Grand Prix Coupe du Monde : Superbe épreuve et nouvelle victoire suisse

à 1,60 m donnaient du piquant au spectacle sur un parcours érigé par Frank Rottenberger. Si la hauteur était respectable avec toutefois des verticaux à 1,60 m, le chrono allait faire office de juge de paix. Dommage pour ceux qui espéraient voir une nouvelle prestation du champion olympique Eric Lamaze avec un Hickstead bien en verve après sa victoire dans le Masters GPA. Dommage aussi pour Julien Epaillard (12e) qui prend également un point de temps dépassé avec une Latina du Pitray pourtant bien bondissante. Idem pour Patrice Delaveau (13e) qui soulignait sa déception en sortie de piste et qui pensait avoir bénéficié au mieux du stage chez Henk Noren avec Katchina Mail…

Simon Delestre a bien failli être du parcours final avec une Mélodie Ardente en grande forme : son chrono fut parfait mais une faute de postérieurs sur le n°2 allait ruiner tout espoir et les laisser à la 15e place. Une belle première toutefois pour le jeune cavalier lorrain qui avait démarré ce concours en fanfare. Pénélope Leprevost (16e) Kevin Staut (17e) et Michel Robert (20e) resteront sur une faute également.
Desutter en pleine forme

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les onze barragistes ont joué le jeu à fond et Olivier Desutter, seul rescapé français, prouvait si besoin était que son titre de champion de France n’était pas usurpé. Profitant d’une invitation, acquise par la volonté de Laurent Elias de faire participer le champion français de l’année, il réussissait le seul sans-faute gaulois avec sa grise Aranka. Au barrage la jument ne fait aucune barre mais un chrono de 42’’89 les mènera à la septième place du classement final. Jolie performance toutefois face à des ténors et habitués du genre tels Marcus Ehning et Sandro Boy (4e) ou encore Albert Zoer qui prend la seconde marche sur le podium pour 5 centièmes de trop avec son fulgurant Oki Doki. Beat Mändli signe donc son grand retour avec Louis lancé à pleine allure dans un barrage d’anthologie et c’est avec un plaisir immense qu’il salua la foule pour un tour d’honneur bien mérité. « J’ai Louis depuis qu’il a 5 ans et j’ai pris le temps de bien le préparer car je sentais tout son potentiel. C’est sa première grosse victoire et c’est vraiment top ! J’ai une pensée pour son propriétaire Paul Bücheler qui a su garder confiance en moi et cette victoire est aussi la sienne. » Une première victoire en coupe du monde qui semble redonner du baume au cœur au cavalier suisse quelque peu en disgrâce depuis deux saison et la fin de carrière de son Idéo du Tôt avec lequel il remporta la finale en 2007 à Las Vegas. Autre belle performance à souligner, celle du britannique Ben Maher qui prend la troisième place avec le bien nommé Wonder Boy, remplaçant de dernière minute d’un Robin Hood affaibli par un virus.

Une grande réussite pour cette nouvelle étape de la coupe du Monde qui ne fait que confirmer tout le savoir faire et le dynamisme de l’organisation d’Equita’Lyon pour lesquels Sylvie Robert mérite bien des éloges, alliant toute son expérience à sa passion des sports équestres.

On en redemande.

Christian Gerhard

Les finales SHF

• Royal d’Espoir (Flipper d’Elle) et Philippe Bernard s’imposent en 4 ans devant Lisa Kircher et Figaro S qui montait quasiment au pied levé ce fils de Toulon conduit à Fontainebleau par Guillaume Roland-Billecart, le cavalier de l’écurie de René Lopez. Rudy au Seigneur (Lamm de Fétan) et Thibault Pomarés sont 3es.

• Quenza du Soutrait (Fidji du Fleury) et Régis Albrand s’étaient imposés dans la première manche des 5 ans. C’est finalement Quebracho de Semilly (Le Tot) et Ludovic Leygue qui s’imposent devant Quartel du Mazes (Mr Blue) et Nicolas Houzelle; 3es, Querro au Seigneur (Ferro) et Thibault Pomares.

• Popstar de Bacon (Fusain du Defey-Iago C aa), meilleures notes de style et de dressage, a dominé sa génération et c’est fort logiquement que François-Eric Fedry se retrouve en tête de la finale. Derrière lui, Prince d’Uranie (Kannan) et Vincent Feuillerac puis Landora (Landor S) et Guyla Bartus.
Potins haut standing

Equita’ en lumières et paillettes. Cette année Sylvie Robert et toute son équipe ont donné au salon un prestige inégalé : les concours internationaux de plusieurs disciplines et leurs partenaires ont donné un lustre particulier à cette édition 2009 : témoins le stand Rollex au bord du paddock, aux côtés d’Hermès, dont les carrés ornaient l’espace VIP. Les allées paraissaient plus larges, l’espace autour du paddock plus aéré, l’espace restauration plus lumineux.

