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Vulsain : une autre façon de voir l’élevage

  • François Lévy : valorisation et commerce
    François Lévy : valorisation et commerce
Démarré il y a une bonne vingtaine d’années à Semur-en-Auxois (21), l’élevage du Vulsain a changé d’orientation depuis le début de l’année en cessant de faire naître pour s’occuper prioritairement de la valorisation de ses jeunes chevaux et celle de ses clients.
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François Lévy s’explique « 78 ans et pas de successeur, je préfère réduire progressivement la voilure avec mes chevaux et continuer de me développer avec des chevaux de clients.





La première poulinière est arrivée ici il y a 23 ans et les débuts sérieux ont commencé il y a 20 ans avec en moyenne 20 poulains par an, issus pour les deux tiers de souches SF. Pour les autres, souches pur-sang et souches européennes.


J’oriente désormais mon activité dans trois directions :





1. Toujours le sport jeunes chevaux avec une vingtaine de chevaux par génération. Dans 3 ans, j’achèterai des 3 ans.


2 Développer l’élevage pour les clients, inséminations, poulinages, éducation et débourrage


3. Vente de cartes de saillies avec les étalons du haras





On ne vous voit plus sur le circuit classique, comment valorisez-vous les jeunes chevaux ?


« J’aurais dû quitter le cycle classique il y a longtemps. C’est beaucoup trop lourd, trop long et trop cher. La SHF n’est pas au service des éleveurs. Ce sont les éleveurs qui sont tondus pour faire vivre la SHF. Je prépare mes chevaux les week-ends en participant aux épreuves préparatoires. C’est une économie de plus de 2 000 € par cheval et par an ! Les chevaux qui ont besoin de sauter beaucoup et deux fois par jour le font. Ceux qui ont moins besoin de sauter restent à la maison. Le camion part le matin et rentre le soir. D’autres chevaux partent le lendemain. Nous sommes tranquilles toute la semaine pour travailler. Le week-end les cavaliers peuvent aussi emmener 2 ou 3 bons chevaux pour faire les grosses épreuves. En semaine, autour des terrains, il n’y a pas un rat alors qu’on rencontre plus de clients autour des pistes le week-end. Les parcours sont plus délicats, on fait moins de sans faute mais les chevaux apprennent plus vite. Les obstacles moins appelés donnent aux chevaux une meilleure trajectoire. Ailleurs, on demande aux cavaliers du sans-faute en arrachant les dents des chevaux. ».





Quelle est le tendance commerciale actuellement ?


« Le commerce est bon mais rendu compliqué par l’incompétence de certains vétérinaires qui ouvrent le parapluie.


Pour le commerce le fait que tous nos chevaux aient un prix marqué et une visite vétérinaire consultable est un atout important ».


E. R.


24/10/2019

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