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AQPS : sauvés par la ruse des Nivernais

Notre estimé confrère hippique numérique quotidien «  Jour de Galop » (www. Jourdegalop.com) n’a pas manqué le poisson du 1er avril en annonçant que des courses de yearlings seraient dorénavant organisées sur les hippodromes...Un lecteur de la Nièvre lui répond avec cette précision qui vaut son pesant de poissons.
« Dans votre

Notre estimé confrère hippique numérique quotidien «  Jour de Galop » (www. Jourdegalop.com) n’a pas manqué le poisson du 1er avril en annonçant que des courses de yearlings seraient dorénavant organisées sur les hippodromes...Un lecteur de la Nièvre lui répond avec cette précision qui vaut son pesant de poissons.


« Dans votre article sur le programme des yearlings, vous oubliez de mentionner que cela fait suite à une (très) longue réflexion pour savoir comment poursuivre ce qui a été fait il y a longtemps : les courses de juments poulinières, au printemps, avec un foal !


... et le plus drôle, dans cette suggestion, c’est qu’elle n’est pas si farfelue. En effet, durant la Seconde guerre mondiale, les Allemands réquisitionnaient tous les chevaux, sauf ceux qui couraient sur un hippodrome (pour des raisons de sécurité pour leurs cavaliers, sans doute). Sachant cela, Jean Adenot et un de ses amis, Guy de Martimprey, ont eu l’idée de faire courir tous les chevaux qui se trouvaient dans la région, dans le département de la Nièvre, plus exactement, et un peu l’Allier. Les éleveurs amenaient donc leurs juments poulinières sur les hippodromes de Cercy-la-Tour, Decize, Nevers. Pendant que des personnes gardaient les poulains dans des endroits clos, d’autres, cavaliers montaient les juments et faisaient un tour d’hippodrome, en course. Grâce à cela, toutes ces juments avaient officiellement couru sur un hippodrome ! C’est ainsi que toutes les souches d’AQPS surtout (et de pur-sang, un peu) furent épargnées de la réquisition et sont restées dans les élevages de la Nièvre, permettant de produire les cracks que l’on connaît, dans les générations suivantes.


Certaines juments avaient plus une orientation sport ou de travail, à l’époque, mais avec l’apport de pur-sang des étalons nationaux, de vraies générations de chevaux d’obstacle sont apparues. »

12/04/2014

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