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Equis d’hiver : de nouveaux objectifs

CSO club ponam Reims-Tinqueux (51) 11 novembre Depuis sa création en février 2004 par une poignée de parents passionnés, l’association Equis qui s’est donnée pour principal objectif la promotion des cavaliers club et poney, a développé un programme de quatre compétitions annuelles. Les Photo 1 sur 1
trois premières ont lieu durant la période hivernale, en novembre, décembre et janvier, la dernière au printemps, en mars, avril ou mai selon les différents calendriers.

Les trois Challenges Mozaïc 2004, 2005 et 2006, sponsorisés par le Crédit Agricole du Nord Est, ou encore les deux éditions 2006 et 2007 du Trophée des clubs parrainées par Eco Marché Sillery et Cheval Planète d’Ay, associés à des championnats départementaux et même interrégionaux en 2007, ont connu un franc succès.

Fréquentés par nombre de cavaliers venus principalement des régions Champagne-Ardenne et Picardie mais aussi de Lorraine, d’Ile de France et même du Nord-Pas-de-Calais, les 14 concours Equis ont enregistré plus de 5300 engagements.

La dynamique ainsi engendrée a contribué à l’augmentation du nombre de licences compétitions Club dans la Marne de 110 %.

La restructuration de la compétition et la modification des règlements au 1er janvier 2008 n’ont pas permis l’organisation d’un challenge 2007-2008. Dans le même temps, Equis souhaitant évoluer et faire évoluer les cavaliers vers de nouveaux objectifs sportifs en particulier en direction du circuit Ponam, les programmes des concours d’hiver Equis ont été largement repensés avec plus d’épreuves consacrées aux poneys (15 au lieu de 6), de niveaux pour cavaliers confirmés (7 épreuves Ponam), de confort et de praticabilité (une seule piste durant les mois d’hiver), de découverte (parcours tracés par des chefs de piste différents), mais toujours les sols Toubin-Clément et les très belles installations du CE de Reims, le chrono électronique, des plaques, flots et cadeaux pour tous les classés.

Le CSO du 11 novembre, encore sur deux pistes et donc ouvert aux catégories E (les plus nombreuses), a réuni 460 concurrents venus en découdre dans les 17 épreuves du programme. On retiendra tout particulièrement la belle performance d’Hélène Hubert et sa ponette Connemara Koline de Quentin du PC de Villers-en-Argonne, doubles vainqueurs des épreuves Open 3 Ponam et C2 Ponam, celle d’Antoine Dauphin du CEM de Mourmelon, auteur d’un triple podium en C2P, C1P et E2, ou encore celle de Louisa Desbleds des (Ecuries de Breuil) 2e de la OP3 et de la C2 club.

Tous ces jeunes cavaliers sont conviés le 16 décembre pour un concours ‘‘nouvelle formule’’ sur une seule piste indoor dédiée essentiellement aux poneys.

A. M.
Concours de poulinières : quelques réflexions

Prévus initialement début août puis reportés en raison des mesures de prévention contre l’artérite virale, les concours poulinières ont finalement eu lieu le 24 septembre à Chaumont-Choignes pour la Haute-Marne et le 25 septembre à Buzancy pour les Ardennes.

l Chaumont-Choignes

Les conditions techniques étaient remplies mais la participation fut notoirement insuffisante. Sur l’effectif déjà faible de 11 poulinières SF engagés, 5 seulement étaient présentes dont 2 dans la catégorie 3 à 10 ans et 3 dans la catégorie 11 ans et plus, ce qui amenait à constater que le nombre de juges déplacés était supérieur à celui des chevaux présentés !

Chez les poulinières de 3 à 10 ans, la première place a été remportée par Princesse de Traire à Jack Geoffroy, une fille d’Arpège Pierreville suitée d’une pouliche d’Easy Boy.

