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Pré-valorisation : l’initiative plébiscitée

Quel avenir pour les chevaux non destinés aux professionnels mais à des niveaux intermédiaires (amateurs voir club) ? Ces chevaux entre 3 et 6 ans restent dans les parcs des éleveurs à cause d’un marché obturé et des coûts de valorisations de plus en plus élevés. La SCIC de Rosières-aux-Salines semble avoir trouvé une réponse à ce problème épineux. Dès l’arrivée du lot de chevaux à la mi-octobre sur le site de Rosières-aux-Salines, l’équipe de la première session de pré-valorisation espérait que l’initiative fasse mouche. Neuf semaines et beaucoup de travail plus tard,  le résultat est sans appel : tous ont évolué et la plupart pourront sans problème tourner en cycles libres, par exemple, dès le printemps prochain. Chouchoutés par Audrey Starczan (responsable de l’initiative) avec le concours de Gaël Corazzini, sous l’œil bienveillant d’Alain Lehmann  (Gérant de la SCIC) et encadré par Alain Fortin, ces chevaux ont été accueillis dans les meilleures conditions (visite vétérinaire, ferrure, suivi de poids, tonte) et ont ainsi pu donner le meilleur d’eux-mêmes.   Des chevaux bruts désormais éduqués Aux présentations  du dimanche 15 et  du lundi 16 décembre, les dix chevaux du programme de pré-valorisation étaient transformés. Eux qui étaient arrivés tout-juste tirés de leur parc, deux mois plus tard les voilà toilettés, en bel état, présentés en main puis mis impeccablement sur quelques obstacles. « C’est le jour et la nuit » commente Michel Villière qui avait mis deux de ses produits de l’affixe ‘de la Nauve’ dans cette initiative. « Toute l’équipe a fait du très bon travail. Audrey, malgré sa formation d’inséminatrice en parallèle, a tout donné dans ce programme. Résultat : mes chevaux ont été valorisés durant ces quelques semaines, c’est indéniable. Quand je les ai amenés, ils étaient tout juste débourrés. Maintenant, ils sont aux ordres, mis dans le bon sens ». En bref, prêts à trouver acheteur. Un bilan positif que l’on retrouve également dans la bouche de Lucien Hecht, éleveur et représentant de l’Adeclor dans cette aventure : « Le dressage de base a bien été effectué. Il y a eu une très bonne progression. C’est une belle aventure. La coopérative a des moyens de financement que l’Adeclor n’a pas. Et c’est donc un plus pour tout le monde que ces chevaux soient ainsi mis en valeur ». « Notre engagement va en priorité vers les éleveurs » tient à faire comprendre Alain Léhmann qui voit dans cette pré-valorisation un moyen de créer un débouché commercial aux éleveurs lorrains qui généralement espèrent obtenir entre 5 et 10 000 € de leurs chevaux. « Nous avons ainsi essayé de mettre en liaison les cavaliers et les structures équestres qui recherchent ce genre de chevaux avec les éleveurs qui nous ont fait confiance. Et ce, sans aucune commission ». C’est d’ailleurs ainsi que les premiers résultats ne se sont pas fait attendre : fin novembre,  un premier cheval du programme a été  vendu en région parisienne. Une valorisation efficiente Faire un tel travail, c’est bien. Mais encore faut-il que celui-ci soit vu et constaté par le plus grand nombre. Et c’est dans ce sens que la SCIC de Rosières a décidé, dès le début, d’impliquer de grands acteurs régionaux comme Richard Jeandel (Etrier de Moselle) , Alain Fortin (cavalier et ici représentant de la chambre de commerce), Pierre Fontaine (IFCE) et Lucien Hecht. Non content du bouche à oreille, un catalogue a été édité et mis sur le site Internet de la SCIC (harasderosieres.com). Des vidéos sont également disponibles sur simple demande pour chaque cheval. Heureuse du résultat, toute l’équipe de la SCIC est prête à retenter une telle initiative dès le printemps prochain.Alix Thomas

Quel avenir pour les chevaux non destinés aux professionnels mais à des niveaux intermédiaires (amateurs voir club) ? Ces chevaux entre 3 et 6 ans restent dans les parcs des éleveurs à cause d’un marché obturé et des coûts de valorisations de plus en plus élevés. La SCIC de Rosières-aux-Salines semble avoir trouvé une réponse à ce problème épineux.

