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Agence Pompadour : la proximité d’abord

Grande Semaine de Pompadour Bon, il n’y avait pas de bousculades pour enchérir. Le manège du Club Med avait beau être plein comme un œuf, les acheteurs n’étaient pas là. Photo 1 sur 1
Le phénomène Anglo attire quelques étrangers. Il y avait des Italiens et des Espagnols. Au-delà des Pyrénées, l’Anglo a la cote et dispose même, à l’instar du stud-book français, d’une revue périodique et d’un site internet. Mais nos voisins n’ont pas acheté, du moins pas pendant la vente des deux F.
Vendredi morose pour les vendeurs, vendredi ‘‘béni’’ pour les acheteurs qui disposaient là de choix et de qualité. La moyenne des foals femelles se situe à ?11 625 € pour 40 % de vendus, celle des 4 ans hongres et femelles à ?8 000 € pour 100 % de vendus.
Si le marché semblait plus nerveux le lendemain avec un top price à ?43 000 €, la fièvre est vite retombée et les rachats ont été plus nombreux que la veille. La moyenne pour les foals mâles est de 7 900 € pour 80 % de vente (3 sur 4). Celle des 3 ans mâles à 21 000 € pour seulement la moitié de vendus (11 sur 22).
Le top price est allé à Ravage de Mars, un fils de Kannan avec la souche de Gerbe d’Or, né au Haras des M, 2e du concours étalons de Saint-Lô avec la meilleure note à l’obstacle en liberté. C’est le tandem normando-breton Albert Lebrun - Jean-Michel Lorin qui en a fait l’acquisition.
Le second top price, 41 000 €, fut pour l’Anglo de croisement Rendez-vous du Maugrey né chez Mme Buxereau (87). Il a rejoint l’écurie de Mme Perron Pette.
Certains cavaliers de Complet se sont équipés dans de bonnes conditions d’achat. L’éleveur devrait y retrouver un plus value de notoriété quand les chevaux sortiront.
« Marché difficile, estime François Roemer. La difficulté de valorisation freine le pouvoir d’achat et la jeunesse des chevaux reste un handicap pour les amateurs. Le lieu excentré, l’accès difficile pour les étrangers et la confidentialité de la manifestation pénalisent ces ventes pour passer un cap. Mais les ventes de Pompadour resteront toujours le reflet du marché en proposant un juste rapport qualité-prix. »
On s’est habitué à ces ventes (c’est la 6e année). Ces deux soirées « à la bonne franquette » sont conviviales et très professionnelles. Continuez, les François.

Etienne Robert
30/09/2008

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