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La formule magique de Simon Lorrain

Portrait Installé depuis 2000 à Pournois-La-Chétive, entre Pont-à-Mousson et Metz, Simon Lorrain jongle entre l'écurie de propriétaires, la valorisation de chevaux et le commerce. Très entouré, mais surtout soutenu par ses parents, ce jeune homme de 28 ans sait où il va. Photo 1 sur 1

« Ma passion ce sont les chevaux », explique d'emblée ce jeune cavalier. Fils d'un professionnel bien connu de la Région, Xavier, on ne sait plus aujourd'hui qui est le plus connu des deux. Entre le sport et le courtage de chevaux, Simon a un pied dans chaque, avec ses avantages et ses inconvénients. « D'une année sur l'autre, en fonction des chevaux que je vends, le concours ou la formation des chevaux prend le dessus. Cette année, après la vente de trois sept ans, un huit ans et un cheval de Grand Prix cet hiver, c'est certain je serai moins compétitif. C'est le jeu ».
Mais du travail, il y en a aux écuries des Lorrain. Qu'importe l'orientation de l'année, sport ou valorisation, en plus des chevaux des propriétaires à s'occuper, Simon compte également développer le volet coaching : « J'adorerais m'investir plus de ce côté-là. Je pense que je suis assez pédagogue pour entourer les jeunes - ou moins jeunes - dans tous les niveaux amateurs. Je coache déjà la cavalière Lisa Kircher dans les Grands Prix** ». Ayant suivi de nombreux stages chez plusieurs cavaliers comme Thierry Pomel ou Kevin Staut, et ayant beaucoup appris au contact de Simon Delestre, Simon dispose d'une palette de méthodes assez large pouvant convenir à différentes équitations.
Son truc à lui
« C'est de vendre des chevaux. Je dispose d'un noyau d'investisseurs solides, qui me font confiance, et qui, d'année en année, n'hésitent pas à investir davantage dans les chevaux que je repère ». Des financiers qui s'appellent MM. Francfort, Naud, Klein (élevage du Briey), Thiriet, Sibuet ou Heintz, qui achètent les chevaux que Simon valorise et qu'ils revendent ensemble. « Généralement une saison suffit pour faire une plus-value sur un cheval. Surtout s'il est jeune. Mais après il n'y a pas de règle ». Simon aime bien les jeunes chevaux, les éleveurs sont les bienvenus dans ses écuries. Comme il le dit lui-même « si les chevaux ont un peu de qualité, l'argent ne doit pas être un frein. On peut toujours en acheter une patte ou trouver une solution pour s'entendre ».
Si certains trouvent le marché un peu frileux, Simon détient un atout dans ses cartes : « Ma chance est d'avoir un carnet d'adresses assez fourni. J'ai pas mal de débouchés pour vendre les chevaux. Guy d'Oriola est l'un de mes meilleurs partenaires, par exemple ».
Même pas trente ans, et déjà Simon Lorrain jongle avec les différentes facettes du métier de manière très professionnelle. Il mène de front sport et commerce, comme cette année où il a constitué avec son amie Julia Dallamano, une équipe pour le Grand National...

Alix Thomas
21/04/2011

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