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Emile Peupion nous a quittés

L’affixe du Vallon, c’était lui. Sa longue et solide silhouette coiffée d’une casquette, nous ne la verrons plus sur les terrains de concours, en particulier d’ardennais. Emile Peupion s’en est allé le 19 décembre 2007, quelques jours avant Photo 1 sur 1
son 93e anniversaire. Belle longévité pour cet homme actif et solide comme un roc, au caractère bien trempé, qui consacra toute sa vie à la terre et à l’élevage.

Jeune homme, Emile Peupion fut très sportif, pratiquant le football, la course à pied et bien sûr l’équitation, à l’armée notamment. Si les chevaux ardennais ont été ses serviteurs dans le labeur, ils sont restés ses indéfectibles compagnons de loisir et sa passion de toujours. Sélectionneur averti, il a grandement contribué à l’amélioration et au maintien de la race. Il passait même, à l’époque bénie de la saga ardennaise, pour un des trois meilleurs ‘‘trotteurs’’ de chevaux de trait de la région lorraine. « De 1947à 2007, nous précisait Alain, il a manqué seulement deux fois le Spécial de la race à Vittel. » C’était aussi un habitué actif du Salon de l’agriculture.

Par atavisme, deux de ses trois fils sont restés dans les chevaux : Jean-Louis, l’aîné, entraîneur de Trotteurs en région parisienne, et Alain, à la Ferme de La Chambre, à la tête d’un important cheptel de poulinières ardennaises (dont les produits, très souvent en tête des palmarès, sont recherchés loin du berceau de race) et de poulinières SF dont les poulains ont fait une belle réputation à l’affixe du Vallon et à la Lorraine. Raymond, principal de collège, n’est jamais très loin des chevaux, notamment pendant la Foire internationale de Metz.

Emile Peupion avait compris il y a longtemps qu’il fallait montrer ses chevaux pour en assurer la commercialisation. Il participait ainsi depuis belle lurette aux grands rassemblements d’Allemagne, de Belgique et du Luxembourg. Il avait eu la douleur de perdre son épouse en 1991.

Que la famille Peupion soit assurée de notre sympathie attristée.

En cette année 2007, le monde de l’élevage lorrain a également été endeuillé par la disparition de Jean-Paul Dormagen, éleveur à Vèzelyse, âgé de 68 ans, et par celui de Marie-Thérèse Pargon, maman de Gérard Pargon, âgée de 96 ans, demeurant à Hammeville.

Nos condoléances aux familles.

17/01/2008

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