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Deux expositions dans l’Elan des Jeux 2014

« A Hue ét à Dieu » au PinCette exposition soutenue par le Conseil Régional de Basse-Normandie et le Haras National du Pin qui l’accueille est réalisée par le Service Arts, Culture et Foi du diocèse de Séez avec le concours de la Conservation des Antiquités et Objets d’Art de l’Orne ( CAOA 61 ) et l’appui des Amis du Musée Départemental d’Art Religieux de Sées.A l’occasion des Jeux Equestres Mondiaux, dans le cadre du Projet Territorial précisé par l’Elan des Jeux 2014, un dossier culturel original a été proposé par le Haras National du Pin, sur une idée de Jean-Louis Gouraud, écrivain cavalier globe-trotteur. L’originalité de ce projet a interpellé le comité de sélection qui l’a retenu.L’ancienne église paroissiale du Pin, reconstruite en 1779 sur un premier édifice de 1701, fut désaffectée en 1865 à la suite de la construction du nouveau village du Pin Fleury, devenu Le Pin-au-Haras, que nous connaissons aujourd’hui en bordure de la route Paris-Granville.Ce bâtiment, devenu propriété du Haras Impérial puis National, sans affectation, fut aménagé vers 1880 en une écurie de dix stalles, avec graineterie et sellerie dans la sacristie, pour y loger des étalons dont les effectifs avaient très sensiblement augmenté par la loi Bocher de 1874, réorganisant profondément cette administration à la suite de la débâcle de Sedan en 1870. Le presbytère attenant fut affecté au logement des palefreniers et son puits à l’abreuvement de tous.Cette très rare église-écurie hébergea des étalons Percherons jusque vers 1960. Depuis elle servait de débarras aux logements proches et de nichoirs aux pigeons. A l’automne 2013, elle a été entièrement vidée, nettoyée, réparée et le lierre envahisseur retiré de ses murs. Son baptistaire et sa cloche sont en cours de restauration et y seront rapatriés. Une originale exposition sur le cheval et la religion, en cours de création, sera proposée dans ce lieu insolite, du vendredi 1er aout au dimanche 28 septembre 2014. Ce projet retrace l’histoire et le lien fort qui existent entre les équidés et la religion. Le Conseil Général de l’Orne a missionné un photographe pour aller, dans les églises du département, dont le territoire correspond à celui de l’évêché de Séez, tirer le portrait des statues, tableaux, gravures et autres objets sacrés mettant en scène le cheval. Ainsi, une vingtaine de panneaux composera une exposition, qui n’a jamais existé dans le passé et qui sera aussi surprenante que l’est le lieu qui l’accueillera, dans un environnement de stalles, de mangeoires en pierres, d’anneaux d’attaches, de râteliers et de pavés. Ce sera la première fois que cet édifice sera à nouveau ouvert au public depuis sa désacralisation à la fin du XIXè siècle. Pour les lecteurs curieux et avisés, cet important événement est annoncé dans le livre «Le cheval un Dieu ? L’équitation une religion ?» préfacé par Jean-Louis Gouraud, paru en fin d’année 2013 aux éditions Actes Sud et en vente dans toutes les bonnes librairies.A voir à l’église-écurie du Vieux Pin - Le Pin-au-Haras (61) Les métiers du cheval à AlençonA quelques mois des Jeux Equestres Mondiaux en Normandie, le Conseil général expose les œuvres photographiques de trois photographes normands partis sur les routes des trois départements de la Basse-Normandie à la rencontre des jeunes qui ont choisi les métiers du cheval. Les photographies de Thomas Jouanneau, Thierry Houyel et David Commenchal, proposent un autre regard sur le cheval, dévoilant au grand public les métiers liés au cheval ainsi que l’avenir qu’il représente pour les jeunes. On y découvre Camille 27 ans, lad-driver, Maud 27 ans, technicienne de dentisterie équin, Lucie, 29 ans, ancienne professeur des écoles devenue artiste équestre ou encore Léo et Vivien, 16 ans en alternance pour apprendre le débardage. Les activités en lien avec le cheval sont nombreuses et donnent lieu à une grande variété de métiers, encore méconnus des Normands. Nombre de jeunes y voient la possibilité d’un avenir conjuguant travail et passion. Les 49 portraits et 49 rencontres de l’exposition « Un pied à l’étrier » mettent sous le feu des projecteurs le savoir-faire et l’excellence normande dans le domaine équestre. 12 000 personnes travaillent autour de la filière équine en Normandie, ce qui en fait la première région française d’élevage de chevaux. Les photographes, issus du journalisme, Thomas Jouanneau et Thierry Houyel - à l’origine du projet d’exposition - ont, avec le photographe ornais David Commenchal, photographié des jeunes âgés de 16 à 29 ans, exerçant ou se formant dans les lieux les plus prestigieux et réputés de la région. Du Haras national du Pin aux Haras de sassy dans l’Orne en passant par les ventes de Yearlings à Deauville, l’école des Courses Hippiques de Graignes ou la thalasso équine de F. Gamichon à Saint-Martin-de-Bréhal, ils proposent un portrait dynamique et porteur d’avenir du monde du cheval. Avec cette exposition, on comprend un peu plus le choix de la fédération équestre internationale d’organiser les Jeux Equestres Mondiaux 2014 en Normandie, consacrant définitivement la région comme « terre de cheval et d’excellence ».

