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Valentine Belooussoff : détermination

Admirative de l’équitation anglaise et de la monte des cavaliers de niveau 5*, Valentine Belooussoff aspire à accéder au plus haut niveau, ce pour quoi elle travaille au quotidien. Elle s’est toujours entourée d’une équipe compétente et s’est donné les moyens nécessaires pour suivre une progression constante.


Une passion dévorante


C’est au cœur du Lot-et-Garonne, dans la ville thermale de Casteljaloux que naît ce sentiment qui deviendra par la suite une passion dévorante. Valentine Belooussoff âgée de 4 ans commence l’équitation à poney au centre Equestre de Casteljaloux. A 13 ans elle passe à cheval avec Hysope de Brenus et sent venir le virus de la compétition. Elle fait sa première épreuve à Pau. Pour parfaire sa progression, la famille fait l’acquisition d’Orme du Fraigneau, un cheval âgé de 7 ans. Le couple se forme très rapidement puisque trois semaines après leur premier parcours, le couple remporte le championnat de France en amateur 2 indoor lors du Salon du Cheval de Paris. L’année suivante, en 2011, ils terminent quatrièmes du championnat de France cadet à Fontainebleau, puis seconds du Championnat de France Amateur Elite au Mans un mois plus tard. Le couple s’entend alors à merveille et enchaîne les classements, avec notamment une victoire dans le derby d’Arcachon, unique au monde, qui se court sur la plage à marée basse.


Un bon encadrement



La jeune cavalière, aujourd’hui âgée de 19 ans, a toujours eu un encadrement en adéquation avec son niveau et dans le sens d’une progression constante. Manuel Vanlaere, installé au Centre équestre de Casteljaloux, a été son premier coach « Manuel m’a donné le goût de la compétition et il m’a apporté des bases jusqu’à 1m35. » Pendant deux ans, elle a ensuite collaboré avec Jean Alazard, cavalier de dressage émérite qui travaille avec Kévin Staut. Aujourd’hui, c’est avec Aldrick Cheronnet qu’elle gravit progressivement les marches qui mènent au plus haut niveau. « Un moment donné, il a fallu que je change de coach pour mon évolution. Il n’habite pas loin de la maison, c’est quelqu’un avec qui je peux avoir un réel suivi sur le long terme. C’est un cavalier qui a fait de belles épreuves, qui a un beau palmarès, et son approche du cheval correspond vraiment à la mienne ». « Cela fait deux ans qu’elle travaille à la maison, dit-il, pour se perfectionner dans le but de gérer sa structure à Pompogne. De mon côté, je suis installé dans ma structure avec 4-5 chevaux, et son papa m’a confié 5 chevaux que je sors en compétition dans le but d’aller au plus haut niveau et de les commercialiser. Dans les chevaux que je monte, il y en a qui sont en préparation pour faire la relève des chevaux de tête de Valentine s’ils ne sont pas vendus. Je pense à Unzip d’Ick qui est un très bon cheval de 7 ans par Diamant de Semilly, Tanael des Bonnes deuxième de la finale des 7 ans l’année dernière, ainsi que Boki Doki. Valentine est très motivée, elle a envie de réussir et je pense qu’elle a assez de qualités pour y arriver. Le palier de la 140 est acquis puisqu’elle est assez régulièrement classée, et sur 145 elle commence à vraiment avoir de bons classements ».



L’écurie du Herrin 


La cavalière qui se professionnalise petit à petit bénéficie aujourd’hui d’un environnement de qualité construit à la fin de l’année 2011. Cinq personnes travaillent avec elle sur cette structure fonctionnelle qui accueille une vingtaine de chevaux à l’année. « L’aventure a débuté simplement. Mon père connaissait les chevaux et montait plus jeune. Moi je m’y suis mise et on a déménagé où nous sommes actuellement et progressivement tout s’est mis en place.


Valentine peut aujourd’hui compter sur 3 chevaux de Grand Prix et trois chevaux qui sautent les épreuves intermédiaires ou les épreuves de jeunes chevaux sur les concours internationaux.


L’étalon bai Atlantis by Wisbecq (Argentinus x Darco) est actuellement son cheval de tête.


Clearlake (Clearway x Caretino) est un hongre âgé de 9 ans acheté à Kévin Staut à 6 ans. « Il a lui aussi une super tête et beaucoup de force. Il a des allures particulières parce qu’il marche à l’amble mais on s’y habitue. C’est un cheval très attaché à ceux qui s’occupent de lui, très sensible et attachant. »


La bouillonante jument Fieve (Nagano x Codex) a déjà un palmarès impressionnant. Elle a été la meilleure jument des youngsters à Hambourg et à Aix la Chapelle avec Daniel Deusser. « Elle a beaucoup de sang et de caractère, elle est très fine »


Orme du Fraigneau (Concorde x Calypso d’Herbiers) a aujourd’hui 13 ans. Il est le cheval de cœur de la jeune femme. « On l’a acheté à 7 ans à Arnaud Hustache. Je sortais sur 120/125 quand je l’ai eu et il m’a amené progressivement jusqu’à 140. Je pense que c’est le cheval qui m’a le plus appris ».


Uris de la Roque (Capitol x Quick Star) est un hongre bai de 7 ans. « On l’a acheté à 6 ans à Michel Hécart et on le prépare gentiment afin qu’il soit opérationnel à 8 ans ».


Verdi de Laume (Diamant de Semilly x Dollar de la Pierre) est un hongre prometteur de 6 ans. « C’est le plus jeune cheval de mon piquet de chevaux. Il fait les épreuves 120/125 pro. C’est un cheval intelligent et assez appliqué qu’on a acheté à 3 ans aux ventes Fences. »


Telmo Busca, le cavalier jeune chevaux des écuries, a aujourd’hui un piquet d’un dizaine de chevaux de 4 à 7 ans.


T. G. (CLP)

22/10/2015

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