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Trophée du foal vendéen à La Roche

La cour d’honneur du HN de La Roche a récemment accueilli le trophée 2007 du foal vendéen, organisé par l’ACSVen, parrainé par le Conseil général et récompensé par plusieurs distributeurs d’aliments, dont Sanders, Destrier, Ruffy et DP Photo 1 sur 1
nutrition. Près de 40 poulains ont été jugé par deux jurys ANSF, Albert Lebrun et Pascal Cadiou pour l’un et Roland Giard et Henri Brugier pour l’autre.

Au chapitre des origines, diversité extrême des pères, très souvent d’origine étrangère : Volchebnik, stationné dans la région et pères de trois poulains, Modesto et Concorde (deux), Argentinus, Robin II Z, Quaprice du Bois Margot ou encore Kannan. Côté français, le Vendéen Lully Roccio était représenté par trois poulains inscrit par son cavalier, Dollar du Murier et Pamphile par deux poulains, ou encore Dollar de la Pierre, Ilvien des Mielles, Gavroche de Quincy et Impérial d’Herbier, tous quatre ayant une très jeune production.

Chez les nationaux, on retrouve le plus souvent Flipper d’Elle (fils de Double Espoir, petit étalon normand qui a remarquablement bien tracé sur la jumenterie vendéenne), la valeur sûre que représente Qrédo de Paulstra ou les jeunes valeurs montantes que sont Mylord Carthago et L’Amour du Bois.

Côté lignées maternelles, on retrouve à égalité Hurlevent et son fils Pamphile, toujours en activité, avec quatre mères. Double Espoir, Le Prince de Thurin, L’Arc de Triomphe et le Belge Darco étaient eux représentés par deux mères.

Au chapitre des souches locales reconnues pour la qualité sportive de leurs descendants, on retrouve Flicka (mère du grand Rocket de Janou Lefébvre), Berceuse (mère de Pamphile, père de Gabelou des Ores, un des fleurons actuels de l’élevage français sous la selle de Stéphane Lafouge), Nioube d’Orvault (sœur des internationaux La Fayette et Rose Marie et mère d’Unie d’Espoir), Pinick (mère de Bamboula et grand mère d’Aurnella indicée 180, Funky et de l’étalon Valespoir Malaby), Surprise du Marais (dont descendent par sa fille Gourmande, les grands champions que furent La Pironnière, Quincy Pironnière et Urleven Pironnière), La Cour d’Auzay de Madame de Maupéou (d’où Galet et Hermine d’Auzay).

Au milieu de ces matrones locales, des juments issues de familles extra-régionales, dont Gerbe d’Or de Bernard Lebrun (aïeule d’Idéo du Thot) et Hilda du Mesnil (grand-mère de Baladine du Mesnil, gagnante en CSI-O).

Chez les jeunes mâles, les trois premiers portent le même nom. Trésor des Aubiers, par Indoctro et Nidame du Reverdy par Quidam du Revel, à M. Bouju s’est imposé avec 71,82. Ce chic poulain est issu du performer allemand dont la côte est actuellement à la hausse et d’une remarquable souche basse car sa grand-mère Traviata (propre sœur de quatre internationaux dont Osyris et Midinette Deux) est une fille de la fameuse Gerbe d’Or.

Deuxième Trésor, celui de Jean-Marie Canteteau. Trésor Pironnière est issu de la jeune production de Gavroche de Quincy et Evanjika Piro, fille de l’international Paladin des Ifs. Le père et la mère sont parents car issu de la jument de base Surprise du Marais : leurs grand-mères respectives sont sœurs utérines. Cette sélection très familiale a porté ses fruits et que ce très beau poulain a séduit le jury par son modèle et ses brillantes allures.

Le troisième Trésor est un ‘‘de la Lande’’, à l’EARL Guérin et issu d’Ilvien des Mielles, jeune international avec Olivier Guillon, et Perle de la Lande par Pamphile (69,10).

Ches les âgés, Tolkien d’Eole, par Lully Roccio et Cescavelle par Condor M, à Lucie Allain-Dupré, l’a emporté avec 71,33. Il est très distingué et signé par le sang allemand de son père, un fils de Cheenook, et de sa mère Hannovienne avec le sang de Contender.

A 0,18 point, Tyler de Beugner est un fils du jeune mais très prometteur Mylord Carthago*HN. Sa mère Helite de Beugner (Vicomte Manciais) à Philippe Monnereau n’a pas à rougir de sa famille puisque son aïeule n’est autre que Berceuse, une des juments de base de l’élevage vendéen.

Troisème place pour Théo la Jousse (Pamphile et Julie la Jousse par Dollar du Murier) à Jean-Paul Dorckel, avec 69,48.

Ches les jeunes pouliches, la ravissante Téquila de Frenay à Stéphanie Marret et Christophe Soullard l’a emporté avec 75,50. C’est une fille du chef de race franco-allemand Voltaire et Darling du Bois, une Hurlevent indicée 119.

Deuxième place pour Tofolie, au cavalier Benjamin Etienne, avec 71,50. Son père Enzzo est un fils de l’excellent Obéron du Moulin et de la non moins excellente Jade de l’Erdre. Sa mère, la bonne Gargamelle III (ISO 132), est par le très classique Le Prince de Thurin. Tofolie est donc elle aussi issue d’un cocktail de souches vendéennes.

La troisième (70,86), Tara du Telman, est née chez Françoise Sanguinetti de Dollar du Murier et Lady du Menhir par Dormane du Puy, dont la grand-mère est une sœur utérine de la bonne internationale Sabatina des Prés (ISO 163), mère elle-même du jeune étalon Narthago.

Chez les âgées, T du Figuier (Impérial d’herbiers et Pialotta du Figuer par Darco) à Thierry Fruchet s’est imposée avec 76,51. Issue de transfert d’embryon, elle rassemble deux courants de sang allemands (Voltaire par son père et Darco par sa mère). Sa souche basse est bien française : l’élevage normand de Jean-Pierre Herpin d’où descendent Twist (ISO 179), Alumine (ISO 157), Horizon (ISO 156), tous ‘‘du Vallon’’.

Deuxième place (71,48) pour l’Elevage Pironnière de Jean-Marie Canteteau avec Tartane (Concorde et Junon de Quincy par Vert et Rouge). Et 3e pour Tania des Gats (68,57), née chez Philippe Poiraud et issue de l’international Fuego du Prelet qui officie dans la région et de Fiona des Gats (Double Espoir).

La championne suprême de ce concours est donc la superbe pouliche de l’élevage du Figuier. Les 1ers et 2es de chaque section ont été ou sont présents au Pin et à Saint-Lô.

Anne Clausse-Fougère
19/10/2007

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