Dès l’arrivée du lot de chevaux à la mi-octobre sur le site de Rosières-aux-Salines, l’équipe de la première session de pré-valorisation espérait que l’initiative fasse mouche. Neuf semaines et beaucoup de travail plus tard,  le résultat est sans appel : tous ont évolué et la plupart pourront sans problème tourner en cycles libres, par exemple, dès le printemps prochain. Chouchoutés par Audrey Starczan (responsable de l’initiative) avec le concours de Gaël Corazzini, sous l’œil bienveillant d’Alain Lehmann  (Gérant de la SCIC) et encadré par Alain Fortin, ces chevaux ont été accueillis dans les meilleures conditions (visite vétérinaire, ferrure, suivi de poids, tonte) et ont ainsi pu donner le meilleur d’eux-mêmes.  

Des chevaux bruts désormais éduqués

Aux présentations  du dimanche 15 et  du lundi 16 décembre, les dix chevaux du programme de pré-valorisation étaient transformés. Eux qui étaient arrivés tout-juste tirés de leur parc, deux mois plus tard les voilà toilettés, en bel état, présentés en main puis mis impeccablement sur quelques obstacles. « C’est le jour et la nuit » commente Michel Villière qui avait mis deux de ses produits de l’affixe ‘de la Nauve’ dans cette initiative. « Toute l’équipe a fait du très bon travail. Audrey, malgré sa formation d’inséminatrice en parallèle, a tout donné dans ce programme. Résultat : mes chevaux ont été valorisés durant ces quelques semaines, c’est indéniable. Quand je les ai amenés, ils étaient tout juste débourrés. Maintenant, ils sont aux ordres, mis dans le bon sens ». En bref, prêts à trouver acheteur.
Un bilan positif que l’on retrouve également dans la bouche de Lucien Hecht, éleveur et représentant de l’Adeclor dans cette aventure : « Le dressage de base a bien été effectué. Il y a eu une très bonne progression. C’est une belle aventure. La coopérative a des moyens de financement que l’Adeclor n’a pas. Et c’est donc un plus pour tout le monde que ces chevaux soient ainsi mis en valeur ».
« Notre engagement va en priorité vers les éleveurs » tient à faire comprendre Alain Léhmann qui voit dans cette pré-valorisation un moyen de créer un débouché commercial aux éleveurs lorrains qui généralement espèrent obtenir entre 5 et 10 000 € de leurs chevaux. « Nous avons ainsi essayé de mettre en liaison les cavaliers et les structures équestres qui recherchent ce genre de chevaux avec les éleveurs qui nous ont fait confiance. Et ce, sans aucune commission ». C’est d’ailleurs ainsi que les premiers résultats ne se sont pas fait attendre : fin novembre,  un premier cheval du programme a été  vendu en région parisienne.

Une valorisation efficiente

Faire un tel travail, c’est bien. Mais encore faut-il que celui-ci soit vu et constaté par le plus grand nombre. Et c’est dans ce sens que la SCIC de Rosières a décidé, dès le début, d’impliquer de grands acteurs régionaux comme Richard Jeandel (Etrier de Moselle) , Alain Fortin (cavalier et ici représentant de la chambre de commerce), Pierre Fontaine (IFCE) et Lucien Hecht. Non content du bouche à oreille, un catalogue a été édité et mis sur le site Internet de la SCIC (harasderosieres.com). Des vidéos sont également disponibles sur simple demande pour chaque cheval. Heureuse du résultat, toute l’équipe de la SCIC est prête à retenter une telle initiative dès le printemps prochain.

Alix Thomas

18/12/2013

Actualités régionales