Ventes FEDEB : top price à 20 000 €

par Maîtres Arens et Coroller. Ces ventes, qui se déroulaient jusqu’alors dans le cadre du GP Pro 1 de Rennes, ont cette année innové en s’installant au cœur de la Bretagne, à Pontivy. Et elles ont fait salle comble. Le dîner de gala a rassemblé 270 convives.

Au regard de la conjoncture actuelle, on aurait pu s’attendre à un faible taux de vente. Or 45 % des chevaux présentés ont été vendus. Ces ventes méritent de s’épanouir, par la présence de bons chevaux, de souches principalement bretonnes et l’on sait combien l’élevage breton est qualiteux.

Jusqu’au 15e cheval, les acheteurs étaient quelque peu timides. Pourtant, des juments telle que Rividik de Graffan (Kalaska de Semilly - El toro PS) ont été rachetées, avec dans la souche maternelle des chevaux tels que Jao de Graffan (Diamant de Semilly) ISO 154, Hugo Gesmeray (Rosire) ISO 161, etc. Nous avons aussi vu des juments avec de très bonnes origines : entre autres Ratiana d’Amaury (Quidam de Revel - Qredo de Paulstra), Rolls de Rossignol (Le Tot de Semilly - Type d’Elle), Rosy de la Roche (Robin II Z - Muguet du Manoir) et Romance du Launay (Quite Easy - Bayard d’Elle). Ces ventes ont aussi permis de présenter la production de ?3 ans de jeunes ou rares étalons tels que Idéal de la Loge, Kalaska de Semilly, Quincy, Robin II Z, etc.

Le prix moyen des chevaux a été de 8 500 €. Le top price : 20 000 € pour une jument alezane qui n’est pas passé inaperçue, Roche Plate, une pouliche par Gold de Bécourt avec une mère par Rémus des Isles. Autre pouliche qui n’est pas passée inaperçu et qui va rejoindre la même écurie que Roche Plate : Rosedelagoa Chalonges, adjugée à 13 000 €. Avec ce nom peu commun, elle s’est aussi fait remarquer par son geste et sa prestance si unique. Son ex-propriétaire Jocelyn Brochard se réjouit : « Rose est une jument formidable, elle ressemble à son père, le digne Elf d’Or, par son caractère en or, son expression si chaleureuse et si touchante. Même si elle ne mesure que 1,62 m, elle a su sauter des obstacles de presque sa hauteur ! Et elle y allait de bon cœur, elle a de qui tenir ! »

Les obstacles qui frôlaient en effet 1,60 m n’ont pas fait peur à ces 3 ans. Mais aux commandes des fouets, un maître irréprochable du saut en liberté, Alain Hinard !

Après la vente, deux autres chevaux ont fait l’objet de transactions amiables.

Ces ventes locales, réalisées dans les règles de l’art (la visite vétérinaire devait être irréprochable) et qui se déroulaient en même temps que le Marché Fences, ont un avantage non négligeable : des frais peu élevés. Félicitations à la FEDEB et à ses bénévoles pour le mal qu’ils se donnent chaque année pour proposer depuis quatorze ans ce service de qualité.

Marie Thouanel