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Des choses et d’autres de l’année

(en ligne le 18 décembre 2008) Les hommes d’abord. Michel Robert ou Eric Lamaze ? Les deux cavaliers sont au botte à botte dans les sondages pour la désignation de « l’homme de l’année ». Pour ce qui nous concerne, il n’y a pas l’ombre d’un doute. C’est bien
Michel Robert déjà désigné comme tel par nos confrères l’Eperon et Cavadéos. Belle cérémonie que celle de ces « César » du cheval, en direct sur Cavadéos. Couvert d’éloges, destinataire d’un hommage fort poétique de la part de Gilles Bertran de Balanda, Michel Robert a peiné à contenir son émotion. Trop fort cet homme. Etonnant de lucidité, parfois joueur, parfois provocateur, toujours efficace, toujours en empathie avec ses chevaux.
Vous, lecteurs du « Cheval », vous n’avez pas hésité un seul instant avant de vous prononcer sur le nom du cavalier de l’Isère, l’emblématique Michel qui venait de gagner le Top Ten de Bruxelles et offrait sa victoire au moral des autres, aux jeunes qui sortent du lot, aux éleveurs qui parfois doutent. Kellemoi de Pépita remet du cÅ“ur à l’ouvrage.
Le cheval de l’année maintenant. Itot du Château, sans hésitations ni murmures. Nos interlocuteurs (et nous avec) ont aimé, aiment toujours ce petit cheval qui porte haut le flambeau du Selle Français. Symbole du savoir-faire français qui s’exporte. Savoir-faire d’éleveurs, savoir-faire de cavaliers, savoir-faire de marchands. Bravo à vous Jean Grandjean, Jean-François L’Hoste, Michel Hécart. Le nom d’Itot évoque immanquablement celui de son père, un autre « monument » disparu cette année.
Autre disparition, regrettable, celle de l’Agence Pompadour dont François Roemer a définitivement fermé la porte. Difficultés économiques ? Non. Pire que cela : obstacle relationnel (lire page 8). A l’ère d’internet, la communication est infernale...
Disparition encore, attendue cette fois, celle de l’interprofession. « La Fival existe toujours en tant qu’association, précise Charles de Certaines, mais elle n’est plus reconnue en tant qu’interprofession ». Les cotisations ne sont plus «étendues». La Fival a vécu. La filière est en panne.
Une naissance pour finir, celle de l’association « Les amis des Haras nationaux ». Créee le 15 décembre sous la haute autorité de Jean-Paul Guerlain, son président et de Danielle Mars, sa vice-présidente. Missions : sauvegarder, valoriser le patrimoine historique et culturel équestre des Haras nationaux (lire sur www.lecheval.fr). Une pierre dans le jardin de ceux qui souhaitaient la disparition de l’institution.

Etienne Robert

18/12/2008

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