- Toute l’actualité du cheval et des sports équestres

Grandes manœuvres

(en ligne le 26 février 2009) FEDECSO. On avait fini par totalement l’oublier cette Fédération nationale des associations d’éleveurs de chevaux de sport. Créée en 2006, elle n’a jamais vraiment fonctionné. En sommeil, elle vient cependant de se réveiller. La mise en route
de la Maison du cheval de sport, sous la bannière de la SHF a un effet mobilisateur. Personne ne veut être oublié dans cette affaire. Philippe Martin, le réveilleur des consciences du Pin est de ceux là. Et, « avant qu’il ne soit trop tard », il organise le rassemblement. Catherine Palmer, Alain Lehmann et Bernard Lesage sont dans son sillage et seront reçus par Marc Damians le 23 mars à la SHF. Philippe Martin était de ceux qui avaient contribué à la création de cette fédération, estimant que les éleveurs de chevaux de sport n’étaient pas suffisamment représentés. C’est toujours vrai d’ailleurs. Sauf que d’autres se sont mis sur les rangs sous la bannière de l’association nationale des éleveurs PROFESSIONNELS de chevaux et poneys (président J.Largeron). Ces professionnels regrettent de ne pas avoir été consultés pour cette initiative (Maison du cheval de sport) qu’ils jugent « discutable mais néanmoins intéressante ». Ils ne veulent pas être oubliés non plus et l’ont fait savoir au ministère de l’Agriculture. Le ton est nettement plus « pointu » que celui des associations. Le verbe est du même métal que celui du syndicalisme agricole dont l’efficacité n’est plus à prouver. Cette association se bat pour les professionnels, pour que les primes et les aides aillent aux professionnels, c’est-à-dire à ceux qui, comme le précise une note du ministère de l’Agriculture, cotisent à la MSA soit à titre principal soit à titre secondaire et qui possèdent plus de 3 UGB qui ont produit dans l’année.
Le voile se lève sur la définition du « professionnel ». Mais question : la cotisation volontaire de 50 € pour les poulains SF à naître en 2009 est-elle exclusivement réservée aux professionnels puisqu’eux seuls auront droit aux primes ?
Le débat est loin d’être clos. Mais souvenons-nous d’une chose : le « volontairement obligatoire ou l’obligatoirement volontaire », c’est bien cela qui a tué la Fival.

Etienne Robert

26/02/2009

Actualités régionales