Cheval et environnement

protège la planète ».
Après les brigades vertes, le cheval cantonnier n’est pas une utopie. C’est une réalité utile et utilisée dans un certain nombre de communes rurales. Christian Haessler, le délégué du Grand-Est, plaide non pas pour un angélique retour aux sources mais pour une adaptation raisonnée du cheval de trait à la réalité d’aujourd’hui. Et ça marche, après évidemment une formation de ceux qui travaillent avec les chevaux. Il y a dans les régions d’excellents meneurs qui savent transmettre les techniques.
De la campagne à la ville, ce n’est qu’une question de méthode. SITA, secteur de Suez Environnement qui opère dans le secteur de la propreté urbaine, s’intéresse fortement à la collecte des déchets avec des voitures hippomobiles. Une convention de partenariat exclusif vient d’être signée entre cet opérateur et les Haras nationaux afin de professionnaliser l’usage des équidés dans la collecte des déchets et le nettoiement des villes. Après la mise en place d’un projet-pilote, cette méthode de collecte pourra être proposée à toutes les collectivités. Les termes de la convention portent sur les conditions d’emploi des équidés, leur prise en charge, les matériels spécifiques, la recherche de prestataires adaptés pour fournir les équidés selon les villes.
La mission de service public apparaît très clairement dans cette activité puisque ces projets ne peuvent se mettre en place qu’avec l’aide des acteurs de la filière.
Service public encore avec le centre équi-ressources inauguré le 29 juin 2007 au Pin et dont la dernière création est l’ouverture d’un Mastère spécialisé Sciences et management de la filière équine (www.equiressources.fr).

Etienne Robert