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Victoire de Rodrigo Pessoa

Grand Prix de la ville de Caen Le jumping international de Caen ne pouvait rêver plus prestigieux vainqueur pour son Grand Prix 2012 : le Champion du monde 1998, triple-vainqueur de la Coupe du monde, Champion olympique 2004 et porte-drapeau de la délégation brésilienne lors des derniers Jeux olympiques de Londres : Rodrigo Pessoa. Photo 1 sur 2

Décidemment cette édition 2012 s'est jouée sous le signe de l'Amérique Latine : après son compatriote Marlon Modolo Zanotelli dans le Prix du Conseil Général du Calvados, après la victoire du Mexicain Alberto Michan Halbinger dans le Grand Prix Citroën du CSI**, Rodrigo Pessoa signe la troisième victoire « latina » à Caen dans l'épreuve la plus convoitée au terme d'un barrage à onze concurrents dont sept cavaliers français. Mais dans ce genre d'exercice au chronomètre, l'expérience joue un rôle primordial. Celle de Rodrigo n'est plus à prouver, elle a en tout cas fait la différence :  deux petits dixièmes sur Reynald Angot ! « C'était un parcours difficile, assez sinueux, les obstacles venaient vite et il y avait suffisamment d'endroits où l'on pouvait se faire piéger. Mais c'était un Grand Prix avec un beau final pour le public, » se réjouissait le Brésilien.

Rodrigo était l'invité de dernière minute de ce jumping, l'invité surprise, l'invité de la bonne surprise. Après ses déboires la semaine dernière avec Rebozo en Coupe du monde à Oslo, il a décidé de ne plus repartir aussi loin ce week-end (à Helsinki où Roger-Yves Bost a triomphé cet après-midi en Coupe du monde) et de faire la rentrée d'Ashley en Grand Prix indoor à Caen, plus près de Waterloo : « C'est une jument qui a été blessée l'an dernier après les Jeux panaméricains et j'ai commencé à la remettre en compétition au mois de mai. Ashley a un beau potentiel et c'est sûr qu'après une victoire comme celle d'aujourd'hui, je peux songer à l'engager en Coupe du monde pour suppléer Rebozo même si c'est d'un niveau un peu plus relevé qu'ici. Mais ce n'est pas impossible qu'on la voie sur une étape d'ici la fin de l'année, peut-être dans 15 jours à Lyon, je verrai. »
Gagner sur les terres du prochain championnat du monde pour celui qui avait goûté les joies de ce titre en 1998 à Rome est peut-être un bon signe pour le Brésilien : « Visiblement, la région me porte chance et c'est de bon augure pour 2014, mais ce sera une autre histoire. Ceci dit, j'ai vraiment été satisfait d'avoir changé mon programme et d'être venu ici pour participer... tout est bien qui finit bien. »

L. C.

08/11/2012

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