« A Hue ét à Dieu » au Pin
Cette exposition soutenue par le Conseil Régional de Basse-Normandie et le Haras National du Pin qui l’accueille est réalisée par le Service Arts, Culture et Foi du diocèse de Séez avec le concours de la Conservation des Antiquités et Objets d’Art de l’Orne ( CAOA 61 ) et l’appui des Amis du Musée Départemental d’Art Religieux de Sées.
A l’occasion des Jeux Equestres Mondiaux, dans le cadre du Projet Territorial précisé par l’Elan des Jeux 2014, un dossier culturel original a été proposé par le Haras National du Pin, sur une idée de Jean-Louis Gouraud, écrivain cavalier globe-trotteur. L’originalité de ce projet a interpellé le comité de sélection qui l’a retenu.
L’ancienne église paroissiale du Pin, reconstruite en 1779 sur un premier édifice de 1701, fut désaffectée en 1865 à la suite de la construction du nouveau village du Pin Fleury, devenu Le Pin-au-Haras, que nous connaissons aujourd’hui en bordure de la route Paris-Granville.
Ce bâtiment, devenu propriété du Haras Impérial puis National, sans affectation, fut aménagé vers 1880 en une écurie de dix stalles, avec graineterie et sellerie dans la sacristie, pour y loger des étalons dont les effectifs avaient très sensiblement augmenté par la loi Bocher de 1874, réorganisant profondément cette administration à la suite de la débâcle de Sedan en 1870. Le presbytère attenant fut affecté au logement des palefreniers et son puits à l’abreuvement de tous.
Cette très rare église-écurie hébergea des étalons Percherons jusque vers 1960. Depuis elle servait de débarras aux logements proches et de nichoirs aux pigeons. A l’automne 2013, elle a été entièrement vidée, nettoyée, réparée et le lierre envahisseur retiré de ses murs. Son baptistaire et sa cloche sont en cours de restauration et y seront rapatriés. 
Une originale exposition sur le cheval et la religion, en cours de création, sera proposée dans ce lieu insolite, du vendredi 1er aout au dimanche 28 septembre 2014. Ce projet retrace l’histoire et le lien fort qui existent entre les équidés et la religion. Le Conseil Général de l’Orne a missionné un photographe pour aller, dans les églises du département, dont le territoire correspond à celui de l’évêché de Séez, tirer le portrait des statues, tableaux, gravures et autres objets sacrés mettant en scène le cheval. 
Ainsi, une vingtaine de panneaux composera une exposition, qui n’a jamais existé dans le passé et qui sera aussi surprenante que l’est le lieu qui l’accueillera, dans un environnement de stalles, de mangeoires en pierres, d’anneaux d’attaches, de râteliers et de pavés. Ce sera la première fois que cet édifice sera à nouveau ouvert au public depuis sa désacralisation à la fin du XIXè siècle. 
Pour les lecteurs curieux et avisés, cet important événement est annoncé dans le livre «Le cheval un Dieu ? L’équitation une religion ?» préfacé par Jean-Louis Gouraud, paru en fin d’année 2013 aux éditions Actes Sud et en vente dans toutes les bonnes librairies.
A voir à l’église-écurie du Vieux Pin - Le Pin-au-Haras (61)

Les métiers du cheval à Alençon
A quelques mois des Jeux Equestres Mondiaux en Normandie, le Conseil général expose les œuvres photographiques de trois photographes normands partis sur les routes des trois départements de la Basse-Normandie à la rencontre des jeunes qui ont choisi les métiers du cheval. 
Les photographies de Thomas Jouanneau, Thierry Houyel et David Commenchal, proposent un autre regard sur le cheval, dévoilant au grand public les métiers liés au cheval ainsi que l’avenir qu’il représente pour les jeunes. On y découvre Camille 27 ans, lad-driver, Maud 27 ans, technicienne de dentisterie équin, Lucie, 29 ans, ancienne professeur des écoles devenue artiste équestre ou encore Léo et Vivien, 16 ans en alternance pour apprendre le débardage. Les activités en lien avec le cheval sont nombreuses et donnent lieu à une grande variété de métiers, encore méconnus des Normands. Nombre de jeunes y voient la possibilité d’un avenir conjuguant travail et passion. 
Les 49 portraits et 49 rencontres de l’exposition « Un pied à l’étrier » mettent sous le feu des projecteurs le savoir-faire et l’excellence normande dans le domaine équestre. 12 000 personnes travaillent autour de la filière équine en Normandie, ce qui en fait la première région française d’élevage de chevaux. 
Les photographes, issus du journalisme, Thomas Jouanneau et Thierry Houyel - à l’origine du projet d’exposition - ont, avec le photographe ornais David Commenchal, photographié des jeunes âgés de 16 à 29 ans, exerçant ou se formant dans les lieux les plus prestigieux et réputés de la région. Du Haras national du Pin aux Haras de sassy dans l’Orne en passant par les ventes de Yearlings à Deauville, l’école des Courses Hippiques de Graignes ou la thalasso équine de F. Gamichon à Saint-Martin-de-Bréhal, ils proposent un portrait dynamique et porteur d’avenir du monde du cheval. 
Avec cette exposition, on comprend un peu plus le choix de la fédération équestre internationale d’organiser les Jeux Equestres Mondiaux 2014 en Normandie, consacrant définitivement la région comme « terre de cheval et d’excellence ».

27/02/2014

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