JO : les équipes de France en entraînement à Sha Tin

à l’idée de retrouver leurs chevaux, les cavaliers ont déjeuné sur le pouce et ont ensuite pris la direction des écuries sur le site de Sha Tin.

Ce fut une grande satisfaction pour les Bleus de voir que leurs chevaux avaient bien supporté le voyage et qu’ils les attendaient. Le temps de se préparer, la température légèrement descendue et les cavaliers ont repris le travail après ces trois jours d’éloignement (les chevaux étant partis le 27 juillet).

Les dresseurs aussi

Mercredi 30 juillet dans la journée, c’était au tour d’Alain Francqueville, les cavaliers, le médecin Eric Favory, le kinésithérapeute Jean-Marc Brun et les deux accompagnateurs du GIGN (parce que les équipes de France le valent bien…) d’arriver à l’aéroport et de rejoindre dans la foulée leurs hôtels. Marc Boblet, peut-être ‘‘pressurisé’’ par ses premiers Jeux, n’a pas résisté à la tentation d’aller monter Whitni Star dès son arrivée.

Tous au travail...

Les cavaliers ont donc tous repris les bonnes habitudes : le travail, à raison de deux séances quotidiennes en moyenne adaptées aux conditions climatiques (une le matin et l’autre le soir) et logistiques de Hong-Kong.
Samedi 2 août matin, les cavaliers de complet effectueront un entraînement de galop sur la piste de l’hippodrome de Penfolk, qui jouxte le terrain de compétition. Les dresseurs quant à eux commenceront à répéter leurs figures sur les carrières réservées aux équipes de France.

Côté tourisme

Les grooms sont allés visiter Hong-Kong by night laissant, une fois n’est pas coutume, les vétérinaires assurer la surveillance des chevaux. Les cavaliers de complet ont arpenté le marché nocturne de Temple Street, guidés par Jasmine et Leona (deux assistantes chinoises affectées au staff de la FFE). Les cavaliers de dressage se sont rendus au Peak, lieu hautement touristique qui offre une vue époustouflante de la baie de?Hong Kong et de ses innombrables gratte-ciels.

Les propriétaires font le voyage

Si l’organisation chinoise a pris en charge le coût du transport aérien des athlètes et des chevaux, la FFE a pour sa part souhaité offrir aux propriétaires la chance de les soutenir pendant les JO. La fédé a ainsi pris en?charge les billets d’avion, le séjour et la billetterie des propriétaires des chevaux tricolores. Car l’équitation, c’est l’affaire d’une équipe.