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Quand on aime, on ne compte pas !

Impliqué depuis longtemps dans le monde équestre et associatif, Jean Philippe Guertault est également animé par la passion de la nature, les chiens, les chevaux, la chasse. Il s’implique depuis sept ans à la présidence du CDE du Cher.Les
chevaux ont toujours été présents dans les faits et gestes de Jean Philippe Guertault avec un lien solide pour la compétition. Il fut un temps cavalier avant de choisir d’œuvrer à la piste. Après deux ans à la vice-présidence du CDE 18, il en accepte la Présidence en 2001. « Ce jour-là, j’ai eu un coup de folie car j’avais déjà bien assez d’occupations. Parti sur mon élan, j’ai assumé ». Au fil des mois, la motivation s’instaure, mais il avoue que ce n’est pas de tout repos de conserver ses ouailles (le Cher compte 3 700 cavaliers licenciés et 52 clubs et associations), de rester à l’écoute, fédérer, s’informer, structurer le calendrier sans oublier d’initier la formation. « J’ai toujours considéré cette dernière comme incontournable » confirme Jean-Philippe qui l’ouvre de l’amateur aux professionnels. Il persuade volontiers les clubs que la formation ne vient pas au détriment de leur enseignement mais que c’est un plus. « Les enseignants ne peuvent pas être systématiquement investis dans toutes les disciplines. Une formation bien menée leur ouvre une porte et permet de mieux coller à la demande dans l’air du temps »

Il faut assurer les relations publiques

Le relationnel tient une grande part dans la fonction : « Aujourd’hui, le sport équestre est dans le peloton de tête des disciplines mais il est peu représenté auprès des instances en région comme dans les départements ou auprès de Jeunesse et Sport. Nous restons trop dans l’intimité et c’est cela que je voudrais améliorer ». Il ne ménage pas sa peine dans ce sens et prend facilement son bâton de pèlerin ?« Je vois bien qu’un petit rapport envoyé à échéance régulière, une invitation, un rédactionnel dans la Presse fait avancer notre affaire. J’actionne la météo en permanence ! ».

Sur le terrain, Jean Philippe Guertault est également chef de piste N2. Il opère sur une vaste zone, mais à de rares occasions sur le Cher « On n’est pas prophète en son pays et ainsi il n’y a pas d’interférence avec mes deux activités ». Il préfère naviguer et exploiter le relationnel. Il pêche des informations, des savoir-faire. « C’est positif à cent pour cent pour le CDE. Je trouve d’ailleurs qu’il y a un manque réel de concertation entre les départements. Nous devrions discuter plus généreusement et ne pas rester dans notre microcosme ». Jean Philippe Guertault conserve son dynamisme telle une force vive. Il planait par exemple l’an passé lors du nec plus ultra championnat départemental de CSO qui regroupait toutes les catégories. Parfois, il grogne contre le manque d’investissement des clubs professionnels : « Si je comprends bien qu’ils n’ont pas le temps de coopérer du fait de leur charge importante, Il faut pourtant bien pouvoir compter sur toute la corporation dans notre mission »

Le Président reconduira-t-il un mandat ? Il se pose parfois la question mais devrait se représenter en Mars prochain ne sachant pas à ce jour si une nouvelle liste se prépare. « Je vois la structure avancer pas à pas. C’est stimulant et il y a encore de nombreuses pierres à apporter à l’édifice» conclut l’intéressé.

C. R.

15/01/2009

Actualités régionales