Pauline Guignery première dame de Dunkerque

amateurs était proposé aux cavaliers de plus de 22 ans.

Autre innovation cette année avec la mise en place d’un nouveau chapiteau à coté du paddock avec les selliers, une brasserie permettant au public de regarder confortablement la détente et dans le restaurant panoramique les tables du fond rehaussées sur une estrade pour une meilleure vue sur les épreuves dans le manège.

Sur les pistes de Jean-Paul Lepetit, encore une fois très inspiré et assisté de Pierre Santrain, et sur de nouveaux obstacles Eurojumps, plusieurs couples ont impressionné.

Le régional Thierry Lambert d’abord, qui a remporté deux épreuves avec la jument de Christian Cuvelier, Illiade Epona (Thoas du Theillet). Puis la jeune Britannique Hannah Paul, championne d’Europe par équipe poney : vainqueur le premier jour, 3e du Grand Prix et meilleure cavalière étrangère du concours. Ou encore le capitaine irlandais David O’Brien, vainqueur samedi du Petit Grand Prix et 5e dimanche après un barrage sagement effectué.

Bel esprit aussi du chouchou du public, le Suisse François Vorpe, qui a distribué des poignées de chocolat dans le public avant la Puissance (qu’il a gagné cinq fois). Et magnifique performance du Belge Christof Deraedt : vainqueur l’année dernière de la Puissance, il a réitèré cette année en se permettant d’améliorer le record de Dunkerque en passant un mur à 2,15 m au dernier barrage. Bruno Brouqsault/Looping d’Elle*HN (Carthago) et le Belge Jan Motmans/Vidal (Major de la Cour) ont également franchi cette hauteur mais en fautant.

Dimanche pour le Grand Prix, les tribunes pleines étaient une fois encore pleines. 47 engagés, une large spa sortie de tournant à main gauche en trois, cinq foulées double (droit - oxer), sur la diagonale en numéro 8 triple (oxer - droit - oxer carré) sur lequel les chevaux ont fait de gros sauts.

Très déçu, l’Irlandais Carroll Enda a fauté sur l’oxer d’entrée puis réalisé ensuite un magnifique parcours. Le premier sans-faute a été l’œuvre du Belge Guy Beyers, immédiatement suivi de Pauline Guignery/Vinca Major Vlieringen (une 9 ans par Dominard Old et Lys de Darmen) et de son professeur Bruno

Broucqusault/Walbout Wonderland (Cheenook Holst - Grannus Han). Les incontournables Sylvain Frère et Frédéric Sangnier se sont aussi invités pour retrouver huit couples sur un barrage palpitant.

Le nouveau sans-faute du premier barragiste, Guy Beyers, n’impressionna pas du tout Pauline Guignery, qui lui a repris tout de suite cinq secondes, Bruno s’est approché à 56/100es tandis que, passant le dernier, Frédéric Sangnier a explosé le chrono (trois secondes de moins) mais avec une faute.

Sacrée meilleure cavalière du CSI de Maubeuge en mai, Pauline Guignery est ainsi devenue la première cavalière à inscrire son nom au palmarès du GP de Dunkerque, que ces messieurs trustent depuis 1980. Bruno Broucqsault, vainqueur en 1999, 2000 et 2004, a été lui sacré meilleur cavalier et Hannah Paul GB logiquement meilleur étrangère.

Attendons maintenant de savoir ce que le président Michel Gilmetet son équipe nous préparent pour le trentième anniversaire des concours de l’Afgand.

Véro Lecocq
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Moment important pour les cavaliers amateurs, pour la majorité ravis de pouvoir participer à leur premier international. Si la Grande-Bretagne a remporté l’épreuve d’ouverture vendredi, Tessa Talbot étant la pus rapide, les autres épreuves ont été aux cavaliers français.

Le vice champion de France Amateur 4 François Gilmet/Kyrielle du Montois, coaché par un certain Thierry Lambert, a offert une Marseillaise à son papa, le président du concours Michel Gilmet.

Quant à la meilleure progression, elle est à mettre à l’actif de la régionale Marine Godin. Malice de la Hennerie(Cabri du Val) semblait très surprise vendredi et a faute dès le numéro 1. Mais déjà le lendemain, seulement vingt petits centièmes les ont privé d’une victoire. Ce sera donc pour dimanche, qualifiés pour le barrage en compagnie du Normand David Kruk associé à Igi Old (Ile de Bourbon Han). Marine a tourné à nouveau sans faute mais a dû attendre la faute sur le dernier obstacle de son concurrent pour savourer ce Grand Prix.