Le spectacle jouait à guichet fermé. Julia Miguenes, magnifique cantatrice, interpréta Carmen avec flamme, sous la direction magistrale de Philippe Fournier. Les musiciens de l’Orchestre Symphonique lyonnais, ainsi que les chanteurs de la chorale, comme certains nous l’ont confié, furent éblouis par le spectacle équestre qui se déroulait sur leurs yeux. Si les chevaux étaient pour la plupart andalous, les cavaliers font partie de la troupe française Al Andaluz basée à Aubais (Languedoc Roussillon), qui initia le public à la Doma Vaquera, discipline équestre reconnue par la FFE, comme équitation de tradition culturelle issue du travail pratiqué en Andalousie par les « vaqueros ». Spectacle très noble et très professionnel, éblouissant sous les jeux de lumière virevoltants.

Equita’ sut aussi remercier les exposants et éleveurs : le repas du vendredi soir fit plus d’un heureux autour d’un buffet bien garni, unanimement salué par tous.

« Pauvre France » ai-je entendu dire par un grand marchand alsacien, touché et effrayé par les difficultés réelles de nombreux éleveurs qu’il connaît.

« Beaucoup de contacts » nous ont rapporté les éleveurs, mais peu de ventes conclues, par contre les éleveurs de poneys tiraient leur épingle du jeu. Le premier poney vendu l’a été à un prix de 19 000 €. De l’inquiétude donc, oubliée le temps du salon, lors de rencontres chaleureuses, mais qui risquent de laisser quelques gueules de bois de retour chez soi.

Plutôt contents les exposants : si la foule s’est fait attendre mercredi et jeudi, il s’agissait avant tout de professionnels ; il y eut donc du marché. Les journées de vendredi, samedi et dimanche furent, elles, fidèles à leur réputation. Bon bilan donc.

Carine Robert

Patrice Delaveau et Simon Delestre très en vue

Patrice avec les trois Mail, Ornella, Jaguar et Katchina (rare pour ne pas dire inédit de trouver trois chevaux du même élevage à un tel niveau de compétition et sous la selle du même cavalier) totalise sept parcours sans-faute sur huit épreuves dont deux victoires. Avec Ornella, il remporte la finale des 7 ans. Au classement provisoire de la Coupe du Monde, Patrice est actuellement 3e avec 29 points et meilleur français. Après trois CSI Coupe du Monde, Patrice et Katchina ont réalisé six parcours sans-faute sur six tours dans les qualificatives et les GP.

Excellent début de concours pour Simon Delestre, aux prix de toutes les épreuves. Oslo du Chalet, révélation du critérium des 7 ans à Fontainebleau, a de nouveau fait démonstration d’aisance et de force à Lyon, s’affirmant, par sa régularité comme le meilleur cheval de 7 ans de sa génération.
E. R.

Vitrine aussi pour l’Anglo

Lyon se veut la vitrine de toutes les races. Les représentants de l’Anglo-Arabie, à la demande des Haras nationaux, se sont rendus à Lyon avec Topaze d’Aintziarea, une pouliche de 2 ans, fille du Pur-sang arabe Fakir d’Espiens et de Comtesse d’Azur PS, née chez Bernard Trojan, un des éleveurs du bassin de l’Adour. Les éleveurs d’Anglo aimeraient qu’à l’avenir l’association de race prenne en main cette promotion à Lyon, vitrine internationale de l’élevage.

Vu pour vous - A vous d’adopter

Equita Lyon offre un espace multi directionnel dans ses cinq halls et ses stands par centaines qui proposent tout l’équipement nécessaire à la pratique, toutes disciplines confondues sans oublier les options dans l’air du temps en matière de santé animale, équipements des écuries ou encore le développement durable. Au fil des allées, il était possible de découvrir, comme le veut la tradition à cette période, quelques nouveautés ou nouvelles gammes, voire l’apparition de nouvelles enseignes en particulier dans le cadre de la mode équestre. Visite non exhaustive.
Lavallière

Un nom qui évoque un goût rétro avec cette nouvelle ligne née d’une passion. Celle de Kyokho Shimada, une styliste et cavalière qui s’est fait une idée particulière, synonyme de liberté, de voyage et d’élégance pour créer ses modèles qui habillent le cavalier de pied en cap. Une tenue vestimentaire qui s’avère pouvoir se porter à la ville comme en selle. Pour le côté technique (aisance, souplesse, respect des impératifs réglementaires), la styliste a demandé son concours à la cavalière Valentine Pozzo et elle a ensuite laissé faire son imagination. Le look Lavallière est là, un blouson est en cours d’homologation afin de s’affirmer au cœur du label FFE et pour le chaussant, la marque développe une collection de bottines avec le concours du spécialiste en la matière, le bottier saumurois Joël Albert.

