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JEM Endurance : petit galop sur la plage

  • Petit galop sur la plage de St Pair-sur-Mer
    Petit galop sur la plage de St Pair-sur-Mer
Arrivée samedi à St Pair-sur-Mer (50), l'équipe de France d'endurance  a profité de la douce matinée d'hier pour exécuter un dernier galop de réglage sur la plage, à quelques encablures de Sartilly, lieu choisi pour la course des championnats du monde de jeudi prochain.

Les cinq choisis par Bénédicte Emond Bon ne sont pas encore dans leur bulle mais s'apprêtent à y entrer. Pour le moment ils sont basés à St Pair-sur-Mer, au centre équestre de Patrick Cottin qui accueille aussi les équipes de Suisse et du Portugal. Ambiance détendue mais sérieuse avant la grande explication de jeudi.
Tout semble ok au sein de l'équipe tricolore dont l'objectif avoué est la conquête d'une médaille par équipe. « Tout ce qui viendra en supplément sera le bienvenu, commente Bénédicte. Nous y travaillons ».

Le leader de cette équipe est Jean-Philippe Francès, au riche palmarès, un des plus expérimentés du groupe avec Dominique Payen. Lui vient de la région d'Aix-en-Provence, elle de Duras dans le sud-ouest. Deux cavaliers des deux extrémités de la Bourgogne et un Breton complètent le team France.
Au programme de ce matin, deux heures d'un petit galop détente sur le sable de St Pair. Les chevaux sont en bonne santé, les cavaliers en bonne forme et tranquilles dans leur tête. Le staff fédéral n'a aucune raison de se faire de soucis.

Bénédicte connait bien son équipe et n'annonce pas d'objectif démesuré mais, secrètement, nourrit d'autres ambitions. « La course sera difficile, prévoit-elle, car le parcours est technique en raison d'un sol très varié, tantôt souple, dur, boueux avec très souvent du goudron. Le choix de la ferrure sera très important ».
Alain Soucasse du staff fédéral profite de l'occasion pour faire un point sportif sur cette discipline qui ne cesse de progresser en nombre de participants. C'est la deuxième discipline, derrière le CSO, en terme d'engagements. La France est leader en matière d'organisation et la FFE s'implique dans cette discipline pourvoyeuse de médailles.
L'élevage français est réputé et recherché notamment par les pays du Moyen-Orient depuis déjà pas mal de temps. « C'est une bonne chose, estime la patronne de l'endurance. Nous avons de la relève. Jean-Philippe a vendu son bon cheval dernièrement. Cela ne l'empêche de courir aujourd'hui avec un des deux jeunes chevaux qu'il a formés. C'est bon pour la trésorerie des cavaliers ».
Un bon cheval d'endurance se négocie entre 100 et 500 000 euros. Comme en jumping, seuls les très bons se vendent bien.

25/08/2014

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