AG de l’ANAA :
 , « Calme, en avant et droit »

Pas de grande surprise quand le président Jean-Marie Bernachot annonçait dans son rapport moral la baisse inévitable des aides accordées aux associations de race tant au niveau du Ministère de l’Agriculture que des fonds Eperon, principales sources de financement pour les actions de communication et d’élevage. L’ANAA devra, comme toute autre association de race, chercher à accroître son autofinancement par notamment la mise en place de prestations proposées aux éleveurs.


Le trésorier Patrick Davezac a ensuite présenté les comptes, et le commissaire aux comptes a souligné l’effort fait par l’ANAA pour diminuer les frais de fonctionnement. Les comptes n’ont d’ailleurs soulevé aucune question de l’assemblée et ont été, comme le rapport moral, adoptés à l’unanimité.


Les délégués ont ensuite été invités à élire le conseil d’administration.


A part 4 administrateurs qui ne souhaitaient pas renouveler leur mandat (Jean-Pierre Hautefort (décédé), Magali Dessale, Daniel Tescari et Bernard Trojan), les sortants ont tous été renouvelés, et de nouveaux élus ont rejoint le conseil. Il s’agit de Gérard Barabotti (PACA), Antoine Lorenzoni (Corse), Jean Catry (Poitou Charentes) et Xavier de la Raitrie (Aquitaine).


La commission du stud-book annonça la possibilité d’inscrire dans la section 3 du stud-book, fraîchement instaurée, les produits ayant entre 12,5 % et 25 % de sang arabe. En concours d’élevage le saut monté des 3 ans sera obligatoire pour le régional et le national.


La caractérisation mise en place depuis 2010 arrive au seuil des 1 000 chevaux nécessaires pour calculer les premiers indices morphologiques. Une première étape consistera en l’analyse des critères identifiés pour aboutir, à terme, à un outil permettant de raisonner les croisements.


Après des échanges constructifs avec l’assemblée, l’aide à la jeune génétique mâle, que la baisse des financements 2014 remettait en cause, semble rester une action à conserver, en menant en parallèle une démarches pour la voie femelle, avec dans un premier temps, l’identification des bonnes poulinières.


En terme de communication et de promotion, on note la mise en place en 2013 de la page facebook , de la newsletter, la diffusion de l’Anglo-Arabe Magazine, et la présence sur les salons français. Le Président a rappelé que pour l’année 2014 l’ANAA pourra bénéficier du stand inter-races sous l’égide de la SHF, cela étant toutefois conditionné par les aides du fonds Eperon. Cependant une présence aux Jeux Equestres mondiaux semble incontournable, même si le budget n’est (malheureusement pas) à la hauteur de l’événement !


Cap sur le Sud


Le GPA Jump Festival à Cagnes/Mer qui se déroule fin mars/début avril, voyait deux épreuves de son CSI* dotées par l’ANAA pour les AA qui y participaient. Cette opération constitue une vraie opportunité pour la race dans cette région où l’élevage est peu présent mais les utilisateurs nombreux. L’ANAA joue le jeu de cette première édition qui fut un succès. Autre projet avec Cagnes-sur-Mer, une présentation-vente de chevaux anglos lors du concours d’automne.


Les finales internationales de l’Anglo-Arabe se dérouleront pendant la traditionnelle Grande Semaine de Pompadour du 18 au 21 septembre 2014. Le programme des journées change peu avec le retour très attendu du symposium Mérial en soirée et le maintien d’une opération de commercialisation pour les chevaux de 0 à 7 ans.


Pour faire suite aux préoccupations de ses éleveurs, l’ANAA a annoncé le projet de la création d’un Centre National de l’Anglo-Arabe, qui offrira entre autres aux éleveurs la possibilité de valoriser à moindre coût leurs produits pour le CCE, et permettra en parallèle la formation des cavaliers de complet. Ce projet soutenu par l’IFCE, sera basé sur le site emblématique de Pompadour de par son histoire étroitement liée avec la race, et grâce à ses infrastructures, avec la jumenterie nationale pour la partie conservatoire génétique. Innovant et structurant, le Centre National de l’Anglo-Arabe devrait voir le jour dès 2015.


L’assemblée générale s’est terminée par les interventions de Guillaume de Thoré, directeur de la SHF, et Philippe Martin, président de la FENECSO.