A voir sur www.lavalliere.net
Alexandra Ledermann

La rencontre de la célèbre cavalière avec Cynthia Luck, créatrice de mode a permis la naissance d’une ligne qui excelle de féminité et qui coordonne les besoins techniques en matière de vêtements usités en compétition ou à l’entraînement. Les blanc, noir, chocolat, sont les couleurs de prédilection de la marque. L’aisance, la souplesse, la matière respirante sont maître mots à travers une gamme sophistiquée qui ne manquera pas de rendre encore plus élégantes encore les cavalières d’aujourd’hui. La gamme se décline à travers les blousons (technologique, imperméable, résistant), les chemisiers (élégants, soulignés de détails), et tops (à la fois ajustés et souples, non transparents, tissu traité ant-bactérien) qui offrent un confort extrême.

A voir sur :

www.alexandra-ledermann.fr
Profil Collection

Un autre univers que celui de la décoration mais où les thèmes races, disciplines, attitudes de chevaux ont leur place à travers des articles ultra pratiques et décoratifs. La gamme propose pas moins de 400 motifs qui retrace la vie de l’équitation, de la chasse ou des animaux de compagnie. Ils apportent leur note décorative sur des supports très diversifiés (35 produits réalisables : plaques de porte, enseignes, porte lettres, supports de paniers suspendus, accroches accessoires ou clé ou encore torchon, girouettes, range-bottes mural réalisés en métal teinté noir.
Ogilvy Equestrian

Distribué en Europe par Equulife, cet amortisseur exceptionnel, déjà très impliqué sur les terrains outre-Atlantique, a fait son apparition lors des dernières compétitions de Fontainebleau et était accueilli par la maison Forestier lors d’Equita-Lyon. Il s’agit d’un accessoire innovant qui fait loi devant la problématique de la surcharge sur certains points du dos du cheval. Il travaille sur une répartition totale de la pression ainsi que le frottement qui est redirigé vers l’amortisseur. Il s’agrémente selon le choix du cavalier d’une possibilité de laisser apparaître sur le côté un logo ou un nom brodé.

A voir sur :

www.ogilvyequestrian.com
Cavalassur

La compagnie d’assurance propose un nouveau type de contrat qui a reçu la totale approbation du Conseil supérieur de l’Ordre des vétérinaires. En qualité d’Assuré, un espace vous est réservé si vous avez souscrit une garantie Frais Vétérinaires et porteur de la carte de Tiers-Payant Carte Cavalsanté®. Vous pourrez obtenir un paiement direct à votre vétérinaire par Cavalassur à hauteur du plafond Carte Cavalsanté® validé par notre service sinistre, effectuer une déclaration de sinistre en ligne, consulter l’historique de vos sinistres et leur statut, consulter votre compte et mettre à jour vos coordonnées.
Chap’7

La sellerie Gaston Mercier s’implique sur tous les fronts. Après les selles, les accessoires, le temps est venu de convenir d’un matériel efficace pour le cavalier. Cette saison a vu l’apparition de ces mini-chaps qui s’enfilent comme une chaussette sur la boots ou la chaussure utilisée en endurance et offre une protection ajustée comme un gant. Ce matériel, fabriqué en France et composé de matières à la fois classiques (cuir) et technologiques (élastane et polyamide) offrent différents avantages (légèreté, souplesse, lavable) et s’avère une protection toute douce à la jambe tout en assurant une bonne protection. Le produit est décliné en 6 tailles ou sur mesure dans des couleurs classiques ou fun.

A voir sur : www.selles-gastonmercier.com
Ifor Williams

Parmi la gamme nouvelle génération, déclinée depuis l’an passé, un modèle est proposé aujourd’hui en version transport en diagonale (ref HB 511 diagonale).

En savoir plus :

www.ifor-williams.fr ou sur les prochains stands des Salons de Paris ou d’Avignon.
Horsewise

La gamme de produits à base d’herbes chinoises selon des protocoles très détaillés, a mis au point un nouveau concept pour traiter de manière interne la problématique de la dermite estivale en réduisant le phénomène allergique.

Formule alimentaire sous forme de biscuits dosés. A voir sur : www.maigretdiffusion.com