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Régional Poitou-Charentes des 2 ans SF et AA et des 3 ans AA.

La carrière du Haras National de Saintes servait, le 4 juin, de cadre au régional des jeunes générations picto-charentaises AA et SF. Chez les pouliches AA de 2 ans, la victoire revient à Topaze du Ferron, issue de l’exporté Hermés d’Authieux Photo 1 sur 2
avec une fille de Nedj du Lirac. Appartenant à A.Bonnet-Louis (16), elle a été très appréciée du jury pour son modèle.

Tea du Coran, appartenant à B. Morand (17), s’impose chez ses homologues SF. Si sa tête n’est pas sans rappeler son père Allégretto, elle est très bien née puisque sa mère est une fille de Quatoubet du Rouet de la souche de Gerbe d’Or. D’un modèle très sérieux pour une deux ans, elle a montré beaucoup de force à l’obstacle. Elle remportera d’ailleurs la meilleure note de sa génération à ces deux ateliers.

Tahis de Tus à J-P. Bendinelli (16), la seconde, est une chic pouliche, servie par la jolie robe grise de son père Eroctic Blus Montois. Dotée d’une excellente locomotion (meilleure note à cet atelier, ex æquo avec la 4e), elle montra un bon passage de dos et s’améliora à chacun de ses passages au saut en liberté.

Teline de la Bonn à E. Bonnaud (17) complète ce podium. Cette bonne pouliche, d’un modèle très sport, présente une très bonne ligne de dessus. 3/4 étrangère puisque issue du croisement Cassini II x Voltaire, elle descend de la bonne Fée d’Amour, gagnante en son temps en CSI.

La quatrième, Tontouta Viennoise à Y. Rousseau (86), très bien notée aux allures (meilleure note à cet atelier, ex æquo avec la 2e) est une grande pouliche bai avec un bon bout de devant, assez signée par son père Gio Granno.

En 3 ans AA, qualificative pour les finales de la race du mois de septembre à Pompadour, 4 pouliches étaient présentées. C’est l’importante alezane She’s So Happy For Me à S. Gallego (17) qui remporte cette section. Meilleure note au modèle, elle s’est, de plus, très bien présentée à l’obstacle.

Elle devance d’un souffle Sellia de la Bergerie, fille de Sarastro sur une bonne fille de Fol Avril, qui a largement dominé le test à l’obstacle en obtenant un 8.20. Cette jolie petite bai, appartenant à A. Louis (16), s’impose aussi aux allures notamment grâce à son trot souple et délié.

La troisième est la très sport Sweet Love du Maine, à E. Le Bourdonnec (79). Grande bai-brun, elle est très signée par son grand père maternel, Hand In Glove. Encore un peu décousue dans son modèle, elle possède d’excellents tissus. Elle saute avec beaucoup de souplesse et on ne peut que regretter qu’elle ne se soit malheureusement pas vraiment exprimée aux allures. Elle sera à suivre avec intérêt dès l’an prochain en CCE, discipline vers laquelle, souhaite, avec raison, l’orienter son cavalier propriétaire.

La quatrième de ce lot est Saïda du Ferron (Exocet du Céran/Nedj du Lirac) qui a montré beaucoup de régularité aux différents ateliers. Appartenant à S. Bertandeau, elle est sœur utérine de Topaze du Ferron qui remporte les 2 ans AA. Elle va malheureusement rester à la porte de la qualification pour le national. Les 3 premiers du classement, ayant obtenus une note générale supérieure à 6.50 (à attendre confirmation du règlement des qualifications des finales AA 2009) sont donc à priori sélectionnés pour les finales de race.

La section AC n’avait qu’un seul participant : Sodophe d’Ores (Exocet de Céran/Graffiti) à G. Roy (17). Ce gris, à la jolie tête arabisée, a présenté une très bonne locomotion.

Seuls, donc, 21 poulains (deux 2 ans AA, quinze 2 ans femelles SF, cinq 3 ans AA et un AAC), étaient inscrits à ce concours. Dans une région qui compte près de 500 juments de sport à la reproduction et sachant qu’il y a, bon an, mal an, environ 60 % de naissances, on peut légitimement se demander ce que sont devenus tous ces poulains. Sont-ils tous commercialisés ou faut-il y voir un manque d’intérêt manifeste de la part des éleveurs pour ce type de rassemblement. Ce qui est vrai, c’est que, hormis les éleveurs qui présentent leur production, le public était quasi-inexistant. L’absence de sonorisation n’a permis aucune présentation des concurrents, ni mise en valeur des souches ce qui a accentué le côté formel de ce concours bouclé en moins de 4 heures. Comme le disait la chanson, heureusement qu’il faisait beau… !

Anne Fougère
03/07/2009

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