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Endurance : elles ont essayé... et sont devenues « mordues » !

« Je cours avec une SF aux origines CSO » Pauline, 25 ans, cavalière d’Indre-et-Loire. « J’ai commencé l’équitation très jeune en club. J’ai passé mes galops dans une écurie orientée CSO, ou j’ai d’ailleurs rencontré ma jument Photo 1 sur 3
Jeyna du Abnau SF par Clown du Chesnay. J’ai fait avec elle beaucoup de concours hippiques. Puis l’endurance est entrée dans ma vie grâce à une autre cavalière et suite à la blessure de ma jument. J’ai couru ma première endurance avec ma jument en novembre sur une club3 dans le 41, et plus que jamais j’ai adoré ! Ma jument n’a jamais été aussi bien que sur une course, plus guerrière que jamais ! Nous sommes une petite bande de filles avec comme objectif les championnats de France à Lamotte Beuvron ».

« Mon coach pensait que c’était de la rando » Sandrine, 25 ans, cavalière du Doubs : « Je n’ai pas trop eu à défendre ma discipline mais quand je suis arrivée a Louvatange (Jura), mon coach nous prenait pour des randonneurs. Quand il a fait sa première 20 km avec un pur-sang anglais particulièrement chaud, il a changé d’avis. Je crois qu’il nous trouve courageux ! Depuis il a des chevaux d’endurance au travail, il les bosse sur le plat pour que les propriétaires se fassent plaisir et n’aient que le fond à travailler... Moi j’ai fait ma première course avec mon cheval – un O.I. atypique – en 2003. J’ai aussi fait deux CSO. Mais c’est l’endurance qui me plaît. Je suis qualifiée sur 60 km. J’y ai pris goût et je souhaite m’acheter une jument arabe pour aller plus loin».

« L’endurance est mal perçue car méconnue » Justine, 30 ans, monitrice en Saône-et-Loire : « Après avoir passé mon B.E. et être sortie un temps en CSO, je me suis tournée vers l’endurance car j’avais une jument avec du sang arabe. J’ai adoré. Elle aussi. Cette année je vise une qualif sur 90 km ... Je trouve dommage cette frontière entre disciplines. Peu de cavaliers savent comment se passe une course, beaucoup ignorent quel type d’effort ça demande et confondent parfois avec le Trec. On souffre d’une image erronée : soit l’endurance est prise pour de la balade à « pépés », soit au contraire pour une discipline de « malades », irrespectueuse du cheval. C’est tout le contraire ! D’ailleurs les contrôles véto sont les garants de la santé du cheval et le niveau de travail sur le plat des chevaux d’endurance s’améliore, car le niveau global de la discipline augmente aussi.»

15/01/2009

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