Chez les poulinières de 11 ans et plus, la première place a été remportée par Fedum de Champloue à Jean-Marie Charlot, une fille de Laudanum PS dont la pouliche de Diamant de Semilly était présentée sous sa mère porteuse.

Chez les ponettes, si l’effectif était également faible, le taux de participation était meilleur mais dû aux engagements d’un seul éleveur, qui a eu le mérite d’amener six des sept ponettes présentées à ce concours...

Il faut donc tirer la leçon du peu d’attractivité suscitée par ce concours et dont le report de date ne peut être la seule raison, le succès de celui de Buzancy, soumis au même report, étant là pour en attester.

Aussi, dès l’année prochaine, c’est à Chalons (site de Mont Choisy) et à Buzancy que sont programmés les concours de poulinières 2008
l Buzancy

Si le concours de Chaumont fut donc décevant, celui de Buzancy a offert une image en nombre (une cinquantaine) et en qualité de l’élevage de chevaux de sport champardennais.

Le concours se tenait sur le site de la station de monte de Buzancy, au sein des magnifiques bâtiments au caractère architectural admirable et remarquablement restaurés.

Tout d’abord, il faut rendre hommage à l’équipe des éleveurs ardennais qui ont su reprendre à leur compte et pérenniser l’activité de l’ancienne station abandonnée par des HN empêtrés dans les contradictions de leur réorganisation confuse et oublieux de leurs missions d’un service public de terrain. Craignant d’en oublier, ne citons pas de noms mais remercions chaleureusement tous ceux qui ont permis tant le bon déroulement technique des présentations que l’accueil sympathique et convivial des participants au déjeuner pris en commun.

Dans l’ensemble on a pu voir les poulinières ainsi que leurs foals en bel état, bien toilettées et bien présentées.

Chez les poulinières de 3 à 10 ans, la première place a été partagée à égalité entre Juliana Ixe à Jean Lefèvre, une fille de Voltaire suitée d’un foal mâle d’Opium de Talma, et Loika de Sivry à Pascal Chaffaud, une fille de Fidji du Fleury suitée d’un foal mâle d’Apache d’Adriers.

Chez les poulinières de 11 ans et plus, la première place est revenue à Gerbe de la Haye à Pierre Lhotte, une fille de Quinquin du Vallon suitée d’une pouliche de Cardero Holst.

Les poneys étaient eux représentés par cinq ponettes suitées.

Enfin une touche d’éclectisme était apportée par la présence à ce concours de deux poulinières suitées de race Akhal-Téké (race étrangère reconnue en France) appartenant à Héloïse Ghirardi. Ces deux poulinières, de type près du sang, ont évidemment été classées à part des sections SF.

Après le rappel et la proclamation des résultats, un pot amical a réuni les participants.

Remarques

Plusieurs remarques en vue des prochains concours peuvent être faites.

- La nécessité d’établir des horaires de passage et de faire un rappel à la fin de chaque section afin de ne pas bloquer toute une journée des éleveurs ayant par ailleurs d’autres obligations.

- La note finale prend en compte la note de la poulinière pour 70 % et celle du poulain pour 30 % (règlement national édicté par l’ANSF). Il semble important de réfléchir sur la pertinence de ce mode de calcul en se demandant d’une part s’il ne faut pas accorder un poids plus important au poulain, et d’autre part s’il est judicieux de rejuger tous les ans les mêmes poulinières une fois qu’elles ont obtenu une note de modèle. On pourrait garder une fois pour toute cette note de modèle, ce qui est le cas pour celles qui ont produit par transfert d’embryon.

- En définitive, il paraîtrait plus normal de faire évoluer ces concours de poulinières suitées vers des concours de foals où les porteuses pourraient également prendre la place qui leur est actuellement et illogiquement refusée dans les rappels.

La balle est dans le camp de l’ANSF afin de modifier l’arrêté réglementaire permettant le versement des primes d’encouragement.

D. W.

16/11/2007

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