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Jeunes et anciens du GFE

Pleudihen sur Rance (22) 28 mars Un très joli ciel de printemps encore un peu frais accueillit les étalons au Haras de La Touche Porée en ce jour de fin mars. « il fait beau, c’est normal, vous savez, nous avons trois degrés de plus qu’en Normandie ! » Soit. Chacun aime sa Photo 1 sur 2
province. Du reste Bretons et Normands avaient plaisir à se retrouver. L’ambiance était sympathique. Toujours avec le sourire, Kamel Boudra commentait la génétique et les qualités de chaque cheval.

Le GFE et quelques propriétaires présentaient une vingtaine d’étalons comme chaque année devant un public fidèle, un peu plus clairsemé peut-être en raison de la crise. La plupart étaient de jeunes recrues, certains déjà connus.

Ainsi, on a pu voir Ok du Rozel dont les premiers poulains « ont beaucoup d’étendue », Pomar du Mesnil, un fils de Diamant avec la souche de Baladine du Mesnil, Othello de Falaise, qui fut champion de France des 3 ans. Consul de la Vie, le cheval acheté à Fences en 2007 par le GFE, qui avait étonné l’an dernier : toujours ravissant, ce fils de Clinton a pris de la carrure. « Je souhaite à tous ceux qui s’en sont servi d’avoir la même pouliche que nous.», affirme Arnaud Evain, louant son chic et son élégance .

Les nouvelles acquisitions de Jean-Michel Lorin figuraient dans les nouveautés : le premier, Ravage de Mars, qu’il partage avec Albert Lebrun, et Qaïd Louvière, fils de Mr Blue . Ce gris fut le top price des JFK à 41 000 €, voici quinze jours.

On vit aussi des revenants :

Pezetas du Rouet , agréé dès l’âge de deux ans, est le fils de Quidam et de la lignée prestigieuse de Perle de Norval; il est beau, il est énergique, il a de la présence; blessé à trois ans, on pouvait le croire définitivement retiré de la compétition. Mais non, sa vitalité lui permettra cette année de figurer en concours.

Orlando (Heartbreaker/Darco) est revenu des Etats-Unis, toujours aussi chic.

On a pu assister à une reprise de dressage par le lusitanien gris Impala des Frettes (Baccarat) sous la selle de sa propriétaire, Annie Augras; c’était inattendu et plein de charme, et les spectateurs furent attentifs ; « il saute aussi » affirme-t-elle, et quelques sauts en liberté l’ont montré.

Un pot de l’amitié pendant lequel eut lieu le rituel tirage au sort d’une saillie remboursée devait clore cette manifestation, en attendant de se retrouver sur les terrains de concours.

M. B.-L.

09/04/2009

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