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CSI* Le Mans (72) : la Belgique domine le Grand Prix

  • Goeffroy Cobbaut s’est offert la victoire dans le Grand Prix
    Goeffroy Cobbaut s’est offert la victoire dans le Grand Prix
Vainqueur d’une épreuve intermédiaire la première journée, le Belge Geoffrey Cobbaut a récidivé dans le Grand Prix et s’est imposé devant sa compatriote Karline de Brabander.


Christophe Deuquet, Max Thirouin mais aussi encore Marc Dilasser, tous trois vainqueurs au cours des trois jours de compétition partaient avec une étiquette de favoris. Mais il fallait aussi compter sur Jonathan Mathé ou bien Jacques Bourven, tous deux expérimentés et n’ayant pas fait le déplacement en terre sarthoise pour figurer. La liste des prétendants était donc longue. Et Michel Juliac, le chef de piste, chef d’orchestre du Grand Prix de la Région des Pays de la Loire allait devoir dessiner un parcours technique et efficace sur la piste T&C pour ne voir que les meilleurs décrocher leur billet pour le second tour. Un temps serré, des difficultés bien réparties et seuls dix couples relevaient le défi. Et passaient pour le barrage. Exit Olivier Martin et Arnaud Bourdois, pourtant sans faute, mais pas assez rapides pour rentrer dans le temps.


Cinq nations représentées dans le barrage


Première à partir, la Belge Karline de Brabander partait sereine et déroulait un parcours efficace. Elle ne prenait pas de risque et visait le sans-faute. Objectif réussi en un temps de 51’’02. Derrière, sept couples allaient tenter de passer devant. Joueurs, l’Espagnol Eduardo Blanco, la Norvégienne Maia Stange Risholm et la Britannique Alex Rident ne parvenaient pas à décrocher le double sans faute. Max Thirouin essaya lui aussi, mais sur l’avant dernier obstacle, il serra trop son virage. Sa jument Vodka ne parvenait pas à couvrir.


Fort des expériences des couples précédents, Geoffrey Cobbaut partait avec l’objectif du sans-faute. Au fil des difficultés, il prenait de l’assurance, coupait court et finalement gagnait du temps. Il grappillait le temps nécessaire pour passer devant et s’imposer face à Karline de Brabander. Le Belge faisait résonner ainsi la Brabançonne. Max Thirouin, malgré ses quatre points et grâce à son temps rapide monta sur la troisième marche du podium et sauva les honneurs tricolores.


Marc Dilasser s’installe dans la durée


Installé dans ses propres écuries depuis un an dans l’Orne, Marc Dilasser construit une structure solide, un système pérenne pour retrouver à court terme le haut niveau.


L’année 2013 aura été pour Marc Dilasser l’année du changement. Il s’est installé dans ses propres écuries, à Merlerault dans l’Orne. Ii a passé du temps à construire une structure parfaite qui compte aujourd’hui 32 boxes. En même temps, il a vendu Obiwan de Pilière, Dame Blanche van Arenberg et Qamaieu de Montsec, ses chevaux de tête. Et le cavalier normand profite de cet état de fait pour se relancer. « Notre métier de professionnel nous oblige à former des chevaux pour ensuite les vendre soit à des amateurs soit à des mécènes. Et au top de leur carrière sportive ».


Expérimenté et stratège, Marc Dilasser a su anticiper et se construire un piquet de chevaux homogène. Avec Ratina Kervec, il espère bien l’année prochaine porter de nouveau la veste bleue de l’équipe de France en Coupe des Nations. Il aspire également avec Quaker de Hus, engagé sur son premier Grand Prix au Mans, à enchaîner des concours de prestige. Un lot de jeunes chevaux prometteurs et très compétitifs nourrissent son l’ambition de retrouver le haut niveau rapidement.


21/08/2014

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