la cavalière de concours complet Camille Piat, 3e au championnat du Monde des 7 ans au Lion d’Angers, qui valorise les chevaux de l’élevage d’Henri Javot et les sort en cycle classique poneys CSO. Trois sont qualifiés pour la finale de Lamotte en 2008, Quartz, Quioz et Play Boy en 5 ans. Chaque année, cinq ou six sont vendus, souvent pour faire une carrière de compétition, CSO ou CCE mais, souligne Henri Javot, les Welsh sont très doux et très faciles et font aussi de très bons poneys de loisirs ou d’endurance.

Il regrette seulement qu’il n’y ait aucune épreuve de cycles classiques poneys en Bourgogne et qu’il faille aller chercher les concours bien loin pour les qualifier. « D’autant que les cycles classiques poneys sont à la même hauteur que les cycles libres chevaux et que cela serait facile à jumeler. » Alors avis aux organisateurs de cycles libres en Bourgogne : pourquoi pas des classiques poneys en 2009 ?

Brigitte Debost Association des éleveurs de chevaux de sport de Bourgogne

09/10/2008

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